PSG : Ballon d'Or, razzia et Bleus... Dembélé veut tout soulever
Loin d'être rassasié, Ousmane Dembélé. Au sortir de la meilleure saison de sa carrière, ponctuée par une Ligue des Champions remportée avec le Paris Saint-Germain, l'attaquant formé à Rennes veut faire encore mieux. Ce sera difficile avec Paris, un peu moins en ce qui concerne l'équipe de France.

Ousmane Dembélé n'est pas du genre à se mettre en avant, et les célébrations de la Ligue des Champions remportée par le Paris Saint-Germain en témoignent.
Quand Marquinhos pousse les supporters présents sur les Champs-Elysées à chanter «Et Ousmane, Ballon d'Or ! Ousmane Ballon d'Or !», l'ailier répond que «le plus important, c'est le collectif» à chaque fois qu'une question sur la prestigieuse récompense lui est posée. Rebelote dans France Football ce samedi.
Son drôle de souhait pour le Ballon d'Or
Car si «Dembouz» aime les projecteurs du stade, «pour donner du plaisir aux gens qui viennent», il n'est pas fan de la lumière. Véritable boute-en-train dans l'intimité, le joueur formé à Rennes est tout l'inverse dans la sphère publique. Et lorsqu'on lui pose une question sur le Ballon d'Or, sa timidité revient au galop. «Possible de le remporter cette année ? J'espère être dans les trente nommés déjà (sourire) !», a-t-il répondu lors d'une longue interview accordée au magazine.
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«J'ai connu des années difficiles avec des blessures, des mauvaises performances aussi... Cette saison, je pense avoir été performant, donc on verra ce qui va se passer. Ce serait exceptionnel d'avoir mon nom dans la liste. Et être l'un des favoris est déjà une grande victoire, même si j'espère le gagner un jour», a poursuivi celui qui n'a jamais fait partie des 30 finalistes depuis le début de sa carrière, à 28 ans. Mais ça, c'était avant. Depuis, Dembélé a trouvé l'axe, et il s'est retrouvé.
Dembélé a faim, et ça se voit
«Depuis le début de la saison, comme je le dis avant chaque match à mon entourage, j'annonce : 'Aujourd'hui, je vais marquer trois buts.' Après, je vais peut-être en marquer un, deux ou zéro. Mais, à chaque match désormais, je me dis qu'il faut que je marque trois buts. Et si c'est un ou deux, c'est bien aussi ! Oui, j'ai encore plus faim, et ça s'est vu», a confirmé l'ex-ailier transformé par Luis Enrique, qui tentera surfer sur la (très) belle vague de la saison 2024-2025 lors du Mondial des clubs.
«Avec le PSG on veut gagner tous les trophées possibles. La Coupe du monde des clubs est un objectif. On doit avoir cette mentalité, c'est ce que le coach nous répète chaque jour. Le président nous l'a dit, il faut continuer à travailler, à gagner des titres avec ce groupe, qui est tout jeune. C'est la mentalité de ce club, l'état d'esprit du coach aussi au quotidien. On a encore quatre ou cinq ans devant nous pour aller prendre un maximum de trophées», s'est projeté Dembélé, qui n'oublie pas non plus les Bleus, avec qui il n'a inscrit que 7 petits buts en 56 sélections.
«Une page à écrire» avec les Bleus
«Rattraper le temps perdu ? Oui, c'est ça, il y a encore une page à écrire chez les Bleus. (…) Dans un an, il y a le Mondial aux États-Unis. J'ai aussi cette volonté de faire quelque chose de grand avec ce maillot. J'ai envie d'être tranchant, d'être un leader sur et en dehors du terrain. Je suis l'un des plus anciens en sélection, il faudra montrer l'exemple», a confié l'ambidextre lors de cette longue interview accordée à France Football, en espérant sans doute recevoir une certaine récompense de la part de la rédaction le 22 septembre…
D'après vous, le Ballon d'Or peut-il échapper à Dembélé ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire»…