Mission réussie pour le Paris Saint-Germain. En battant Metz (3-2) ce samedi à Saint-Symphorien au terme d’une rencontre plaisante, disputée dans le cadre de la 16e journée de Ligue 1, les Franciliens prennent la tête du classement et mettent la pression sur Lens, relégué deux points derrière.
Sans la moindre surprise, le PSG a immédiatement pris le contrôle du ballon, mais n’a pas si facilement trouvé les espaces face à un bloc messin dense, avec les ailiers défendant tels des latéraux. Plus étonnant en revanche, Paris n’a d’abord créé du danger que sur phases arrêtées. Il a fallu attendre un coup franc de Vitinha et une déviation de Ramos pour donner du travail à Fischer, décisif grâce à ses parties intimes sur cette action ; avant que le Portugais ne fasse mouche, de la tête, sur un corner en deux temps enroulé par Lee (0-1, 31e).
Dès lors, le verrou mosellan a sauté. Les espaces se sont donc faits plus nombreux, et Ibrahim Mbaye en a profité pour offrir un caviar à Ndjantou, qui s’est jeté aux six mètres pour marquer son premier but en professionnel (0-2, 39e). Cependant, la partie s’est ouverte dans les deux sens, et Deminguet a relancé le suspense dans les minutes qui ont suivi, d’une lourde frappe en première intention, sous la barre de Safonov, après un petit cafouillage dans la surface parisienne (1-2, 42e).
Décisif à deux reprises dès le début de la seconde période, Fischer a maintenu son équipe dans le match face à une équipe parisienne voulant rapidement plier l’affaire, tandis que Diallo n’est pas passé loin d’égaliser sur une reprise difficile, suite à un nouveau centre du remuant Tsitaishvili. Une petite révolte messine s’en est suivie, avec une frappe flottante de Kouao détournée par Safonov, mais celle-ci s’est éteinte aussi vite qu’elle est apparue. Sur un contre parisien, Doué, lancé par Mbaye, a profité des boulevards laissés par les Grenats pour refaire le break (1-3, 63e), et permettre au PSG de mieux respirer, à quatre jours de la finale de la Coupe Intercontinentale au Qatar, face à Flamengo.
Il s’en est fallu de peu pour que le quatrième but soit marqué : Mbaye a envoyé une lourde frappe sur la barre, Fischer s’est superbement interposé sur une frappe enroulée de Doué, et Barcola n’est pas passé loin de trouver la lucarne du gardien messin. Des occasions que Paris aurait pu regretter puisque Tsitaishvili, excellent ce samedi, a de nouveau réduit l’écart, au terme d’une action superbe (2-3, 81e). Metz y a cru jusqu’au bout, mais n’a jamais eu cette balle de 3-3 tant espérée !
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