Furieux de la blessure de l'attaquant Ousmane Dembélé (28 ans, 57 sélections et 7 buts) avec l'équipe de France, le Paris Saint-Germain réclame la mise en place d'un "nouveau protocole de coordination médico-sportive entre clubs et sélection nationale" auprès de la Fédération Française de Football. Ce lundi en conférence de presse, le sélectionneur des Bleus Didier Deschamps a réalisé une mise au point sur ce dossier.
"Changer le protocole comme le PSG le demande ? Je suis sélectionneur, le protocole, je ne sais pas duquel on parle, et ça signifie quoi transparent ? Ce n'est pas de mon ressort. Il s'est passé ce qu'il s'est passé, je suis surtout triste pour Ousmane et Désiré. Car ils sont blessés et qu'on perd deux éléments importants pour le match de mardi. Après, je l'ai déjà dit et je vais le redire, on a fait les choses d'une manière très professionnelle et progressive, comme on le fait avec tous les joueurs. En prenant en compte les ressentis des joueurs, c'est important. Malheureusement, c'est arrivé et ça concerne deux joueurs du PSG. Le PSG, ce n'est pas notre adversaire, et cela n'a jamais été le cas. Les clubs ne sont jamais nos adversaires, même si on a des intérêts, et c'est normal car j'ai été de l'autre côté de la barrière à un autre moment, qui peuvent diverger. Notre seul adversaire, c'est l'Islande", a commenté le technicien tricolore, avant de répondre aux critiques du PSG sur son staff médical.
"C'est reparti... Je ne vais pas répondre à plus de questions que ça. On ne va pas rentrer dans les détails particuliers. Après, chacun d'entre vous peut avoir des éléments à charge ou à décharge. Je peux répéter ce que j'ai dit : on fait les choses de manière consciencieuse, systématiquement, avec des échanges. Les échanges, ça va des deux côtés, peu importe le club et je ne cite pas spécialement le PSG. Il y a un protocole. Je ne vais pas rentrer dans les détails. Le protocole, tous les joueurs sont censés venir acter leur blessure à Clairefontaine. Est-ce que c'est bien ou pas ? Ce n'est pas moi qui décide, c'est comme ça. Et là j'ai eu deux joueurs, William Saliba et Rayan Cherki, je ne vais pas les faire venir alors qu'on sait pertinemment, car notre médecin a reçu les images des examens, que ce n'est pas possible", a terminé l'ex-coach de la Juventus Turin.