L'équipe de France a repris ses quartiers à Clairefontaine ce midi. Des 23 Bleus sélectionnés par Laurent Blanc, trois manquaient à l'appel. Si Abou Diaby était excusé, ce n'était pas le cas des Madrilènes Karim Benzema et Lassana Diarra. Dès son premier point presse, leur coach a tenu à mettre les points sur les «i» !

Le retard de Benzema et L. Diarra n'est pas du goût de Blanc.

«Porter le maillot de l'équipe de France, c'est un honneur !» «Il n'y a rien de plus beau que l'équipe nationale !» Combien de fois n'a-t-on pas entendu ce genre de phrases dans la bouche de nos Bleus. Et pourtant, certains d'entre eux semblent éprouver bien des difficultés à retrouver cette sélection qu'ils aiment tant le moment venu !

Alors que les joueurs retenus par Laurent Blanc sont arrivés en ordre dispersé ce lundi – le premier Hugo Lloris a posé le pied à Clairefontaine à 10h15 -, l'horaire butoir était fixé à 12h30, à l'heure du déjeuner. Des 23 Bleus convoqués, trois manquaient pourtant à l'appel. Si Abou Diaby était excusé afin de passer des examens de sa cheville douloureuse, les joueurs du Real Madrid, Karim Benzema et Lassana Diarra, ne l'étaient pas.

«Oui, ça m'agace…»

Les deux «Espagnols» , qui ont raté leur avion, sont attendus dans l'après-midi. Une arrivée au-delà des délais qui ne plaît guère à leur entraîneur. «La dernière fois, on avait reculé le rendez-vous. Mais même à 12h30, certains arrivent en retard. Je crois que même si on fixait rendez-vous à 20h30, il y aurait du retard... On va faire en sorte de régler le problème. En interne. Mais vous le saurez... Vous savez tout», a déclaré Blanc en conférence de presse.

Un jeu avec la presse de circonstance, qui ne masquait tout de même pas une pointe d'irritation. «Oui, ça m'agace et c'est comme ça... Si vous êtes à l'étranger et que vous êtes ric-rac, il n'y a pas de navette toutes les heures, il faut faire en sorte de le prendre, cet avion», a pesté le Cévenol. Ira-t-il jusqu'à sanctionner Benzema d'une non-titularisation face à la Roumanie samedi ? «On ne va pas se flageller en plus», a coupé l'ancien technicien bordelais. Mais peut-être qu'un jour, après l'heure ce ne sera plus l'heure…