Les troupes de Raymond Domenech sont promises à l'enfer mercredi soir au Stade de France. Face à l'armada espagnole en pleine confiance, les Bleus décriés et diminués ne partent pas favoris. Fernando Torres et ses coéquipiers sont bien décidés à en profiter pour se venger du Mondial 2006.

Fernando Torres mènera l'attaque espagnole au Stade de France

Diminuée par les blessures nombreuses et qualifiée laborieusement pour le Mondial alors que le voisin ibérique marche sur l'eau depuis deux ans, l'équipe de France ne sera pas favorite mercredi soir au Stade de France contre l'Espagne. Les lecteurs de Maxifoot sont d'ailleurs pessimistes quant aux chances des Bleus de s'imposer lors de ce match amical (22,9% prédisent une victoire française, 20,6% un match nul et 56,4% une victoire espagnole). La tendance donne peu de chances aux troupes de Raymond Domenech face à l'invincible armada de la Roja qui sera au complet pour l'occasion.

F. Torres – «on est très motivés»

Personne ne serait surpris si le leader du classement Fifa (devant le Brésil, la France est 7ème) s'imposait en terres françaises mercredi. A commencer par l'attaquant vedette de Liverpool et de la sélection d'Espagne, Fernando Torres (25 ans, 71 sélections et 23 buts), prêt à croquer les coéquipiers de Thierry Henry. «On a très envie de jouer contre eux, encore plus depuis qu'ils nous ont éliminés du dernier Mondial. On est toujours très motivés contre eux» , a-t-il indiqué. «Depuis le dernier Euro, ils doivent nous regarder de manière différente» , s'est satisfait Torres ce lundi en conférence de presse.

Les Bleus sont prévenus, la Roja vient pour gagner. Mais au-delà du prestige et de la confiance qu'engrangeraient les Tricolores en cas de succès face au champion d'Europe en titre et principal favori pour la victoire finale en Afrique du Sud, gagner ce match amical est-il vraiment important ? Il fut un temps où les Tricolores étaient champions du monde des matchs amicaux. Vint ensuite celui des victoires qui comptent. En 2006 lors des huitièmes de finale du Mondial, les Bleus n'étaient pas non plus favoris…

Les sélections :

France : Hugo Lloris (Lyon), Steve Mandanda (Marseille), Cédric Carrasso (Bordeaux) - Jean-Alain Boumsong (Lyon), Michaël Ciani (Bordeaux), Julien Escudé (FC Séville, Espagne), Aly Cissokho (Lyon), Patrice Evra (Manchester Utd), Bacary Sagna (Arsenal), Rod Fanni (Rennes), Adil Rami (Lille) - Lassana Diarra (Real Madrid), Yoann Gourcuff (Bordeaux), Moussa Sissoko (Toulouse), Jérémy Toulalan (Lyon), Benoît Cheyrou (Marseille), Florent Malouda (Chelsea) - Nicolas Anelka (Chelsea), Hatem Ben Arfa (Marseille), Franck Ribéry (Bayern Munich), Thierry Henry (Barcelone), Sidney Govou (Lyon), Loïc Rémy (Nice), Louis Saha (Everton)

Espagne : Iker Casillas (Real Madrid), José Manuel Reina (Liverpool), Diego Lopez (Villarreal) - Raul Albiol (Real Madrid), Sergio Ramos (Real Madrid), Alvaro Arbeloa (Real Madrid), Joan Capdevila (Villarreal), Gerard Piqué (FC Barcelone), Carles Puyol (FC Barcelone), Carlos Marchena (Valence) - Xabi Alonso (Real Madrid), Cesc Fabregas (Arsenal), Sergio Busquets (FC Barcelone), Xavi (FC Barcelone), Andrés Iniesta (FC Barcelone), Marcos Senna (Villarreal) - Daniel Güiza (Fenerbahçe), Juan Manuel Mata (Valence), David Silva (Valence), David Villa (Valence), Alvaro Negredo (FC Séville), Jesus Navas (FC Séville), Fernando Torres (Liverpool).