Italie : c'est déjà la panique !
Complètement dépassée à Oslo, l'Italie a subi une lourde défaite face à la Norvège (3-0), vendredi, pour son entrée dans les qualifications à la Coupe du monde 2026. Déjà distancée dans le groupe malgré plusieurs matchs de retard, la Nazionale lance sa campagne de la pire des manières.

Ce n'était que le premier match, mais le signal est déjà très négatif. Face à la Norvège, son principal rival pour la première place du groupe I, l'Italie a sombré. Sèchement battue à Oslo (3-0), vendredi, la Nazionale démarre cette campagne qualificative dans la douleur.
L'Italie coule à Oslo
Dès les premières minutes, les Azzurri ont été mis sous pression. Plus agressifs, plus rapides, les Norvégiens ont vite pris l'ascendant en ouvrant la marque par l'inévitable Alexander Sørloth, buteur après une mauvaise relance d'Alessandro Bastoni. Derrière une défense loin de respirer la sérénité, Gianluigi Donnarumma n'a rien pu faire sur le missile d'Antonio Nusa, avant de craquer une troisième fois avant la pause, subtilement contourné par Erling Haaland. Une leçon de réalisme, mais surtout un non match pour les Italiens, qui n'ont cadré qu'un tir en plus de 90 minutes.
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Sans surprise, la presse transalpine n'a pas tardé à réagir. La Gazzetta dello Sport évoque «une débâcle totale» , tandis qu'Il Corriere dello Sport dénonce «une équipe sans âme ni plan» . De son côté, Tuttosport s'interroge déjà sur la solidité du sélectionneur : «Spalletti sous pression dès juin ?» . Le coach lui-même n'a pas fui ses responsabilités après cette sortie de route incompréhensible. «Nous avons manqué tout ce que nous avions préparé. La Norvège a mérité sa victoire» , a sobrement fait remarquer Luciano Spalletti.
Le traumatisme d'un nouvel échec
Cette claque ressurgir de vieux démons. Personne n'a oublié que le pays aux quatre étoiles (1934, 1938, 1982, 2006) a manqué les deux dernières Coupes du monde. Et cette entame ratée ravive immédiatement le souvenir d'une Italie qui trébuche toujours quand il s'agit de se qualifier. Dans un groupe à cinq équipes (Norvège, Israël, Estonie, Moldavie), seule la première place offre un billet direct. La deuxième mène à un barrage souvent cruel — et les Italiens en savent quelque chose. Après trois journées, la Norvège compte déjà 9 points. L'Italie, elle, en est toujours à zéro, avec certes deux match en moins… mais déjà un monde de retard dans la tête.
Lundi, la Squadra Azzurra tentera de se relancer face à la Moldavie. Elle ne pourra plus se permettre le moindre faux-pas, car la Norvège n'a pas prévu de faiblir pour tenter de retrouver la compétition reine, 28 ans après sa dernière participation. Un parcours parfait est désormais requis avant une éventuelle finale du groupe face aux Norvégiens, le 16 novembre. «Nous sommes tellement mauvais qu'il ne faut pas sous-estimer la Moldavie, l'Estonie et surtout Israël» , a d'ailleurs fait remarquer Il Corriere della Sera. Gare au prochain accroc. Il pourrait définitivement faire basculer l'Italie dans un cauchemar qu'elle croyait avoir laissé derrière elle.
L'Italie va-t-elle réussir à redresser la barre ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …