Cette semaine, le TOP déclarations revient sur les regrets de Darcheville, les révélations de Cascarino, la peur d'Abidal, la nouvelle consécration de Zidane, l'amer constat d'Hemdani...

Maxifoot vous recense un listing des dix déclarations les plus intéressantes, pertinentes, ou originales de la semaine. A ne pas manquer pour avoir un œil complet sur toute l’actu de la semaine !

Jean-Claude Darcheville (Bordeaux)

Suite à son penalty manqué en fin de match face à Paris samedi (défaite des Bordelais 2-1), l'attaquant des Girondins, Jean-Claude Darcheville a regretté avoir tenté un tel geste (une Panenka) lors d'un moment aussi décisif. Dans des propos recueillis par l'AFP, le joueur fait son méa-culpa. «Regretter mon geste ? Évidemment, piquer la balle comme ça ! C'est de ma faute. Je l'ai déjà dit à mes partenaires et à mes dirigeants. Le point du match nul, c'est moi seul qui le perds...» On peut noter qu'après cette tentative loupée, de nombreux Parisiens sont venus réconforter le Guyanais. Belle sportivité !

Tony Cascarino (ancien joueur de l'OM)

Chroniqueur pour le journal britannique The Times, l'ancien avant-centre de l'OM, Tony Cascarino a fait des révélations cette semaine sur des injections suspectes qu'il aurait reçu du temps où il jouait pour l'équipe olympienne. Incriminant directement l'ancien président du club, Bernard Tapie, Cascarino décrit les pressions qu'il aurait subi afin qu'il accepte ces injections. «J'ai reçu de manière répétée des injections à Marseille. Je me raccroche à l'espoir que c'était légal. Mais je suis sûr à 99% que ce n'était pas le cas. Quel que fut le produit, mes performances se sont améliorées. Tapie m'avait fait clairement comprendre que ma place dans l'équipe dépendait de ma docilité (...) Il (Tapie) jubilait lorsqu'un nouveau joueur était sur le point de recevoir sa première injection et que, maillot relevé, il attendait que le pistolet doté de vingt seringues soit appliqué sur le bas de son dos.»

Zinedine Zidane (Real Madrid)

Élu pour la troisième fois de sa carrière, meilleur joueur mondial par les entraîneurs, le meneur de jeu des Bleus, Zinedine Zidane semble ne pas se lasser de toutes ces récompenses. Interrogé par l'AFP, concernant cette nouvelle distinction, le joueur du Real ne cache pas sa joie. «A chaque fois que l'on gagne un trophée, c'est le même plaisir pour moi mais aussi pour mes proches. Cela valait de toute façon la peine de venir à Bâle. Et puis, cela m'a permis d'entendre Ronaldo dire que je méritais ce trophée, alors que je le considère comme un phénomène.» Maxifoot se joint à tous les entraîneurs qui ont voté pour Zidane, car ce joueur est vraiment extraordinaire.

Philippe Mexès (Auxerre)

Très critique envers son entraîneur, Guy Roux, lors de la crise traversé par Auxerre en octobre, le défenseur central, Philippe Mexès est revenu sur ces propos dans l'Equipe. Bien que très décrié à la suite ses différentes déclarations, il semble les assumer totalement. «Il ne faut pas vivre de regrets. Aujourd'hui, c'est du passé. Mais, j'en ai pris plein la tête. Les supporters, tout le monde, s'est mis sur mon dos. Après un match à domicile, on m'a traité de con, de grosse tête. Ils étaient quarante après moi. C'était gratuit. Heureusement, j'ai les épaules larges. Aujourd'hui, on gagne : ils ont oublié ! C'est dommage d'en arriver là pour du foot. Mais moi, je ne changerais pas. Je suis franc. Je dis ce que je pense. Même si cela ne fait pas plaisir.»

Bruno Basto (Bordeaux)

Avant le match qui a opposé Paris à Bordeaux samedi soir (2-1), le défenseur latéral bordelais, Bruno Basto, avait appelé son ami, Pauleta qui a rejoint le PSG cet été. Interrogé par l'Equipe sur la teneur des propos entre les deux hommes, le défenseur portugais a décrit l'état d'esprit du buteur parisien avant ses retrouvailles avec son ancienne équipe. «Je l'ai au moins une fois par semaine au téléphone et je peux vous dire que ça va être très spécial pour lui. C'est normal qu'il ait la nostalgie de Bordeaux; tout le monde l'aimait, ici. Il va tout faire pour gagner, bien sûr, mais il a quelque chose de Bordeaux dans son coeur, pour toujours.» L'histoire retiendra que Pauleta a marqué le but de la victoire pour Paris.

Vedran Runje (Olympique de Marseille)

Interviewé par France Football concernant son probable départ à la trêve, le gardien croate Vedran Runje a expliqué qu'il était toujours marseillais et qu'il comptait sur la possible éviction de son entraîneur, Alain Perrin, au mercato pour tenter de retrouver sa place au sein du club. «Pour moi, actuellement, seul Marseille compte. C'est évidemment la première fois de ma carrière que je vis une situation pareille, où quelqu'un essaie de me virer. Mais je suis quelqu'un de têtu et je suis prêt à patienter et à résister. Et puis, c'est peut-être lui qui partira avant moi ? C'est pourquoi je ne me prends pas la tête avec toutes ces questions. Selon moi, il y a beaucoup plus de chance que je sois sous le maillot marseillais à la reprise de la trêve, en janvier, qu'ailleurs.»

Gennaro Gattuso (Milan AC)

Dans une information Reuters de jeudi, le milieu de terrain du Milan AC, Gattuso a remis en cause l'attribution du titre de meilleur joueur FIFA de l'année. Sans enlever le moindre talent à Zidane, cette attribution, ne relève pas, selon lui, que du domaine sportif. «Avec tout le respect que je dois à Zidane, qui est sans doute l'un des meilleurs joueurs du monde, si je considère cette saison je me dis : Et alors ? Si la récompense doit être attribuée en fonction du talent pur, alors Diego Maradona aurait dû la recevoir chaque année de sa carrière. Sur quoi ces entraîneurs fondent-ils leur jugement ? Mais est-il possible que j'aie recueilli une voix et que personne ne se soit prononcé pour Francesco Totti ? Ces distinctions n'ont plus aucune crédibilité. C'est plus une affaire de sponsors que de valeur pure et de résultats sur le terrain.» Il est vrai que certains joueurs dont les performances ont été vraiment très bonnes cette année ont été légèrement oubliés.

Noël Le Graët (président de Guingamp)

Cette semaine le président de Guingamp, Noël Le Graët est revenu sur ses déclarations suite à la défaite de son équipe face au Mans dans France Football. Loin d'atténuer ses propos, il renchérit même en critiquant encore plus vivement ses recrues. «Si j'étais cynique, je vous répondrais qu'on les verra à l'oeuvre en L2, l'an prochain, mais je n'ai pas le coeur à en rire. On attendait mieux d'eux, individuellement et collectivement. Je ne vais pas entamer ici un «jeu et joueurs» , mais un Dagano a besoin d'aller se changer les idées à la CAN en janvier, un Cabanas a intérêt à se bouger, s'il veut aller avec les Suisses à l'Euro 2004, Fuentes n'a pas fait oublier Nestor Fabbri, Goussé est très moyen avec ses quatre buts. La mayonnaise n'a jamais pris. La preuve, on a dû faire trois bons matches depuis le début; la cohésion, la complémentarité n'y sont pas. Ils n'ont pas justifié non plus leur prétendue qualité.» Dur, dur...

Eric Abidal (Lille)

Mis en garde à vue cette semaine dans une affaire de trafic de drogue, le joueur de Lille, Eric Abidal a été innocenté ces derniers jours. Bien que n'ayant rien à se reprocher, le joueur a confié, dans l'Equipe, avoir peur d'être catalogué. «Je pensais surtout à ma famille et à ma fiancée. Même si je savais que mes proches me connaissaient et n'avaient pas de doute sur mon innocence, je ne pouvais m'empêcher d'avoir peur qu'on me colle une étiquette et qu'ils en souffrent. Quand le juge m'a libéré et que je suis sorti, j'avais l'impression que les gens me regardaient bizarrement.» Maxifoot tient à apporter tout son soutient à ce joueur de très grande classe.

Brahim Hemdani (Olympique de Marseille)

Suite à la nouvelle défaite des Marseillais en Coupe de la Ligue face à Sochaux (1-0), le milieu de terrain olympien, Brahim Hemdani a déclaré à la fin du match dans des propos recueillis par l'Equipe que l'OM ne remporterait probablement aucun trophée encore cette année. «Avec la Coupe de France, nous visions une victoire en Coupe de le Ligue et il ne nous reste donc plus qu'une seule possibilité au niveau national. Cette élimination n'est pas la faute à pas de chance, nous vivons des moments difficiles en ce moment et comme chaque année, ce sera dur d'enrichir le palmarès de l'OM...» Un constat bien amer, mais qui pourrait être bouleversé par un mercato réussi.

Merci et à la semaine prochaine !