Lyon et Monaco, en battant respectivement Fenebahçe et l'Olympiakos, ont accédé à la première place de leur groupe. Une performance qui ravit les media français, comme le montre ce tour d'horizon des parutions de ce matin.

Fenerbahçe-Lyon :

Les journaux saluent la maîtrise lyonnaise :

«Lyon vent en poupe» , titre L'Equipe. En ce moment, tout semble en effet réussir à l'Olympique Lyonnais, «invaincu en ce début de saison après quatorze rencontres officielles» . Le quotidien évoque un Lyon aux deux visages : auteurs d'une première mi-temps «solide » et d'une seconde» à trois buts », les hommes de l'entraîneur Paul Le Guen ont démontré leur faculté à s'adapter à toutes les situations. Armés d'un physique et d'une volonté «phénoménaux» , les joueurs de l'OL ont dégagé une «sensation de puissance» et de «sérénité» . Mention spéciale à la défense centrale Cacapa-Cris, «solide et pas maladroite dans la relance» . C'est d'ailleurs Cris, le second buteur lyonnais, qui récolte la meilleure note du journal, lui qui a «remarquablement contenu» Pierre Van Hooijdonk et «largement dominé les airs» . Le Brésilien a signé un «énorme match» et mérite amplement son 7,5 sur 10. Seule ombre au tableau, les coéquipiers de Juninho ne sont pas encore venus à bout de leurs problèmes de réalisme offensif : certes, «Lyon ne s'était rarement procuré autant d'occasions que dans cette seconde mi-temps» , mais «certaines imprécisions individuelles» et «un déficit dans la finition» ont empêché les joueurs de Le Guen de tuer le match plus tôt. Il n'y a rien à redire cependant sur la «supériorité nette» des Lyonnais sur leurs adversaires. L'OL a fait «un grand pas vers la qualification» .

La victoire des Lyonnais leur permet de prendre de l'avance sur les autres équipes du groupe D. «Lyon fait le break» , titre ainsi Le Parisien. Ce succès en terre turque est une magnifique performance ». Certes, «les Turcs ne sont pas si forts» , mais les coéquipiers de Sylvain Wiltord, «plus à l'aise techniquement» que leurs adversaires, ont livré un match digne d'un grand d'Europe. Seul l'habituel «manque flagrant de réalisme» des hommes de Paul Le Guen a donné lieu à «une fin de match crispante» , Wiltord et les siens ne parvenant pas à corser l'addition. Heureusement, Pierre-Alain Frau a surgi dans les dernières minutes du match pour mettre fin à ce «concours de maladresses» et marquer le but libérateur.

Les sites spécialisés confiants pour l'avenir :

«Les Lyonnais... princes en Turquie !» Le site officiel de l'Olympique Lyonnais n'a d'yeux que pour ses joueurs, impeccables vainqueurs de leur cinquième déplacement de la saison, toutes compétitions confondues. Ce «magnifique succès» , les hommes de Paul Le Guen le doivent à leur «supériorité» dans tous les domaines : «vitesse, technique, force, précision, réalisme» , toutes les qualités étaient réunies du côté des Gones pour l'emporter. Et c'est ce qui s'est passé, la «technique olympienne» ayant eu raison de la «fougue adverse» dans un match de haut niveau. La rencontre se disputa en effet sur un rythme «toujours alerte» . Pendant la seconde période en particulier, «le ballon allait d'un camp à l'autre» et «les espaces s'ouvraient» : «un régal pour les yeux» ! Au rayon des individualités, le milieu de terrain Michael Essien, «toujours aussi monstrueux» , s'attire les suffrages du site officiel de l'OL. Au final, le «rouleau compresseur» lyonnais s'est imposé «sans encombres» . «Nous avons aimé votre prestation» , clame le site dans un élan d'admiration pour ses favoris. Olweb.fr n'hésite d'ailleurs pas à se projeter dans l'avenir : selon eux, «les Lyonnais sont presque en 1/8ème de finale» . Il ne reste plus aux coéquipiers de Juninho qu'à attendre le match retour «pour sceller leur qualification» .

Football365.fr titre sur «la bonne affaire lyonnaise» . Avec sept points en trois matches, dont deux déplacements, l'OL se pose «en favori» de son groupe pour la qualification en huitièmes de finale. Il faut dire qu'avec une défense «solide» et semblable à une «barrière difficilement franchissable» , les joueurs de Le Guen ne risquent pas grand-chose. Ajoutez à cette «bonne organisation» du secteur défensif «l'efficacité» du trio Essien-Diarra-Juninho, et vous comprendrez que cette victoire a été acquise «logiquement» . Le site, qui accorde une note à chaque joueur, crédite le Brésilien Juninho d'un 7,5 sur 10. L'auteur du premier but était selon football365 le meilleur homme sur la pelouse.

«Lyon comme un grand» , titre Sport24.fr. Il est vrai que la maîtrise affichée hier soir par l'équipe de Paul Le Guen démontre que Lyon a franchi un palier, et n'est plus une petite équipe à l'échelon européen. Malgré quelques «limites techniques» , notamment dans la finition, l'OL s'est «brillamment» imposé en terre turque dans un match de «très haut niveau» . Après avoir laissé passer «l'orage du premier quart d'heure» , Sylvain Wiltord et les siens sont parvenus à «s'imposer dans les duels» , «maîtrisant parfaitement le match au milieu de terrain» . La prestation de Mamadou Diarra, «en plein boom actuellement» a particulièrement retenu l'attention du site. Grâce à ce succès, l'Olympique Lyonnais est en «position idéale» dans le groupe D et «s'ouvre en grand les portes des huitièmes de finale» .

Monaco-Olympiakos :

Le soulagement de la presse :

«Monaco se fait peur» . L'Equipe revient sur la prestation contrastée des Monégasques. En première mi-temps, ceux-ci se sont montrés «époustouflants» . Leur potentiel offensif «a fait merveille» , en grande partie grâce à des individualités «extrêmement douées» telles que Saviola ou Chevanton. Mais en deuxième mi-temps, comme souvent ces derniers temps, l'ASM a «failli craquer» . L'équipe grecque s'est en effet montrée «plus incisive, plus dangereuse» mais les défenseurs Rouges et Blancs ont tenu le choc jusqu'au bout. Concernant les performances individuelles, Chevanton est le mieux noté par le quotidien du côté de Monaco : il récolte un 6,5 sur 10. Au final, même s'ils ont souffert, les coéquipiers du buteur uruguayen ont réalisé une «superbe opération» .

Pour Le Parisien, «Monaco s'en sort bien» . Les joueurs de Didier Deschamps ont signé une première mi-temps «époustouflante» , inscrivant notamment deux buts dans les dix premières minutes, comme contre La Corogne. Ce constat amuse le quotidien : «il vaut mieux arriver à l'heure au stade Louis II» . Les sourires vont néanmoins se figer durant un second acte «poussif» de la part de Rodriguez et des siens. Pendant 45 minutes «l'ASM recule» sous la pression d'une équipe de l'Olympiakos qui «impose son jeu» . Cette seconde période a des allures «d'attaque-défense devant les buts de Roma» . Mais la victoire est au bout du calvaire et les joueurs de la Principauté ont désormais «leur destin entre les mains» . Une soirée «tout bénéfice» pour les vice-champions d'Europe.

Les sites spécialisés émerveillés :

Carton jaune au site officiel de l'AS Monaco qui, comme d'habitude, n'est pas à jour le lendemain des matches, et ne propose aucun analyse de la rencontre jouée hier soir.

«Monaco a eu chaud» . Le site Sport24.fr, comme tous les supporters Rouges et Blancs, pousse un ouf de soulagement après la victoire à l'arrachée de l'AS Monaco. Pourtant ceux-ci avaient offert «une première mi-temps de rêve» . Le jeu monégasque, fait de «passes rapides» , a mis au supplice des défenseurs grecs «complètement débordés» . Ce début de match «en fanfare» se concluait par deux buts magnifiques : au «festival» de Saviola succédait la frappe «lumineuse» de Chevanton. Cette première mi-temps va tourner à la «démonstration» . Au retour des vestiaires, l'ASM va montrer un tout autre visage, bien moins conquérant. Les coéquipiers d'Emmanuel Adebayor semblaient si malmenés durant 45 minutes que «le retour au score de l'Olympiakos était quasiment programmé» . Les hommes de Didier Deschamps «ne parvenaient pas à mettre le pied sur le ballon» et les attaquants de l'Olympiakos «affolaient la charnière princière» . Flavio Roma, «au chômage technique» tout au long de la première mi-temps, devait maintenant faire face aux vagues offensives grecques. «Un énorme ouf de soulagement» vint accompagner le coup de sifflet final de l'arbitre. Monaco a d'abord «régalé l'assistance» avant de subir les offensives adverses. Mais les trois points sont là, le contrat est rempli.

Malgré une deuxième mi-temps infernale, c'est bien «Monaco, d'une courte tête» qui a battu l'Olympiakos, comme le titre Football365.fr. Didier Deschamps, en alignant Kallon, Chevanton, Saviola et Adebayor, avait fait «le pari de l'offensive» . Pari gagné : les joueurs de la Principauté ont démarré le match «sur les chapeaux de roue» , inscrivant deux buts en dix minutes, comme face à La Corogne. Et quels buts ! Le slalom de Saviola est «une merveille» . La frappe «superbe» de Chevanton, «toujours aussi dangereux» , n'est pas mal non plus. «Le quatuor de feu» formé des deux buteurs, d'Adebayor et de Kallon, a livré une première période toute en «vivacité» lors de laquelle «le jeu a prévalu sur l'enjeu» . La seconde moitié du match va être d'un tout autre acabit : «mieux inspirés» , les joueurs de l'Olympiakos vont profiter du «recul monégasque» pour entamer une «intense domination» . Monaco encaissera un but, mais pas deux. L'essentiel est préservé grâce à une défense «solide» et «exemplaire» .

Les deux clubs français engagés hier soir en Ligue des Champions ont remporté une victoire significative. Au PSG de les imiter, ce soir au Parc des Princes face à Porto.