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Bayern : Lizarazu - "jouer la finale"
Bixente Lizarazu est un sportif comblé : son club, le Bayern de Munich, est en finale de la Ligue des Champions, deux ans après. En 1999, le Basque, pas encore remis d'une blessure, n'avait pu participer à la plus terrible des désillusions, qui avait vu Manchester United emporter le titre dans les arrêts de jeu. En attendant, il trouve que l'équipe bavaroise est par trop dénigrée en dépit de ses succès...

Le latéral gauche international français Bixente Lizarazu n'a jamais gagné de coupe européenne, et les deux finales qu'il a connues ne lui ont pas laissé de bons souvenirs, c'est le moins que l'on puisse dire. En 1996, avec Bordeaux, il avait perdu en finale de la Coupe de l'UEFA contre le Bayern de Munich, mais avait surtout subi sur son genou les crampons assassins d'Emil Kostadinov au match aller. En 1999, il avait perdu sa course contre le temps pour revenir de blessure et disputer la finale de la Ligue des Champions, finalement perdue dans des circonstances dramatiques par le Bayern de Munich, qui menait d'un but face à Manchester United à la fin du temps réglementaire avant de perdre à l'issue des arrêts de jeu.

Jouer, gagner, oublier

Lizarazu n'a pas effacé ce soir cauchemardesque d'il y a deux ans : "J'ai vu la finale de Barcelone dans les tribunes, avec Giovane Elber. C'était terrible pour nous, surtout à cause du résultat." Elber, autre miraculé de la médecine, bourreau du Real Madrid en demi-finale. Le Basque est donc impatient de connaître enfin, sur le terrain, une finale de Ligue des Champions : "Je touche du bois, je serai en forme pour cette finale. Cela fait deux à trois mois que je me sens au top. Après, il y a des matches qui se voient plus que d'autres. Par exemple, lorsque je participe à l'attaque, ce qui dépend de l'adversaire et de notre effectif. Mercredi, cela a été le cas."

En éliminant Madrid, le Bayern a pris une petite revanche sur la saison passée, où il n'avait perdu qu'un match sur les quatre disputés en Ligue des Champions, mais s'était fait éliminer en demi-finale : "Nous ne sommes pas en finale par chance, nous avons battu le Real cinq fois sur six. Je crois que nous voulions plus ce match et cette finale que nos adversaires. On y va pour la gagner. Ce sera un grand plaisir de la jouer et comme Milan [la finale aura lieu à San-Siro, NDLR] n'est qu'à quatre heures de Munich, on y retrouvera beaucoup de supporters."

Le Bayern en mal de reconnaissance

Même s'il a récemment donné un avis plutôt dur sur le football allemand et sur son propre club, Lizarazu trouve 
injuste le traitement accordé au Bayern de Munich, pas assez  reconnu selon ses mérites : "J'ai l'impression en effet que cela embête beaucoup de gens de voir le Bayern à la place où il est. Ce discours relativisant la qualité de nos performances commence sérieusement à m'énerver. Cela fait quatre ans que le club est au plus haut niveau européen et j'ai rarement entendu des compliments sur nous. Nous ne pratiquons peut-être pas un football champagne comme peut le faire parfois le Real Madrid, mais nos performances méritent le respect."

A vrai dire, le Bayern subit la mauvaise image du football allemand : "Le discours sur la soi-disant arrogance du Bayern Munich me paraît infondé. J'ai l'impression que l'on est toujours l'arrogant de quelqu'un. En France ou en Espagne, on trouve les Allemands arrogants ; en Allemagne, ce sont les Français que l'on trouve arrogants, etc... Le fait est que le Bayern est une vraie équipe de guerriers, très difficile à jouer, très forte dans les duels et il y a une grosse fierté de notre part à être ici."

Pour lui, le le Bayern est définitivement un grand club : "Notre jeu se rapproche assez de celui de la Juventus, lorsqu'elle remportait le Calcio et la Ligue des champions, s'attirant les compliments de toute l'Europe. [...] On ne bat pas le Real et Manchester, deux des meilleures équipes d'Europe, par hasard."

Reste à battre Valence, autre finaliste malheureux la saison passée contre... le Real, pour entrer dans l'histoire du club bavarois, déjà riche mais jamais close.

Réagir à cet article - Par Yann Peltier


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