Mercato : un transfert historique pour Osimhen ?
Brillant ces derniers mois, Victor Osimhen a repoussé l'argent de l'Arabie Saoudite pour miser sur Galatasaray. À Istanbul, l'idée d'un transfert record agite déjà tout un club prêt à bouleverser ses propres limites.

Victor Osimhen est à un moment charnière de sa carrière. À 26 ans, l'attaquant nigérian a tout pour s'imposer parmi les grands buteurs de sa génération, mais son chemin reste sinueux.
Après un court passage en Ligue 1 et quatre saisons pleines en Serie A, le Super Eagle semblait prêt à rejoindre la Premier League, où son nom a longtemps circulé. Il pourrait finalement prolonger son aventure dans un point de chute que beaucoup voyaient comme provisoire.
Galatasaray croit au «coup du siècle»
Le Corriere dello Sport révèle ce dimanche que le joueur passé par Charleroi veut désormais s'installer à Galatasaray. Parti à reculons dans la cité stambouliote après une prise de bec avec Aurelio De Laurentiis, Osimhen s'est totalement acclimaté. Un public acquis à sa cause, un statut de superstar, la possibilité de gagner des titres chaque saison et de s'affirmer en Ligue des Champions : tous les ingrédients sont là. Même ceux qu'on pensait impossibles à réunir.
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Lesquels ? D'abord, le salaire. Après avoir décliné un pont d'or d'Al Hilal (40 M€ nets par an), Osimhen pourrait tout de même toucher un pactole inédit en Turquie : 16 M€ par an. Ensuite, l'indemnité. Galatasaray a déjà mis 50 à 60 M€ sur la table, mais Naples campe logiquement sur sa clause libératoire de 75 M€. Un montant hors norme quand on sait que le record du club reste l'achat de Gabriel Sara pour «seulement» 18 M€ à l'été 2024.
Une ambition européenne assumée
Pour boucler un tel deal, Galatasaray mise sur un montage inédit mêlant sponsors, partenariats et soutiens publics. Une volonté de briser un plafond de verre historique pour retenir une rockstar et bâtir autour d'elle. Leroy Sané, recruté libre en provenance du Bayern Munich, touchera déjà 12 M€ par an, primes comprises. La piste Hakan Calhanoglu, en froid avec l'Inter, est elle aussi bien avancée.
Stabiliser un noyau de stars comme jamais, viser un parcours européen digne de sa ferveur, imposer un nouveau modèle : telle est la ligne fixée par le club. À Istanbul, personne ne veut croire à un retour en arrière. Osimhen, ses 33 buts en 38 matchs, son entente avec les tribunes : tout ramène à ce pari fou. Trop grand pour se contenter de régner sur la Süper Lig, Galatasaray veut exister pour de bon ailleurs.
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