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EdF : votre passion pour les Bleus
Les visiteurs ont joué à la roulette russe avec vos nerfs. Si, comme d'habitude, vous étiez au grand complet à garnir les tribunes du Stade de France pour encourager votre équipe nationale, en revanche votre enthousiasme a subi un petit coup d'arrêt. Ce nul (0-0) vous reste en travers de la gorge.

Tout a commencé, pour les plus prévoyants d'entre vous, aux alentours de 17h00. L'autoroute A86 s'embouteille déjà et les panneaux de circulation ne manquent pas de vous mettre en garde vis-à-vis de la circulation. "Ce soir, match au Stade de France, évitez de circuler entre 18h00 à 21h00." Mais si le match est dans plus de trois heures, les places de parking en bord de Seine sont déjà prises d'assauts. Les voitures viennent de partout, de Vendée, de Normandie, du Sud, de Gironde - ah c'est beau les vacances ! Les coffres s'ouvrent. Les enfants se barbouillent. Les pères mettent en garde contre la foule à venir, ne pas s'égarer, tandis que d'autres cherchent leur chemin au milieu de tous ces panneaux de parking.

Déjà du monde à mions trois heures !

Les grilles du stade se profilent. Vous êtes déjà bien nombreux à attendre patiemment l'ouverture pour pénétrer dans l'antre historique des Bleus. Encore quelques secondes et ce sera le début du compte à rebours. En attendant, il y a ceux d'entre vous qui visitent le quartier. On trouve les cinéphiles qui font d'une pierre deux coups. Ils ressortiront vers 19h30, encore bien à l'heure pour le match. D'autres, plus sportifs, vont visiter le grand magasin du coin, étalonné sur trois étages. A l'intérieur, on ne fait pas dans la dentelle. Tout est aux couleurs des Bleus et de la Russie. On se rue sur les maillots de Zidane. Enfin, il y a les précautionneux qui s'en vont se remplir le gosier et l'estomac dans le fast-food local.

Mazette, comme les prix grimpent !

Déjà, certaines de vos réflexions vont bon train. "Il n'y a pas beaucoup de supporters russes, comparé à la déferlante écossaise." Du côté des produits de supporters ou de la bouffe, on constate tout de même une montée des prix qui ne vous enthousiasme guère. Mais vos regards se portent aussi vers les pom-pom girls et les danses folkloriques russes. Certains n'oublient pas de remplir au passage leur message texto qui sera diffusé, avec de la chance, sur l'écran géant du Stade. Ils parlent d'encouragements, mais aussi d'amour tout foot et de demandes en mariages en bleu, blanc, rouge.

Johnny Haliday pour le coup d'envoi

Le stade se remplit, tandis que se déroule un match de démonstration de football à neuf. Une formule qui a été créée pour les jeunes, à partir de la Coupe du Monde 98. Saviez-vous que ce sont les représentants du Stade Malherbes de Caen qui détiennent le trophée 2001 ? Il y a du spectacle et des buts, malgré le temps réduit des matches (treize minutes) et cela vaut vos clameurs. Ces dernières vont s'enflammer à l'entrée de Fabien Barthez sur la pelouse pour l'échauffement. Le seul joueur qui ne sera pas acclamé autant que ses coéquipiers se nomme Nicolas Anelka. Pour les trois quarts d'entre vous, celui-ci ne mériterait pas une place dans la sélection, car il joue trop personnel, se contentant de trottiner sur la pelouse, sans se mouiller le maillot. Pourtant, il sera l'auteur de quelques beaux gestes, dont le coup de pied de récupération en première période, après l'accélération de Petit. Le tir de celui-ci avait rebondit sur le poteau, mais le petit gamin d'Asnières trouvait le chemin des buts. L'arbitre anglais voyait une position imaginaire de hors-jeu. "Allez, Nico, courage, il te reste quelques minutes pour convaincre Lemerre", s'exclament certaines voix derrière.

Anelka doit encore vous convaincre

Mais il faut bien avouer que le match restait médiocre. L'ambiance avait du mal à être aussi tonitruante que lors du dernier match, contre de pâles Ecossais qui ne fermaient pas le jeu. Le coup d'envoi donné par Johnny Haliday, ou la découverte de son nouveau single, l'officiel des Bleus, ne vous aura emballé que le temps de lancer la rencontre. Par contre, l'hymne officiel russe aura été respecté dans le silence, malgré sa longueur. Toutefois, il s'en trouvait parmi vous pour rester assis, même lors de la Marseillaise. Ceux-là devraient revoir leur éducation et les bonnes manières. "Quelque soit l'enceinte où l'événement, dès lors qu'un hymne est interprété, on se doit de se tenir debout, Monsieur", expliquait un père. D'ailleurs, des personnes âgées étaient moins avachies. Heureusement, vous êtes cependant assez rares !

Pas de quoi vous emballer la ola !

Assis, c'est la position que vous aurez le plus souvent adoptée en cours de rencontre. Les occasions véritables étaient bien pauvres. Vous saluerez alors les arrêts déterminants du portier russe. Dans sa panoplie, on trouvait, les interceptions devant les tirs lointains de Zidane, d'Henry, ou encore d'Anelka, les envolées lointaines suite à des corners, ou encore les plongées des deux poings pour écarter le danger à la sauvette. Le véritable héros du match, c'était bien lui. En face, la France semblait multiplier les corners, sans vraiment les travailler. Dans les tribunes, l'impression était quasi générale. "Les Bleus manquent de tonus. On ne sent pas dans leur regard la même envie de vaincre, la même joie de se retrouver que contre l'Ecosse. Il manque quelque chose dans l'esprit du jeu." Un esprit que travaillaient les Russes, qui se montraient dangereux en contres et que saluaient plus ou moins vos applaudissements. Mais la ola ne connaîtrait pas cette fois-ci son heure de gloire, malgré un beau démarrage en début de rencontre.

Espoirs déçus

Peu de passion, manque de fougue, le spectacle ne faisait pas l'unanimité. Vous en espériez davantage pour le dernier quart d'heure, sans trop y croire pour autant. Les Russes se mettaient à gagner du temps, à bousculer inutilement les Français, dont les dernières accélération auraient pu faire mouche. Mais en finition, il y avait de nombreux ratés et des imperfections dans les ajustements et les combinaisons. En fin de compte, à trop parler de revanche, on n'aurait le droit qu'à un piètre match nul. Les dernières secondes s'écoulaient, sans que vous ne compreniez d'où le quatrième arbitre sortait ses deux seules petites minutes d'arrêts de jeux, au vue des nombreux changements et des gains de temps de l'adversaire. Le pari des visiteurs était tenu. Mais votre soirée spectacle en avait pris un coup.

Pas digne de "champions du monde"

C'est bien connu. Nul ne peut gagner à tous les coups. Mais la déception était grande. Les traditionnels embouteillages du retour, alliés à la grêve sur la ligne A du RER, rendraient le trajet vers votre domicile bien déplaisant, voire agaçant. Heureusement, il restait le désormais traditionnel feu d'artifice (plus dégarni qu'après l'Ecosse), avec la musique de "I will survive" en bouquet final. On l'espère. Mais hier soir, pour les novices d'entre vous des Bleus en live, il se dégageait une constatation. Ces Bleus là ne s'étaient pas montrés dignes de "champions du monde". 

A la prochaine, objectif Belgique ! En attendant, vous pouvez continuer à débattre de cette rencontre et livrer vos impressions sur notre Forum de Maxifoot.

Réagir à cet article - Par Christophe Andréeff


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