Sur le banc au coup d'envoi face au Paris SG dimanche soir, Hatem Ben Arfa a refusé de répondre à l'appel d'Erik Gerets à l'heure de jeu. Furieux contre son milieu offensif, l'entraîneur de l'Olympique de Marseille a promis des sanctions. Pape Diouf tente de calmer le jeu.

Pourquoi Hatem Ben Arfa n'a-t-il pas joué face au Paris SG (2-4) dimanche soir au Vélodrome, lors du match phare de la 10e journée ? Telle est la question récurrente des supporters marseillais et des observateurs après la défaite cinglante de l'OM. Son entraîneur Erik Gerets avait visiblement fait le choix tactique de laisser l'international français sur le banc pour le faire entrer en seconde période. Sans doute une erreur du technicien belge puisqu'à sa place, Mathieu Valbuena a rarement été inspiré. Mais vexé de ne pas être titulaire, l'ancien Lyonnais a pris la mouche.

Gerets s'emporte, Diouf temporise

Le milieu de terrain offensif marseillais a refusé d'aller s'échauffer à l'heure de jeu quand Gerets a fait appel à lui, puis de serrer la main de son coéquipier Charles Kaboré à sa sortie du terrain. Une attitude aussitôt condamnée par le technicien belge. Furieux après la rencontre, l'entraîneur marseillais s'est emporté contre Ben Arfa, lui promettant un retour de bâton. «On ne m'a jamais fait ça de ma carrière ! C'est incroyable. Je ne l'admets pas. On en reparlera demain, c'est inadmissible ! Tu vas voir ce qui va t'arriver» , a lâché Gerets à chaud après le match, selon L'Equipe. Des sanctions pourraient tomber dans la journée.

Mais l'affaire devrait être réglée dans l'intimité, comme le confirme le président Pape Diouf. «Vous savez, dès qu'il s'agit d'Hatem, on en fait tout un fromage. Arrêtons un peu. Ce sont des choses qui arrivent dans une équipe. Qu'on puisse soupçonner un joueur de ne pas vouloir entrer ou de ne pas s'échauffer, non, il ne faut pas tout de suite parler d'un problème Ben Arfa. S'il y a des problèmes qui le concernent dans le vestiaire ou qui touchent d'autres joueurs, ça se règlera dans le vestiaire» , a-t-il tenté d'atténuer. «Attendons de savoir ce qu'il s'est vraiment passé. Je crois qu'il y a déjà assez à dire sur ceux qui ont joué» , a conclu Diouf.

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