Uruguay : encore un naufrage pour Araujo...
En grande difficulté avec le FC Barcelone depuis des mois, Ronald Araujo a confirmé sa mauvaise passe en sombrant face au Paraguay (2-0), la nuit dernière. Un match de plus à oublier, dans une année qui commence à peser lourd pour le défenseur central uruguayen.

Avec six places directes pour la Coupe du monde 2026 – plus une septième en barrage intercontinental – l'Amérique du Sud offre un matelas confortable à ses cadors. Et pourtant, l'Uruguay n'avance plus. Loin de la sérénité de l'Argentine, déjà qualifiée, la Céleste, 5e, vient d'enchaîner un quatrième match sans victoire et reste sous la menace d'un retour du Venezuela, 7e, qui peut revenir à trois points en cas de succès contre la Bolivie.
Un scénario que la bande à Marcelo Bielsa aurait pu éviter sans cette défaite frustrante au Paraguay (2-0), la nuit dernière. Et sans un nouveau naufrage de Ronald Araujo (26 ans).
Un nouveau match raté au Paraguay
Il espérait ce rassemblement comme un bol d'air. Il en ressort la tête basse. Aux abois sur l'ouverture du score de Matías Galarza (13e), le capitaine du FC Barcelone a surtout permis à l'adversaire d'aggraver le score. Dans le dernier quart d'heure, le Blaugrana s'est emmêlé les pinceaux au moment de contrôler le ballon, fauchant Julio Enciso dans la surface pour lui permettre de réaliser le break (81e).
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Un geste aussi évitable qu'incompréhensible pour un joueur de ce niveau. La presse uruguayenne ne l'a d'ailleurs pas épargné après cette bourde. «Il a fait un mauvais match. Il n'a pas su jouer, il n'a pas apporté de garanties en défense et, pour couronner le tout, il a concédé un penalty enfantin» , a taclé le quotidien La Diaria, qui lui a attribué un sévère 2/10.
Araujo enchaîne les bourdes
Ce nouveau faux pas s'inscrit dans une série d'erreurs accumulées ces derniers mois. Tout le monde se souvient de sa très coûteuse expulsion face au Paris Saint-Germain (1-4) en quart de finale retour de Ligue des Champions en avril 2024. Puis il y a eu cette entrée cataclysmique face à l'Inter (4-3 ap), le mois dernier, qui précipita l'élimination du champion d'Espagne aux portes de la finale à Munich.
«J'aurais peut-être dû dégager le ballon au lieu de relancer proprement» , a reconnu le joueur après la rencontre. Avant de pointer un mal plus large, celui d'une défense collective fébrile. Mais le temps presse. Dans quatre jours, l'Uruguay affronte le Venezuela dans un duel au parfum de bascule. Pour Araujo, ce sera peut-être le moment ou jamais de briser la spirale.
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