À l’image du Paris Saint-Germain, Gianluigi Donnarumma (26 ans, 39 matchs toutes compétitions cette saison) n’est plus le même en 2025. Le dernier rempart a pris confiance, et beaucoup de place dans la cage. Comment expliquer une telle transformation ? Pour beaucoup, les stigmates de son choc du mois de décembre avec Wilfried Singo contre Monaco (4-2) en Ligue 1 ont eu une certaine importance. Pour Sébastien Frey, ex-international français et ami du gardien italien, cela doit surtout être vu comme une revanche.
"Il s’est fait beaucoup critiquer. Beaucoup, beaucoup… C’est une revanche, il l’a vécu comme ça en tout cas. Il l’a mal pris, il me disait : 'C’est incroyable, je n’ai même pas fait une erreur'. Je lui ai dit : 'Tu sais, Gigio, quand tu es considéré comme l’un des meilleurs, tu as un arrêt à faire, il faut le faire. Prends le plus comme ça, maintenant il va falloir leur prouver'. La cicatrice ? Je ne pense pas que ça ait joué. En plus, il est gavé (sic) parce qu’il n’est pas très beau comme ça (rires)", s'est amusé l'homme aux deux sélections en équipe de France dans L'Équipe.