Bordeaux : Kahn avance, Gérard Lopez rejette son projet
Intéressé par le rachat des Girondins, Oliver Kahn s'est rapproché de la Métropole et de la mairie de Bordeaux. L'Allemand a fait bonne impression lors de ses entretiens. Mais le propriétaire du club aquitain Gérard Lopez s'oppose déjà à son projet.

L'image a pas mal circulé sur les réseaux sociaux. Dès jeudi, Oliver Kahn a été aperçu en terrasse d'un hôtel à Bordeaux. Et ce n'était pas en tant que simple touriste.
Accompagné par l'ancien patron marseillais Jacques-Henri Eyraud, l'Allemand avait rendez-vous le lendemain avec la présidente de la Métropole Christine Bost, puis avec le maire Pierre Hurmic.
Kahn a séduit
Résultat, l'homme d'affaires intéressé par le rachat des Girondins a fait bonne impression. Ses interlocuteurs ont publiquement évoqué un projet sérieux même s'il n'est absolument pas avancé. Pour le moment, Kahn n'a formulé aucune offre ni même entamé la moindre négociation avec le propriétaire Gérard Lopez. Ce n'est pas le moment puisque Bordeaux, en redressement judiciaire depuis l'été dernier, espère renégocier sa dette estimée à plus de 110 millions d'euros pour la ramener à 25-30 millions d'euros, nous apprend L'Equipe.
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Lors de sa prochaine audience prévue le 18 mars, le club aquitain devra présenter au tribunal de commence un plan économique suffisamment crédible, en attendant son passage devant la DNCG. Kahn a donc tout intérêt à observer ces étapes importantes, pendant que les Marine et Blanc, actuels leaders de leur groupe, peuvent envisager la montée en National en s'appuyant sur une ferveur inattendue étant donné le contexte. Un paramètre forcément positif pour Kahn qui devra néanmoins composer avec l'hostilité d'un Gérard Lopez uniquement en quête d'un actionnaire minoritaire afin de poursuivre son projet sportif.
Gérard Lopez n'est pas vendeur
«Pour qu'il y ait une vente, il faut un vendeur et Gérard Lopez n'a pas l'intention de vendre aujourd'hui, a répondu l'entourage de l'Hispano-Luxembourgeois à l'AFP. Ce n'est pas aux élus locaux de prendre cette décision. Gérard Lopez souhaite garder la main. De ce que l'on comprend de ce plan-là, on a deux personnes (Kahn et Eyraud, ndlr) qui représentent des investisseurs et qui n'investissent pas leur propre argent, comme GACP (ancien propriétaire du club). Et à Bordeaux, on connaît le risque.»
De la part d'un dirigeant qui a contribué à la chute du FCGB de la Ligue 1 au niveau amateur, cette dernière remarque fera sourire les supporters favorables à son départ. Il n'empêche que l'ex-patron du LOSC reste le décideur final et peut très bien privilégier l'un des autres investisseurs intéressés. Le quotidien sportif cite d'autres potentiels repreneurs plus discrets comme le fils de Jean Gallice, ancien attaquant des Marine et Blanc (1971-1977), soutenu par un fonds anglais. Preuve que Bordeaux reste attractif.
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