Pour ne pas priver les supporters de titres pendant quinze ans de plus, Pape Diouf prône une politique d'assainissement et de rénovation des structures du club. Le président de l'OM a tiré un bilan provisoire, estimant la formation marseillaise sur la bonne voie. L'amélioration des infrastructures doit permettre de franchir un nouveau palier.

La qualification pour la Ligue des Champions en poche, le président de l'Olympique de Marseille peut poursuivre son plan de bataille de reconstruction d'un club stable et fort. Equipe, infrastructures, organigramme, Pape Diouf avance sur plusieurs fronts en même temps et semble satisfait de la progression depuis deux ans. «Quand on s'appelle l'OM, l'ambition est dans les gênes» , explique-t-il dans un entretien accordé au quotidien La Provence. «Depuis trois ans, nous ne demandons absolument pas d'argent à l'actionnaire principal et nous entendons continuer sur cette lancée» .

P. Diouf – «l'atmosphère est redevenue saine»

Si l'OM n'a plus remporté le moindre titre majeur depuis quinze ans, le président olympien tente de redonner au club les moyens de son ambition. «Depuis deux ou trois ans, nous avons restauré l'équilibre financier. Nous avons terminé le dernier exercice sur un excédent et nous escomptons encore des dividendes au terme de cette saison. C'est une manière de montrer qu'à Marseille aussi, on sait gérer avec sérieux. Il y a des acquis à consolider. L'atmosphère viciée un certain temps est redevenue assez saine, il n'y a plus de divergences fondamentales qui s'étalent sur la place publique» , se réjouit-il.

L'équilibre financier et la bonne ambiance ne garantissant aucun résultat sportif, Diouf veut désormais offrir les meilleurs outils de travail aux entraîneurs et joueurs. Du stade au centre d'entraînement, les projets ne manquent pas. Le président de l'OM entend «refaire complètement le secteur sportif, pour lui donner un plus grand confort et de nouveaux moyens similaires aux grands clubs européens. (…) Au niveau des infrastructures, continuer à doter La Commanderie d'outils plus en rapport avec notre exigence» revient à «apporter une valeur ajoutée à l'équipe. Dans le fond, le coût d'un tel aménagement est égal à celui d'un joueur moyen. Le choix est vite fait» , juge Diouf.

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