Espagne : mise sous pression par Casillas, la "passoire" De Gea peut compter sur un soutien de taille...
Assailli de critiques ces derniers mois, en particulier après la défaite contre la Croatie (2-3) jeudi en Ligue des Nations, le gardien de l'Espagne, David de Gea, a même vu Iker Casillas ouvrir la porte à un retour en sélection… Mais le Red Devil peut compter sur le soutien total de son sélectionneur Luis Enrique.
Entre David de Gea (28 ans) et la Roja, rien ne va plus ! Auteur d'une Coupe du monde 2018 catastrophique, le gardien de Manchester United a tout de même été maintenu dans le but de la sélection espagnole par le nouveau sélectionneur, Luis Enrique.
Mais le Red Devil vient d'encaisser 6 buts en deux matchs et, même sans commettre de bourde à proprement parler, le dernier rempart n'est pas irréprochable sur 2 des 3 buts encaissées jeudi en Ligue des Nations contre la Croatie (2-3).
Les supporters préfèrent rappeler Casillas...
Qualifié de «passoire» par le quotidien Marca, le natif de Madrid n'a plus la cote auprès des supporters. D'après un sondage publié par le journal AS et qui a rassemblé plus de 100 000 votants, moins de 5% des fans souhaitent son maintien alors qu'un retour d'Iker Casillas (Porto) a la faveur des Espagnols (50%) devant une titularisation de Kepa Arrizabalaga (Chelsea, 40%). Même le gardien numéro 3, Pau Lopez (Betis), récolte un poil plus de voix que l'actuel titulaire (5,14% contre 4,99%)…
Pour fragiliser un peu plus la situation de De Gea, Casillas n'a absolument pas écarté l'idée d'un retour sous le maillot espagnol, lui qui n'a plus été convoqué depuis l'Euro 2016. «Si la sélection m'appelle et me demande de revenir, je serais très content», a lancé le vétéran (37 ans) sur la chaîne de télévision Movistar, vendredi. Dans cette tempête, De Gea peut heureusement compter sur un soutien sans faille et de poids, celui du principal décideur, Luis Enrique. Loin d'accabler son gardien, le technicien s'est insurgé contre les critiques virulentes qui lui sont adressées.
Luis Enrique monte au créneau
«La critique est logique, il faut l'accepter mais quand elles sont dirigées et tournées vers un seul joueur, je trouve ça curieux», a lancé l'ancien coach du FC Barcelone ce samedi en conférence de presse. «Le cas échéant, elles doivent concerner l'ensemble de l'équipe et l'entraîneur, évidemment. Quand elles sont généralisées à une seule personne, je les considère injustes. Si le ballon est arrivé jusqu'à lui, c'est que les autres lignes ont été passées. (…) L'équipe nationale joue différemment de Manchester United. D'autres aspects apparaissent lors de l'évaluation de la performance d'un joueur. Vous devez me comprendre et si ce n'est pas le cas, je m'en fiche, je défends mon équipe à mort.» A priori maintenu (sauf si Luis Enrique fait tourner), c'est un De Gea sous pression qui se présentera dans le but ibère dimanche (20h45) face à la Bosnie-Herzégovine en match amical…
D'après vous, l'Espagne doit-elle changer de gardien numéro un ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans l'espace «Ajouter un commentaire» ...
