Cette semaine, le TOP déclarations revient sur les rebondissements de l'affaire Rivaldo, la possible venue de Barthez au PSG, le coaching de Perrin, la joie de Morientes, la déception de Coupet...

Maxifoot vous recense un listing des dix déclarations les plus intéressantes, pertinentes, ou originales de la semaine. A ne pas manquer pour avoir un œil complet sur toute l’actu de la semaine !

Rivaldo (Milan AC)

Vendredi, Rivaldo et le Milan AC avaient annoncé la rupture de contrat du joueur. Les jours suivants, de multiples destinations pour le Brésilien étaient évoquées. Lui même, avouait, dans l'hebdomadaire dominical écossais Sunday Herald, vouloir jouer à Chelsea. « A Chelsea il me serait très facile de m'intégrer rapidement car il y a déjà beaucoup de stars et j'en connais quelques unes personnellement. Ce serait probablement le choix le plus facile pour moi car si j'ai de bons partenaires qui savent comment je joue je pourrais, littéralement, garantir le succès. » Mardi, l'administrateur délégué du Milan AC, Adriano Galliani annonçait que finalement Rivaldo restait au club jusqu'en décembre. Un feuilleton à rebondissements que Maxifoot tenait à vous faire vivre !

Gervais Martel (président du RC Lens)

Après la large défaite de Lens à Lyon (4-0), le président lensois a réagit plutôt durement mais objectivement sur le site officiel du club. « On a été battus par une équipe lyonnaise qui nous a dominé dans tous les compartiments. Il faut savoir reconnaître que l'adversaire était meilleur. Il y a des domaines où, d'habitude, on est meilleur, tel les duels, et aujourd'hui, pendant vingt minutes, on a laissé jouer les Lyonnais... On a été battu par une grande équipe. Il n'y avait pas photo. Nous n'étions pas au niveau. »

Francis Graille (président du PSG)

Invité lundi soir sur l'antenne d'Europe 1, le président du PSG, Francis Graille avait évoqué la possible venue de Fabien Barthez suite à la blessure de Lionel Letizi. « Tout cela n'est qu'un hasard, mais c'est vrai que je le connais et qu'on s'entend bien. Il y a eu des contacts à la demande du joueur, mais il faudrait beaucoup de circonstances particulières pour que ça se réalise et, je le répète, rien ne sera fait sans juger des blessures de Lionel. » Mardi, tout le monde voyait Barthez débarqué dans la Capitale, mais dans une déclaration à l'AFP le même jour, le président parisien mettait fin à cette rumeur. Une rumeur qui court toujours d'ailleurs, mais du côté de la Canebière.

Eric Carrière (Olympique Lyonnais)

Avec une bonne prestation face à Lens à Gerland qui a vu son équipe gagné 4-0, le milieu de terrain lyonnais, Eric Carrière est sorti sous les applaudissements du public. Habitué aux sifflets ces derniers temps, il évoque dans l'Equipe son incompréhension face à ces comportements envers lui. « Je n'ai pas de rancune, juste de l'incompréhension pour certains comportements. Avoir été sifflé a été difficile pour moi, mais plus encore pour mes proches. Ma femme préfère ne plus venir aux matches à Gerland. Pour ça c'est dur... Le 24 mai, contre Guingamp (1-4), je fêtais mon anniversaire, on fêtait le titre de champion de France, j'avais été encore le meilleur passeur de l'équipe et je suis sorti sous les sifflets, avec toute ma famille dans les tribunes. » Des comportements étranges, en effet, pour un joueur trois fois champion de France de suite et qui apporte tant à l'OL dans le jeu.

Alain Perrin (Olympique de Marseille)

Dans une interview relayée par Reuters, le manager olympien, Alain Perrin est revenu sur le soi-disant malaise entre lui et son équipe, après qu'il ait laissé les joueurs prendre certaines décisions dans la victoire de samedi face à Nice (2-1). « Il me paraît intéressant de disposer d'un staff élargi. Avoir 13 entraîneurs dans une équipe est une très bonne chose. Je pense que je vais être jalousé par mes collègues parce qu'on a besoin de joueurs qui soient responsables. Plus on a d'entraîneurs sur le terrain, mieux c'est. Il faut mettre en avant des modes de fonctionnement qui soient liés aux circonstances. Ce n'est pas toujours linéaire. Il y a des moments où j'interviens beaucoup d'autres moins. J'y vois d'avantage un signe d'évolution du groupe plutôt qu'un malaise. » Si c'est du coaching, il peut paraître particulier, mais en tout cas ça semble marcher avec deux victoires de suite donc l'une 3-0 mercredi en Ligue des champions face à Belgrade.

Jérôme Alonzo (PSG)

Alors qu'il avait remplacé son coéquipier, Lionel Letizi, peu de temps avant la rencontre gagné 1-0 face à Auxerre, Jérôme Alonzo a tenu, dans des propos recueillis par Le Parisien, a revenir sur ses impressions d'avant match. « C'était spécial car je me savais attendu. Ce match, pour ma carrière, était presque plus important que la finale de la Coupe de France. J'avais pris sept buts lors de mes deux précédentes titularisations. Avec Lionel, le PSG venait d'enchaîner deux succès, alors si on avait perdu avec moi, les gens auraient fait le parallèle. Cela m'inquiétait de pouvoir me rater à nouveau. J'avais à coeur de ne pas passer à côté. » Mission réussie pour Alonzo qui a été crédité d'une très bonne partie contre les Bourguignons.

Grégory Coupet (Olympique Lyonnais)

Dans le quotidien l'Equipe, le portier lyonnais, Grégory Coupet a tenu à réaffirmer le manque de combativité de son équipe après la défaite à Glasgow (2-0) en Ligue des champions. « On ne peut pas se réfugier derrière notre superiorité technique. Lyon a aussi des arguments athlétiques à faire valoir, figurez-vous. Or, je constate que, à un moment donné, on a refusé le combat. On peut donc dire qu'on a failli physiquement en deuxième mi-temps. Mais moi, j'estime que c'est surtout mentalement qu'on a cédé, à ce moment-là. On n'a pas réussi à aller au bout de notre plan. Bref, il y avait mieux à faire. » Des propos qui seront certainement diversement appréciés au sein d'un club où les déclarations du gardien international sont souvent source de conflits.

Antoine Kombouaré (RC Strasbourg)

Après le contrôle positif à la morphine du défenseur tchèque de Strasbourg, Drobny, son coach, Antoine Kombouaré a exprimé sa confiance et son soutient au joueur dans une intrview pour l'AFP. « Je fais entièrement confiance au garçon. Et lui dit qu'il ne comprend pas. Ce qui est rassurant, c'est que, apparemment, c'est un médicament codéiné qui s'est métabolisé en morphine. Maintenant, c'est sa parole contre les tests. Lui est sûr de ce qu'il a fait. De toute façon, ça ne m'inquiète pas car c'est un garçon très sain, très propre, sérieux. Ce qui est bien, c'est que le dossier est désormais entre les mains des commissions. » Le passage du joueur devant la Commission aura d'ailleurs lieu le 15 octobre.

Fernando Morientes (AS Monaco)

Avec un doublé et une victoire 4-0 contre l'AEK Athènes, l'avant-centre monégasque, Fernando Morientes ne peut être que heureux dans son nouveau club. Il exprime sa joie dans les colonnes de l'Equipe. « Mettre des buts, j'y suis habitué. C'est mon boulot et c'est normal. Mais là, je dois bien reconnaître que ce sont deux buts spéciaux. Je jouais mon premier match à domicile sous le maillot monégasque, c'était une compétition prestigieuse et ça m'a remué. Le premier, en particulier, que j'ai voulu dédier au public et à tous ceux qui m'ont acceuilli et m'ont aidé depuis un mois que je suis en Principauté. » Une belle déclaration de la part d'un grand joueur que Maxifoot tenait à vous faire partager.

Didier Drogba (Olympique de Marseille)

Mercredi soir, il a régalé le stade Vélodrome face au Partizan de Belgrade (3-0) avec un match plein récompensé par un triplé qui remet l'OM sur de bons rails pour la suite de la Ligue des champions. A la fin de la rencontre, interviewé par TF1 et Canal +, il est revenu sur le match et aussi sur sa progression fulgurante. « Ce n'est pas un rêve, cela correspond à notre volonté depuis le début de la saison. On a été récompensés aujourd'hui. Quand on joue comme on l'a fait en deuxième mi-temps, il n'y a pas beaucoup d'équipes qui peuvent nous arrêter, sans fausse modestie. Sur le deuxième but, je la prends de la tête et après elle touche un peu mon épaule et cela donne de la vitesse au ballon. Parfois, il faut un peu de réussite. Il y a deux ans, j'étais en L 2 et c'est vrai que pour moi ça va vite. Mais il faut savoir garder les pieds sur terre. » En tout cas, avec le recrutement de Drogba, l'OM et les Marseillais ont trouvé leur bonheur.

Merci et à la semaine prochaine !