Le Paris Saint-Germain avance déjà ses pions en vue du mercato. Le club de la capitale serait proche de boucler les transferts des défenseurs de Valenciennes, Milan Bisevac et Siaka Tiéné. Deux joueurs appréciés d'Antoine Kombouaré qui les a déjà eus sous ses ordres dans le Nord.

Bisevac est bien parti pour retrouver Kombouaré au PSG.

Le Paris Saint-Germain ne veut pas perdre de temps. Alors que les joueurs sous contrat sont actuellement en tournée en Amérique du Nord, les recruteurs du club de la capitale se préparent à dégainer. Histoire d'avoir rapidement leurs renforts sous la main. Les deux premiers pourraient être de vieilles connaissances d'Antoine Kombouaré, puisque ces cibles ont pour nom Milan Bisevac (26 ans, 31 matches de Ligue 1 cette saison, 2 buts) et Siaka Tiéné (28 ans, 28 matches de L1 cette saison, 1 but), soit deux joueurs déjà passés sous les ordres de l'entraîneur parisien à Valenciennes, lors de la saison 2008-2009.

Une offre de 6 millions d'euros

Selon les informations de RMC, le PSG serait revenu à la charge dans ce double dossier, adressant une offre jointe de 6 millions d'euros au club nordiste pour les deux joueurs. Une somme qui se rapprocherait des attentes des dirigeants du club nordiste qui avaient refusé une première proposition de 5 millions d'euros. Aucun accord définitif n'a encore été trouvé mais les deux parties pourraient trouver un terrain d'entente dans les prochains jours.

Un tel «ticket» est-il à la hauteur des besoins du club de la capitale ? Le Serbe et l'Ivoirien sont tous deux des titulaires indiscutables dans une équipe qui a terminé le Championnat écoulé mieux classée que son homologue parisienne. Déjà souhaité par Antoine Kombouaré l'été dernier, Bisevac était resté dans le Nord, au nom de la parole donnée par le Kanak de ne pas déshabiller Pierre (VA) pour habiller Paul (le PSG). Quant à Tiéné, sa capacité à occuper tous les postes du couloir gauche (défenseur latéral ou milieu offensif excentré), elle pourrait pallier le déclin (irréversible ?) de Sylvain Armand et la béance laissée par le départ de Jérôme Rothen. Ce qui fait beaucoup pour un seul homme, aussi bon soit-il.