Elections

En début de semaine, le comité directeur de l’UNECATEF s’est réuni pour préparer son assemblée générale, qui se tiendra lundi prochain à Paris. A cette occasion se dérouleront les élections du comité directeur et du président. Ces élections n’ont pas eu lieu depuis 1996. Guy Roux, syndicaliste de la première heure et successeur du premier président, le Nantais José Arribas, aura fort à faire pour se faire réélire. L’assemblée générale des entraîneurs français risque de se dérouler dans une ambiance tendue, contrairement aux années précédentes.

La contestation

Certains entraîneurs reprochent à Guy Roux de faire beaucoup de bruit pour rien et de ne penser qu’à sa gloire personnelle. Raymond Domenech, le chef de file de cette contestation, observe que "l’UNECATEF n’entame pratiquement aucune action, sauf quand elles sont médiatiques." Il souhaite que le syndicat devienne plus fort, plus représentatif, et ne dépende pas que d’un seul homme. Il prend pour exemple l’UNFP (le syndicat des joueurs pros), au sein duquel tous se réunissent et s'expriment pour prendre des décisions. L’enjeu de cette contestation est la prise de contrôle du syndicat, ce qui peut paraître étonnant : en effet la nature du métier incite peu à une solidarités entre collègues, quand on sait que ceux ci s’opposent chaque week-end. Et que lorsque l’un d’entre eux perd son poste, il y a toujours un collègue à l’affût pour prendre sa place !

Aucun candidat déclaré

Raymond Domenech ne souhaite pas la présidence : par conséquent, à ce jour, aucun candidat ne s’est déclaré pour combattre Guy Roux qui, lui, se représente. Avant que Domenech n'entame son action, il y avait 80 adhérents au syndicat. Ils sont maintenant 220 ou 230 à ce jour. Le candidat doit se trouvé parmi eux. En attendant qu’il soient 500 adhérents, et que les entraineurs représentent une vraie force dans le football et pas seulement une coquille vide, on attendra avec intérêt les résultats de cette élection.