Cette semaine, le TOP déclarations revient sur le limogeage d'Elie Baup, les accusations de Mexès, la prise de pouvoir de Pavon, la présentation de Barthez, la joie des Gueugnonnais ...

Fabien Barthez (Olympique de Marseille)

Présenté à la presse bien que ne sachant toujours pas s'il pourra porter la tunique olympienne, le "divin chauve" Fabien Barthez a confié ses impressions dans des propos recuellis par l'Equipe sur son retour à l'OM. «Ca me rajeunit. Marseille, je sais déjà ce que c'est et ce que ça peut procurer comme émotions. On retrouve tout de suite les copains en dehors et au sein du club (...), des gens que j'ai connus ici il y a dix ans. J'ai tout de suite pensé à tout ça. Aussi, quand Marseille m'a contacté, je n'ai pas hésité une seconde.» Espérons que le portier français pourra, d'ici peu, exercer à nouveau ses talents dans le championnat de Ligue 1.

Elie Baup (ex-coach de Bordeaux)

Cette semaine, une des informations les plus importantes a été sans contestations, le limogeage du coach emblématique bordelais, Elie Baup. En réaction à cette mise à l'écart, l'homme à la casquette contre-attaque. «La décision qui m'a été notifiée constitue une modification essentielle des conditions de mon contrat de travail. En effet, mon contrat stipule que je dois entrainer l'équipe professionnelle. On me propose un poste différent. Ce qui constitue à mes yeux un licenciement déguisé», a t-il déclaré à l'AFP.

Eric Carrière (Olympique Lyonnais)

Utilisé épisodiquement tout comme son compère Péguy Luyindula, le milieu de terrain lyonnais, Eric Carrière semble ne pas très bien saisir le sort que lui réserve son coach Paul Le Guen depuis le début de saison. Il exprime son désarroi dans le quotidien l'Equipe, mais ne compte pas taper du poing. «Je ne suis pas comme ça. Certaines fois, ça m'a démangé. Je me suis retenu. Je suis quelqu'un de très collectif à la base. Comme tous quand j'étais jeune, j'ai eu des réactions qui n'étaient pas top, alors j'essaie d'etre plus zen. Mais il y a des choses que j'ai du mal à comprendre.» Concernant l'équipe de France, il rajoute, «mon temps de jeu est beaucoup trop faible pour aller en équipe de France. C'est dommage, c'est un jeu qui me convient...»

Michel Pavon (coach de Bordeaux)

Lors de son intronisation en temps que coach de Bordeaux en remplacement d'Elie Baup, les premières paroles de, l'ancien joueur girondin, Michel Pavon sont allées aux joueurs et au club. Dans une déclaration à l'AFP, il explique, «la chose importante, c'est le match qui arrive demain (Nice en championnat). C'est sur que j'aurais préféré prendre un club dans d'autres conditions. Surtout, succéder à un entraineur que j'ai eu, ça parait délicat. Maintenant, la seule chose qui m'intéresse, c'est d'essayer de monter les résultats des Girondins. Ca me fait mal au coeur de les voir dans cette situation-là.» Maxifoot souhaite bonne chance à Michel Pavon et rend hommage au travail effectué par Elie Baup aux Girondins de Bordeaux.

Fabio Celestini (Olympique de Marseille)

Pris en grippe par certains supporters marseillais et sifflé face à Rennes lors de la victoire de l'OM (2-0), le capitaine olympien Fabio Celestini a expliqué sa déception à l'AFP, tout en déclarant qu'il pourrait bien rendre son brassard. «J'ai du mal à comprendre. C'est la première fois en 10 ans de professionnalisme que je me fais allumer comme ça. Meme quand on a perdu 3 à 0 contre Paris l'an dernier, je n'ai pas entendu un centième de ce que j'ai entendu hier (...) Si je dois etre un bouc émissaire, je ne vais pas l'etre longtemps. Je suis pret à céder le brassard. Si d'autres le méritent plus que moi, je le lache volontiers.»

Philippe Mexès (AJ Auxerre)

Interrogé par le quotidien l'Equipe suite à la défaite de son club en championnat face à Montpellier (0-1), le défenseur central Philippe Mexès n'a pas hésité à mettre en cause les méthodes de l'inamovible coach de la Ligue 1, Guy Roux. «L'entraineur est censé développer le jeu de notre équipe. Il ne faut pas compter à chaque fois sur les individualités. Dans les autres clubs français, je constate que les entraineurs changent. Ici, rien ne se passe, que l'on gagne ou que l'on perde.» Un désaveu qui a poussé Guy Roux a convoqué le joueur pour une explication qui se serait, d'après lui, bien passée.

Sylvain N'Diaye (Olympique de Marseille)

L'AFP a annoncé dimanche que le milieu de terrain marseillais Sylvain N'Diaye s'était fait braqué sa voiture (une Maserati) par deux inconnus armés. Le fait étant d'une nature assez grave, la réaction de l'ancien lillois a été des plus surprenante. Sa réponse aux journalistes a été, en effet, la suivante. «Je leur ai expliqué comment mettre le contact et où était la climatisation.» Maxifoot tenait à souligner les propos du joueur qui était visiblement très peu choqué par la circonstance.

Johan Micoud (Werder Breme)

Interviewé par le bi-hebdomadaire allemand Kicker, jeudi, le milieu de terrain français, Johan Micoud a estimé qu'il n'a aucune chance d'etre retenu en équipe de France « tant que (Jacques) Santini est sélectionneur. » Il rajoute d'ailleurs comme argument le fait que «Santini m'a dit "joue bien en club et je me manifesterai". Mais il ne m'a plus jamais rappelé.» Pas sur que le fait de revendiquer une place dans le groupe France à travers la presse soit la solution du problème de l'ancien bordelais.

Philippe Christanval (Olympique de Marseille)

De retour en championnat face à Rennes (victoire 2-0) après n'avoir joué aucun match officiel cette année avec l'OM, le défenseur central, Philippe Christanval avait confié ses impressions à l'Equipe avant de disputer cette partie. «Cela fait un moment déjà que je suis sur le coté et, que se soit Rennes ou un autre adversaire peu importe. L'important, c'est de retrouver la compétition. Le contexte est ce qu'il est, je suis assez grand et assez mur pour prendre mes responsabilités.» Cette rencontre s'est d'ailleurs très bien passée pour l'ancien barcelonais qui a été crédité d'un bon match avec la victoire en prime.

Albert Cartier (coach de Gueugnon)

Après avoir éliminé le PSG de la Coupe de la Ligue (1-1) aux tirs au but, le coach de Gueugnon Albert Cartier a exprimé toute sa joie dans des propos recueillis par l'Equipe. «Je suis très heureux pour les garçons (...) C'est bien que ces sortent un peu de l'ombre de la L2. Pas pour se mettre en avant, mais pour avoir un peu de soleil. Ils voient de quoi ils peuvent etre capables face au PSG et peu importe que ce soit l'équipe une, deux ou trois. Ca veut dire qu'ils sont capables de ce genre de performance.» Bravo !

Merci et à la semaine prochaine !