| L'union des
clubs professionnels français (UCPF), qui représente surtout
les présidents de clubs, a décidé de demander aux
dirigeants des clubs de D1 et D2 leur avis sur l'opportunité d’un
retour de la D1 à vingt clubs. Et comme une majorité se dégage
en faveur de ce réaménagement, le débat est ouvert…
Rappel des faits
La D1 est passée à
18 clubs lors de la saison 1997/8 pour protéger les joueurs de l’équipe
de France, en vue de préparer la Coupe du Monde 1998 dans notre
beau pays et sur demande de la FIFA. Mais aujourd’hui, la majorité
de nos Bleus n’évolue plus dans notre championnat, et d’autres championnats,
tel que la Liga et la Premier League, sont toujours à vingt clubs,
contrairement à ce que désirait l’UEFA. Et actuellement,
on mesure l'ennui qu'ont certains clubs (éliminés des coupes)
devant les plages immenses qui s'étendent entre les matches aux
rencontres amicales plus ou moins exotiques qu'elles s'organisent...
Quelles conséquences ?
Si la majorité des dirigeants
de clubs donnent une réponse favorable à se projet, la D1
pourrait compter vingt clubs dès la saison prochaine. Ainsi, des
clubs tel que Saint-Etienne et Toulouse ne seraient pas relégués
si le championnat s’arrêtait là. Seul la lanterne rouge serait
rétrogradée, il s’agirait de Strasbourg aujourd'hui. Si tel
est le cas, comment ne pas penser que tout ceci est organisé pour
ne pas avoir sur le dos une relégation stéphanoise qui serait
très médiatisée, commentée, et controversée
? Surtout que le trop-plein de matches est aujourd'hui évident pour
nos clubs européens. Sur un plan financier, le retour d’une première
division à vingt clubs remplirait les caisses... des clubs. Une
rentrée d’argent de l’ordre de 70 millions de francs, liée
à l'accroissement du nombre de matches à domicile (recettes
au guichet) et télévisés (quatre journées de
plus, soit huit matches supplémentaires sur Canal+ et quatre sur
TPS). L'argent, éternel nerf de la guerre...
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à cet article - Par Alan Pierrejean
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