Apres s'être confié sur sa passion du ballon rond hier, Eric Cubilier a accepté de se confier dans le "36" de Maxifoot sur sa vie hors des pelouses. Et si le FC Metz éprouve les pires difficultés cette saison et se morfond en queue de classement, l'ancien défenseur du PSG et de Monaco n'a pas perdu son sourire et accepté avec gentillesse de se prêter aux questions décalées de Maxifoot.

Chaque semaine, retrouvez sur Maxifoot des interviews surprenantes et décapantes des principaux acteurs du foot où vous apprendrez tout sur leur vie hors des pelouses du championnat. Les interviews que l'on appelle les «36 de Maxifoot» (qui se prononcent les trente-sissssssss) sont découpées en deux parties : côté terrain, et côté privé.

Latéral droit expérimenté qui a bourlingué dans de nombreux clubs de Ligue 1 (Monaco, Nice, Nantes, PSG), Eric Cubilier est bien placé pour expliquer les petits a coté de la vie de footballeur. Et en plus il l'a fait avec le sourire !

1/ Qu'est-ce que tu fais en général après un match ?

Je mange ! (rires) Soit je rentre à la maison, soit je vais manger au resto avec ma femme. Non, je ne vais plus trop dans les bars maintenant. C'était différent quand je jouais dans le Sud car j'avais des potes, de la famille, mais là, ce n'est plus trop d'actualité. Et c'est encore plus vrai compte tenu de nos résultats car quand tu viens de te prendre une branlée, tu n'as pas non plus envie d'aller faire la fête mais de rentrer te cacher chez toi (rires).

2/ Ta meilleure émission TV ?

Il y en a plusieurs mais si tu n'en veux qu'une seule, ce sera «Zone interdite» , sur M6.

3/ Ton film préféré ?

Là aussi il y en a plein ! On va dire «Gladiator» .

4/ Ton plat préféré ?

Attend, il y a ma femme à côté, il ne faut pas que je dise de conneries (rires). C'est le gratin de pâtes de ma femme (rires) ! Bon de toute façon, j'adore les pâtes en général mais il faut dire que son gratin, c'est quand même un truc à ne pas rater (rires) !

5/ Le groupe (ou la musique) qui te fait vibrer ?

En ce moment, j'écoute beaucoup Mary J. Blige, tu connais ? Mais en règle général, j'écoute vraiment de tout, je ne suis pas enfermé dans un style de musique particulier.

6/ Si tu n'avais pas été footballeur, quel métier aurais-tu aimé exercer ?

Pas grand chose (rires). Franchement, je ne sais pas vraiment, mais j'aurai tenté de rester dans le sport. Tu sais, moi j'ai arrêté l'école après la seconde donc dès que je suis entré au centre de formation de Nice, j'ai tout misé sur le foot… et je ne regrette pas !

7/ T'es plutôt PES ou Poker ?

Je suis plutôt poker. Je me souviens qu'à Nantes, on se faisait plein de partie avec mon pote Fabien (Barthez, ndlr), Mauro Cetto et Capoue. Mais je ne me prenais que des branlées car ils sont balezes les mecs (rires) ! Fabien ? Et bien écoute il est à Toulouse en ce moment. Non, il n'a toujours pas arrêté «officiellement» sa carrière, il est stand by je pense. Ouais, à mon avis, si on lui propose un truc sympa, il remet les gants de suite. Attention, je te dis juste mon sentiment, on n'en a parlé ensemble récemment, mais le connaissant, il pourrait repartir pour un tour. Ce serait sympa quand même non ?

8/ Tu roules dans quoi comme voiture ?

Porsche Cayenne, la classe (rires).

9/ Comment vis-tu ta notoriété dans la rue ?

Bien, c'est tranquille pour moi ici. Mais de façon générale, je n'ai jamais eu de soucis avec les supporters, bien au contraire. Je me souviens avoir reçu souvent des petits cadeaux de leur part pour mon anniversaire, une petite carte ou un truc dans le genre, c'est pas grand chose mais cela fait toujours super plaisir.

10/ La plus grosse bêtise que tu ais faites en tant que gamin ?

Je me souviens qu'à 8 ans, je me suis fait griller en train de voler dans la boulangerie (rires). Non, mais ce n'est pas ça le pire. Le truc, c'est que quand la boulangère m'a grillé, elle a direct appelé ma mère qui bossait dans la pharmacie juste à côté ! Donc elle a payé les bonbons que j'avais piqué… mais plus que ça, c'est la honte que j'ai mis à ma mère dans le quartier qui était terrible…

11/ Ce que tu regardes en premier chez une femme ?

Son mec ! (Rires) Non, je déconne, n'écris pas ça hein (rires) ! On va dire ses yeux. Comment ça c'est hypocrite ! Tu veux qu'on parle physique c'est ça ? (rires)

12/ La plus jolie femme du monde à tes yeux ?

La mienne ! Bon ok, je comprends (rires)… alors on va dire Angelina Jolie… non attend, met plutôt Monica Bellucci, elle est magnifique cette nana !

13/ Zidane dominait le football par son aisance technique. Quelle est ta technique de drague qui marche à tous les coups ?

Ou la la, mais cela fait super longtemps que je me suis marié moi ! Avant ? Disons que quand j'étais au centre de formation, ce n'était pas trop difficile… (rires). Bah oui, on savait très bien que les filles kiffaient les footballeurs donc on en profitaient ! T'aurais fait quoi toi à ma place ? Voilà, on est d'accord (rires) !

14/ Au lit, tu es plutôt meneur de jeu à la Zidane ou tu temporises à la Karembeu ?

Moi, je suis meneur de jeu, c'est clair et net, pas de discussion possible (rires) !

15/ A quel âge ta première fois ?

J'avais 14 ans et demi. Et oui, j'étais un précoce moi ! Oui c'est un bon souvenir car je suis resté longtemps avec la fille après. Ouais ouais, je sais encore ce qu'elle fait…

16/ Le plus joli cadeau fait à une femme ?

Récemment, j'ai offert une super belle montre à ma femme et elle a adoré, vraiment. Mais de toute façon, elle n'est pas très difficile (rires) !

17/ Ton plus gros défaut qu'on te reproche souvent ?

Je suis un gros râleur. Oui sur le terrain, j'essaye d'arrêter de tout le temps me plaindre ou de tout le temps lever les bras, histoire de prendre moins de cartons. Dans la vie ? Non, là je ne fais pas d'effort (rires) !

18/ Tu fais quoi ce soir ?

Et bien là, je vais d'abord finir mes courses. Non, ne t'inquiète pas, c'est ma femme qui gère, moi je suis derrière et je pousse le caddie en discutant avec toi (rires) ! Et puis après, on va rentrer tranquillement à la maison, se faire un bon petit repas puis soirée DVD !

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Formé à Nice où il découvre le monde professionnel en Ligue 2, Eric Cubilier découvre ensuite la Ligue 2 à quelques kilomètres de chez lui, à Monaco. Après deux saisons pleines sur le Rocher, il pose ses valises du côté du PSG. Une expérience peu concluante qui l'amène à partir à Lens, puis à revenir à Monaco pour une saison, avant de tenter le pari nantais la saison dernière. Et cette année, ce latéral droit explosif a accepté d'apporter toute son expérience au FC Metz dans sa lutte pour le maintien.