Espagne : Mourinho, Hierro... Iniesta règle ses comptes
Exilé au Japon, au Vissel Kobe, Andrés Iniesta ne garde pas que des bons souvenirs de sa carrière en sélection. En effet, l'ex-international espagnol regrette le rôle néfaste joué par José Mourinho après la Coupe du monde 2010 ainsi que la fin de son aventure avec la Roja sous les ordres de Fernando Hierro.
S'il fallait résumer la carrière internationale d'Andrés Iniesta (34 ans) en une action, nul doute que son but en finale de la Coupe du monde 2010 contre les Pays-Bas (1-0 ap) serait largement suffisant.
Une réalisation pour l'éternité qui a fait du natif de Fuentealbilla le symbole d'une Espagne unie. Une solidarité qui s'est effritée dans les mois qui ont suivi le sacre en Afrique du Sud.
Le rôle néfaste de Mourinho
Pour la légende vivante du FC Barcelone, un homme a tout fait pour «pourrir» l'ambiance au sein de la Roja : José Mourinho. En effet, le Portugais, arrivé au Real Madrid à l'été 2010, a été selon le milieu offensif l'instigateur des énormes tensions entre les joueurs des deux mastodontes de Liga durant trois années. «Il était l'élément-clé de la mauvaise relation qu'il y avait» , a taclé le joueur du Vissel Kobe pour la Sexta TV.
«C'était surréaliste. Ce n'était pas l'habituelle rivalité. Il y avait de la haine. Il cultivait cette ambiance et c'était insupportable. Ça a fait beaucoup de mal à la sélection et aux coéquipiers en équipe nationale» , a regretté l'ex-international espagnol, qui est tout de même parvenu à remporter l'Euro 2012 avec sa sélection en dépit de ces frictions importantes.
Une fin gâchée avec la Roja
Mourinho n'est pas le seul à avoir agacé Iniesta. En effet, le quadruple vainqueur de la Ligue des Champions en veut à Fernando Hierro, nommé sélectionneur intérimaire pour le Mondial en Russie. L'ex-Barcelonais avoue ne pas avoir compris certains de ses choix, qu'il juge discutables. «Ce qui commence mal, d'habitude, se termine mal» , a regretté Iniesta.
«Je ne garde pas de bons souvenirs du Mondial en Russie. Le dernier match a été la cerise sur le gâteau. Je n'ai pas compris la décision de me laisser sur le banc, ni les arguments de Hierro pour la prendre. C'était chiant, car je me fichais de ce qu'il me disait. Tout ce que je voulais, c'était d'entrer sur le terrain. J'étais énervé, imaginez» , a soupiré Iniesta, qui a connu une fin douloureuse avec la Roja en sortant dès les 8es de finale du dernier Mondial.
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