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Le Baromètre de la Semaine - N°26
Par Marc Lepannetier - Le Barometre De La Semaine, Mise en ligne: le 26/01/2004 à 21h27
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Les faits marquants de l'actualité du ballon rond : cette semaine, côté valeurs en hausse, Paris, Ronaldotuesque et Maldini recordman. Pour les valeurs en baisse, L'OM sans défense ? La gadoue basque et Un tirage à part.

Le Baromètre de la Semaine - N°26

Les valeurs en hausse

Paris se bonifie

Cette fois c'est sûr, le Paris-SG a une belle équipe, à l'extérieur... Encore vainqueurs de l'OM et du Vélodrome, les Parisiens ont montré, outre leur solidité défensive, des travaux d'approches de plus en plus aboutis, le très bon match de Ljuboja y étant pour beaucoup. De quoi mériter pleinement leur qualification et se demander si cette évolution constante dans la qualité du jeu parisien, hors du Parc, peut être enfin durable sur n'importe quelle pelouse. A moins que l'ascendant mental pris sur les Marseillais ne cache cette apparence ? Toujours est-il que l'apport de Daniel Ljuboja est un plus indéniable, dans la conservation du ballon et dans les décalages qu'il crées. On s'en doutait, mais avec lui, le PSG est plus dangereux. Ce nouvel état du PSG va-t-il, pour autant, en faire un candidat définitivement sérieux au titre ? La question sera très vite résolue. Vendredi, les invincibles voyageurs parisiens se rendront sur le Rocher. Un caillou jusque là imprenable...

Ronaldotuesque

On a, tout d'abord, critiqué sa venue au Real Madrid en n'y trouvant guère la nécessité alors que le tandem Raul-Morientes faisait régulièrement parler la poudre. On l'a ensuite accusé d'être tros gros, d'avoir perdu de son accélération... En réponse, il n'a cessé de marquer. Et on a trouvé cela quand même logique. Toutes ces suspicions pour reconnaître, aujourd'hui, qu'il est peut-être encore LE meilleur attaquant du monde. Ses seize buts en vingt matches de Liga, parlent pour lui. Et même s'il gagnait, photogéniquement, à perdre quelques kilos, sa puissance et ses accélérations laissent coites les défenses adverses. Elles sont, de plus, agrémentées de passements de jambes et d'appuis d'une fréquence inouïe. Après son superbe but à Séville, dribble avec feinte sur le gardien, pour un nul (1-1), il a encore inscrit le but de la gagne face à Villareal (2-1), d'une magnifique frappe puissante des vingt mètres, permettant au Real de reprendre la tête de la Liga à Valence. Si la galaxie fait que les stars brillent un peu moins à nos yeux, Ronaldo est quand même là pour nous rappeler que ses étincelles allument régulièrement les mèches du Real.

Maldini recordman

Après avoir gagné la Champions League pour la quatrième fois avec son club de toujours, le Milan AC, et figuré sur la troisième marche au podium du Ballon d'or, Paolo Maldini vient de battre le record de l'Interiste Giuseppe Bergomi, en disputant son 520ème match de série A sous le même maillot. A l'heure où les joueurs pensent avant tout à leur carrière, à signer un prochain contrat dans un autre club, pour un plus gros salaire, le phénomène de talent et de longévité qu'est Paolo mérite tous les hommages. Si France Football ne le lui a pas décerné, comme pour Baresi à son époque, c'est par la logique des chiffres que son bilan final parlera. Car en battant ce nouveau record, la légende continue. Elle pourraît même devenir mythe, si cette année, le Milan, encore en course en Champions League et tout près de reprendre la tête du Campionato, venait à glaner de nouveaux titres.

Merci, et à la semaine prochaine ! Les valeurs en baisse

L'OM sans défense ?

Il était demandé à Anigo un supplément d'âme et une évolution technique. En si peu de temps, le miracle n'a pas eu lieu. Pire, l'affront parisien a été, une nouvelle fois, subi. L'âme y était peut-être - quoique pas plus que lors des autres OM-PSG - les différences tactiques ou techniques, elles, furent inexistantes. Toujours aussi empêtrée au milieu, l'équipe ne compte encore que sur Drogba pour faire la différence. Un haut point de vue qui ne suffit poutant pas pour gagner face à une belle équipe de contre comme Paris. Le nouvel entraîneur peut légitimement arguer de la difficulté née des absences mais le constat reste implacable : le PSG reste désormais sur cinq victoires d'affilée sur l'OM, dont trois au Vélodrome. Les reproches sur Perrin n'ont plus lieu d'être chez les joueurs, ils ne font pas mieux sans lui, ceux d'Anigo envers l'ancien troyen sont, éventuellement, plus recevables. Il accuse ainsi son prédécesseur des lacunes tactiques, surtout défensives, aperçues dans son équipe. En attendant un éventuel remède, Anigo devra faire avec Christanval et d'autres... C'est peut-être là que le bât blesse.

La gadoue basque

Bayonne à réédité son exploit du tour précédent - élimination de Guingamp - en sortant son grand frère aquitain : Bordeaux. On ne peut que saluer cette nouvelle performance, même si le bémol que l'on peut y mettre confine à la dissonance. En effet, comment monsieur Colombo, l'arbitre du match, a-t-il pu laisser ce match aller jusqu'à son terme ? Sur un terrain gorgé d'eau, alors que des trombes continuaient à tomber, devant l'assistance, et sans l'insistance apparente d'Eurosport qui retransmettait le match, il est encore compréhensible qu'il ait donné le coup d'envoi. Mais il reste inexplicable qu'à la mi-temps, il n'ait pas reporté ce match. On a donc assisté à une parodie de football, où même les caméras ont eu du mal à discerner les intentions. Lorsque l'on sait qu'un technicien s'est fait électrocuté et que sa vie fut mise en danger, on se demande vers quelle responsbilité il aurait fallu, alors, se retourner... Bayonne n'a, pour autant, pas volé sa fête... on constate seulement, par la faute de Colombo, qu'un mauvais épisode de notre chère Coupe de France a eu lieu.

Un tirage à part

La télévision et TF1 ont innové : faire le tirage des huitièmes de finales le dimanche matin alors que quatre rencontres des seizièmes restaient à disputer dans l'après-midi. Ces équipes savaient donc, avant de jouer, quels seraient leurs éventuels adversaires au prochain tour. Une ineptie en soi. Elle a sûrement frustré tous les supporters, joueurs et dirigeants des clubs concernés, en plus de tous les amateurs de suspense. La télé a donc imposé, une nouvelle foi, sa loi. Rien dans ce cas précis l'y obligeait. Le tirage aurait très bien pu avoir lieu le dimanche soir ou le lendemain. Mais non, la nouvelle formule de Téléfoot, à peine plus regardable, se devait d'être exposée au plus grand nombre. Une fois de plus, on a fait fi du bon sens. Apparemment, pas grand monde n'a osé s'y opposer. Alors bientôt, le tirage pourraît être à recommencer s'il ne convient pas à la télé. Heureusement pour elle, il y aura Monaco-Lyon en huitième...

Merci, et à la semaine prochaine !



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