Montpellier : Nicollin alarme sur la situation inquiétante du club
En difficulté à la fois sportivement et économiquement, Montpellier va encore devoir serrer les vis, face à l'incertitude liée aux droits TV de la Ligue 1. Au sujet de l'avenir de son club, le président du MHSC Laurent Nicollin a fait part de son inquiétude.
C'est une menace, bien réelle, et une psychose à laquelle beaucoup de monde refuse de croire. De nombreux clubs de Ligue 1 sont économiquement en danger, et l'ouverture du conflit entre DAZN et la LFP (voir article ici) risque d'accentuer cette inquiétude.
Pourtant défenseur de la première heure du nouveau diffuseur de la L1, le président de Montpellier Laurent Nicollin s'est rendu à l'évidence : la situation risque de devenir intenable pour son club.
Un mercato salvateur… pour l'instant
Dans un entretien publié par le Midi Libre ce jeudi, le dirigeant pailladin a fait part de ses craintes sur la santé du MHSC. Et plutôt à court terme. «Si le club est en péril ? Cette saison, non. L'année prochaine sera une autre étape. Mais on a réussi à faire ce qu'on avait dit à la DNCG. Mais si on ne vendait pas Mousa Al-Tamari et certains joueurs, c'était peut-être un dépôt de bilan», a alerté le dirigeant.
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Autrement dit, si Montpellier avait mal négocié son mercato hivernal, l'affaire aurait pu rapidement tourner au vinaigre. Toutefois, l'actuelle lanterne rouge du classement s'est offert un sursis en récupérant 17 millions d'euros (bonus compris) sur cette période de transferts. En plus de l'ailier jordanien, vendu 8 millions d'euros à Rennes, l'attaquant Akor Adams est parti pour la même somme (dont 2,5 M€ de bonus) au FC Séville, et l'ailier Arnaud Nordin a pris la direction de Mayence contre 1 M€.
Nicollin s'excuse pour la polémique du resto
En pleine crise des droits TV en France, le patron de la formation héraultaise a profité de cette intervention médiatique pour rectifier ses propos quelque peu absurdes, tenus en août dernier, lors du lancement de la campagne d'abonnements de DAZN. «30 euros, c'est le prix d'un resto un vendredi soir. Donc cela fait un vendredi dans le mois, sur quatre, où tu ne vas pas au resto pour te payer ton abonnement DAZN», avait lâché le dirigeant pour justifier les prix pratiqués par la plateforme britannique.
Six mois plus tard, le patron du MHSC a fait son mea culpa. «Ce n'est pas une idiotie, mais ce n'était pas approprié dans son contexte actuel. Pour DAZN et le resto, ce n'était pas très bon, c'était même très con, très nul de répondre ça. Je le reconnais, il n'y a pas de souci», a avoué un Nicollin plutôt dans la panade que la Paillade…
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