Les cookies nous permettent de personnaliser le contenu et les annonces, d'offrir des fonctionnalités relatives aux médias sociaux et d'analyser notre trafic. Nous partageons également des informations sur l'utilisation de notre site avec nos partenaires de médias sociaux, de publicité et d'analyse.
En savoir plus OK
Top Déclarations : Zidane déteste Materazzi à vie, Tevez couperait bien une jambe de Terry, Erding perso...
Par Nicolas Lagavardan - Top Declarations, Mise en ligne: le 06/03/2010 à 10h13
Taille du texte: Email Imprimer Partager:

Au menu du Top Déclarations cette semaine, les supporters violents du PSG et l'équipe de France ont largement capté l'attention. Mais c'est Zinedine Zidane qui occupe le sommet avec sa non demande de pardon. Tevez conseille à Terry d'éviter l'Argentine, Baup tacle Erding, le casse de Brice, Liza, Savidan... Découvrez les phrases choc de la semaine.

Top Déclarations : Zidane déteste Materazzi à vie, Tevez couperait bien une jambe de Terry, Erding perso...
Materazzi n'a eu besoin que d'une photo pour répondre à Zidane

Chaque samedi, Maxifoot vous propose de faire le tour des dix déclarations de la semaine qu'il ne fallait pas manquer. Du sérieux et du moins sérieux pour connaître le meilleur des petites phrases des acteurs du ballon rond. Découvrez le classement de toutes les déclarations qui ont fait les choux gras de la presse cette semaine.

1. Z. Zidane – «Demander pardon à Materazzi, je ne peux pas. Jamais, jamais ! Ce serait me déshonorer, je préfère mourir»

Zinedine Zidane, l'auteur du coup de boule en finale du Mondial 2006 qui a fait le tour du monde, a sa fierté : «Je demande pardon au football, aux supporters, à l'équipe... Après le match, je suis entré dans le vestiaire et je leur ai dit : Pardonnez-moi ! Cela ne change rien mais je vous demande pardon. Mais à lui (Materazzi) je ne peux pas. Jamais, jamais... Ce serait me déshonorer, je préfère mourir. Si ça avait été Kakà, un type normal, un type sympa, bien sûr que j'aurais demandé pardon. Mais à ce type là... Je n'ai pas pu me contenir. Parce qu'en plus, ce n'est pas une excuse, mais ma mère était malade, elle était à l'hôpital. Les gens ne le savaient pas, mais c'était un mauvais moment. Plus d'une fois ils ont insulté ma mère et je n'ai rien dit. Mais là...»

La réponse de Materazzi a été concise : une photo montrant ZZ passer tête basse à côté de la Coupe du monde après son exclusion.

2. C. Tevez – «Dans mon quartier, si un mec fait ça, il n'a plus de jambes. Ou pire, il se fait descendre. En Argentine, Terry n'aurait pas survécu»

L'ami de Wayne Bridge et attaquant de Manchester City, Carlos Tevez s'est une nouvelle fois montré très sévère à l'encontre du défenseur de Chelsea, John Terry, coupable d'avoir détourné la femme de Bridge du droit chemin : «Dans mon quartier Ejercito de los Andes, si un mec fait ça, il n'a plus de jambes. Ou pire, il se fait descendre. En Argentine, Terry n'aurait pas survécu à tout cela. Franchement, cela ne se fait pas de faire cela à un coéquipier. Terry n'a aucune morale.»

Avec Carlos Tevez, Wayne Bridge dispose enfin d'un ami vraiment fidèle.

3. E. Baup – «Erding est un joueur qui joue pour lui et ses statistiques. (…) C'est le ressenti de ses coéquipiers, ils lui reprochent»

Pour l'ancien entraîneur Elie Baup, la prestation de Mevlut Erding au Parc des Princes face à l'OM est significative de son jeu jugé trop égoïste : «C'est un joueur qui joue pour lui et qui cherche avant tout à améliorer ses statistiques. Il joue pour ça, avoir des buts et des passes décisives au compteur. Voilà le problème. C'est le ressenti de ses partenaires. Ses coéquipiers lui reprochent et c'est un souci pour le collectif.»

S'il avait converti ses occasions, la polémique n'existerait pas. Mais peut-on réellement reprocher à un avant-centre de chercher le but à tout prix ? Avec Pauleta à Bordeaux, Baup ne s'en était pas plaint…

4. B. Hortefeux – «Il n'y a pas de mot assez fort pour les caractériser. Ils s'entretuent, ce sont des énergumènes, des cinglés, des fous»

Les ministres n'y vont pas par quatre chemins pour qualifier le comportement déviant de certains supporters du Paris Saint-Germain. «Débiles» pour la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie, «fous» pour le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux : «Il n'y a pas de mot assez fort pour les caractériser. Ils s'entretuent, ce sont des énergumènes, des cinglés, des fous.»

Après les mots, Hortefeux passera-t-il aux actes pour empêcher ces «fous» de sévir à nouveau ?

5. B. Lizarazu – «La défense est trop fragile (…) les milieux n'ont pas la maitrise technique. (…) Ce qui m'a ennuyé, c'est l'incapacité offensive»

Bixente Lizarazu dresse un bilan peu flatteur du jeu de l'équipe de France après le match calamiteux contre l'Espagne : «La comparaison a été accablante. Del Bosque a changé six joueurs sans que jamais le style de son équipe ne soit modifié. Côté français, l'impression est restée la même : l'équipe n'a toujours pas d'idée directrice. Elle ne peut pas être une équipe de contre, car sa défense est trop fragile. Elle ne peut pas non plus espérer jouer à l'espagnole en déplaçant l'adversaire, car ses milieux de terrain n'ont pas la même maîtrise technique. Ce qui m'a le plus ennuyé dans ce match, c'est l'incapacité offensive. Chacun est resté dans son coin, sans mouvement, sans intention, sans âme... Depuis six ans, Raymond Domenech n'a pas fait progresser son équipe et sa responsabilité est en partie engagée.»

De la défense à l'attaque en passant par le milieu, les Bleus ont faux sur toute la ligne.

6. R. Yade – «Le jeu n'est pas bon (…) Domenech n'arrive pas à en faire une équipe. (…) A la FFF ils se cachent sous la table»

La secrétaire d'Etat aux Sports, Rama Yade, s'en est pris à Raymond Domenech et à la FFF après France-Espagne : «C'est regrettable de voir ce jeu qui n'est pas bon, d'observer qu'on a de belles individualités mais que le sélectionneur n'arrive pas jusqu'à présent à en faire une équipe. Il y a un problème de communication. Les effets de la main de Thierry Henry contre l'Irlande, la question des primes, le choix du futur sélectionneur, cela a donné le sentiment d'une communication manquant de maîtrise. A la FFF, ils se cachent sous la table, en espérant que l'orage va passer. Ils ne sont pas paranos, mais ils se disent juste : à quoi bon ? La FFF doit réfléchir sur ses choix, sur sa communication, sur la manière de bâtir une équipe, avec une vision, avec la constitution d'un groupe solidaire. Il faudra après la Coupe du monde renouveler toute l'organisation, revoir les modes de fonctionnement, revoir les modes de communication, il faudra rebâtir une équipe.»

La com' d'Escalettes n'est pas bonne, c'est une évidence. Qu'en est-il de celle de Yade, ses propos ont-ils pour ambition d'améliorer la situation à trois mois du Mondial, ou de gonfler sa popularité en surfant sur la vague anti-Domenech et anti-FFF ?

7. S. Savidan – «Henry n'a pas le caractère pour rameuter les troupes, à part applaudir la passe d'un collègue. Moi ça me saoule»

Connu pour son franc-parler, Steve Savidan ne mâche pas ses mots quand il évoque l'attitude du capitaine des Bleus Thierry Henry sur le terrain : «Actuellement, il n'a pas le caractère pour rameuter les troupes, à part applaudir la passe d'un de ses collègues. Moi, voir un joueur applaudir, ça me saoule à un moment donné. Aujourd'hui, il faut avancer.»

Pointé du doigt par la terre entière depuis son réflexe contre l'Irlande, sifflé par le Stade de France, critiqué par Savidan, le capitaine Henry aurait bien besoin d'une main tendue pour l'aider à se relever.

8. G. Coupet – «Qu'ils s'affrontent, soit, mais qu'ils établissent au moins des règles. (…) A l'heure actuelle, je n'amènerai pas mes enfants au Parc des Princes.»

Interrogé sur les derniers évènements extra-sportifs du PSG, le gardien parisien Grégory Coupet en appelle aux autorités supérieures et demande aux hooligans de fixer des règles : «Qu'ils s'affrontent, soit, mais qu'ils établissent au moins des règles. Quand un gars est au sol, ça suffit. Ça n'a rien de courageux de s'acharner à dix sur un mec à terre. Le PSG n'a rien à voir là-dedans. C'est une histoire de suprématie de rue. Il faut que la France règle ce problème comme l'Angleterre a su le faire avec ses hooligans. Monsieur Leproux (le président du PSG) a fait preuve de beaucoup de courage et de poigne en commençant à prendre des mesures contre tout cela (...) Moi, je sais qu'à l'heure actuelle, je n'amènerai pas mes enfants au Parc des Princes.»

Comme en plus le PSG ne gagne pas, il n'est, en effet, vraiment pas utile d'amener ses enfants au Parc.

9. C. Karembeu – «C'est alarmant. Très décevant, sans entrain, sans allant, sans volonté. On n'a pas senti l'âme ni le jeu ni de leader. C'est raté.»

Champion du monde 1998, Christian Karembeu a vu le même match que l'immense majorité des observateurs du football, mercredi soir entre la France et l'Espagne : «On a été très décevants, on n'a pas senti l'âme d'une équipe, ni le jeu pour déstabiliser l'un des favoris de la prochaine Coupe du monde. C'est alarmant. Avec un tel sparring-partner, on pouvait démontrer qu'on avait des qualités, c'est raté. On a été sans entrain, sans allant, sans aucune volonté. Il n'y a pas de leader dans ce schéma. Personne ne donne l'impression de savoir dans quelle ligne il joue. Raymond Domenech a convoqué beaucoup de joueurs, qu'il n'a pas fait jouer. On reste vraiment sur notre faim.»

Inutile de dire que Christian Karembeu ne voit pas comment les Bleus pourraient gagner la Coupe du monde.

10. D. Deschamps – «Ils ont été là-bas et ils n'ont pas joué, on peut s'étonner (…) Cheyrou a été sélectionné mais il n'est pas international»

L'entraîneur de l'OM Didier Deschamps s'est étonné que Raymond Domenech ait convoqué deux de ses joueurs, Benoît Cheyrou et Hatem Ben Arfa pour ne pas les faire jouer contre l'Espagne : «J'entendais dire que c'était une des dernières chances avant le Mondial de voir des joueurs à l'oeuvre mais aussi que c'était risqué dans un tel match. Ils ont été là-bas et ils n'ont pas joué. Ce sont des choix de sélectionneur mais on peut s'étonner qu'ils n'aient pas joué. Concernant Benoît, le sélectionneur a dû le voir à l'entraînement mais pas en situation de jeu… A lui d'être très bon avec l'OM mais c'est dommage qu'il n'ait pas eu le plaisir d'être acteur car il a été sélectionné mais n'étant pas entré en jeu, il n'est pas international.»

Domenech est-il pervers au point de laisser enfin entrevoir la lumière à un joueur boudé pendant des années, avant de lui refermer la porte sous le nez ?

C'est sur ce questionnement de Didier Deschamps que se termine le Top Déclarations de la semaine. Rendez-vous dès samedi prochain pour un nouveau numéro !



Taille du texte: Email Imprimer Partager:




Publiez un commentaire avec votre compte Facebook, Yahoo, Hotmail ou AOL   AIDE
Pour signaler un abus, contactez
Ajouter un commentaire ... Les insultes sont passibles d'une amende de 12.000€ et jusqu'à 45.000€ pour les injures racistes, homophobe, handiphobe ou sexiste. N'oubliez pas que vos messages ici sont publics et qu'en cas de plainte votre identité réelle peut être révélée à la justice.
Pour afficher les commentaires Facebook, vous devez être connecté à Facebook



 
 

Actu et transferts 24h/24

Les + populaires du moment



Les VIDEOS populaires du moment



Ça a fait le buzz depuis 7 jours


 A SUIVRE
Le meilleur effectif
LIGUE 1
mi-saison
2023-24
TOP 10
transferts
en Ligue1

mi-saison 2023-24
TOP 15
PEPITES
jeunes de Ligue 1
Classements des
BUTEURS

en EUROPE
Indice MF :

l'état de
FORME
des clubs en europe
Les FRANCAIS à

l'ETRANGER
Qui joue ?
Qui marque ?


MASQUER LA PUB