Rétrogradé en Ligue 2 par la DNCG le 24 juin dernier, l'Olympique Lyonnais a obtenu son maintien en Ligue 1 en appel mercredi. Sans John Textor, écarté de ses fonctions de direction à Lyon depuis le 30 juin. Même loin des Gones, l'Américain, qui reste le propriétaire du club rhodanien, a réglé ses comptes avec le gendarme financier du football français.
"Les gens doivent comprendre la DNCG... Je n'ai jamais vu une situation dans laquelle un club se rend à une audition, avec un cash très important, et des liquidités supplémentaires en approche. Il était même prévu l'arrivée d'une centaine de millions grâce à la vente de Palace. Comment un club dans cette situation peut être relégué pour des raisons de durabilité ? La même semaine, nous avons passé l’évaluation de durabilité de l’UEFA, qui est très complète et extrêmement professionnelle. La réponse est que le processus de la DNCG est très subjectif. Ce n’est pas tout noir ou tout blanc. Ils prendront littéralement vos revenus de joueurs et de transferts et diront : 'cela doit compter pour 0'. Alors que nous générons plus de 100 millions par an grâce aux ventes. Selon leur modèle de durabilité, ils doivent se projeter dans l’avenir comme s’il n’y avait aucune vente de joueurs", a déploré l'Américain pour TalkSPORT.
"On avait un contrat à 70 millions provenant de la vente d'un actif incorporel, ils n'ont pas vraiment aimé ça et ont dit : 'les 70 millions, à jeter. Les 100 millions liés aux ventes, à jeter. 10 millions par mois dans la trésorerie grâce à notre modèle multi-clubs en provenance de Botafogo et d'autres endroits, 130 millions à l'OL sur les 12 derniers mois, à jeter'. (...) C'est très subjectif, ils font ce qu’ils veulent et décident de ce qu’ils aiment ou n’aiment pas, et vous devez leur faire plaisir. Ce sont leurs règles, je me suis battu avec la DNCG et j’ai essayé de la reformer. Peut-être que je ne suis pas la meilleure personne pour représenter le club face à eux, c’est pourquoi Michele (Kang, ndlr) est meilleure que moi dans cette position. (...) Donc oui, le problème, c’est moi. Je conteste littéralement l’existence de la DNCG", a lancé le patron de l'OL.