Encore une fois remplaçant face à Toulouse ce mercredi, Mateja Kezman commence sérieusement à s'impatienter. Malgré ses bonnes intentions affichées après le match de Schalke, l'attaquant parisien avait l'intention d'exprimer publiquement son mécontentement hier soir. Mais le Serbe en a été empêché.

Mateja Kezman n'en peut plus de cirer le banc de touche du Paris Saint-Germain. Lors de la réception du Toulouse Football Club ce mercredi soir, à l'occasion de la 11e journée de Ligue 1, l'attaquant serbe était encore une fois remplaçant. S'il est entré en jeu à vingt minutes du coup de sifflet final, cela n'est pas suffisant pour l'ancien joueur de Fenerbahçe. Kezman aimerait davantage de considération de la part de Paul Le Guen. Mais l'entraîneur parisien continue d'aligner un système à un seul attaquant de pointe, et pour ce poste, c'est Guillaume Hoarau qui a la confiance du technicien breton. Depuis le coup d'envoi du championnat, l'international serbe a ainsi pris part à huit rencontres, mais deux seulement en tant que titulaire.

Contraint de faire demi-tour

Jusqu'à présent, Kezman se faisait pourtant discret sur sa situation au sein du club de la capitale. Après le match à Schalke 04, en Coupe de l'UEFA, la semaine dernière, l'ancien buteur de Chelsea et de l'Atletico Madrid notamment, titulaire à la Veltins Arena, faisait profil bas. «Paul Le Guen est l'entraîneur et je respecte ses choix. Je peux le comprendre, car je suis arrivé tard à l'intersaison, il pouvait difficilement me titulariser directement. Nous avons de bons rapports et quand j'aurai réussi à lui prouver que je peux tenir ma place, je jouerai. Je vais continuer à travailler» , avait alors déclaré l'attaquant parisien.

Mais aujourd'hui, Kezman, au bord de la crise de nerfs, souhaite prendre la parole pour exprimer son ras-le-bol. A l'issue de la défaite du Paris Saint-Germain face à Toulouse hier soir, l'international serbe aurait tenté de s'immiscer en salle de presse pour faire part de sa colère et de son désir de jouer davantage, révèle ce jeudi le quotidien Le Parisien. Mais le directeur de la communication du club de la capitale, Bruno Skropeta, aurait réussi à convaincre l'attaquant d'avaler sa rancoeur et de faire demi-tour. Si cela a marché hier, ce ne sera peut-être pas le cas la prochaine fois. La marmite Kezman, qui bout sérieusement, est semble-t-il prête à exploser.

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