En net regain de forme sous les couleurs d'Arsenal, Samir Nasri retrouve des couleurs au bon moment. Alors que les Gunners disputent un match capital en Premier League dimanche face au leader, Chelsea, l'ancien Marseillais espère se rappeler au bon souvenir d'un certain Raymond Domenech.

Samir Nasri regarde à nouveau en direction de l'équipe de France.

Blessé, hors de forme, absent des listes de Raymond Domenech comme des pelouses de Premier League, Samir Nasri (22 ans, 12 matches de Premier League cette saison, 1 but) avait disparu des écrans radar le plus clair de la première partie de la saison. Revenu depuis à un niveau de forme physique très satisfaisant, l'ancien Marseillais se trouve à un moment clé de sa carrière, en club avec des Gunners pas encore éliminés de la course au titre, comme en équipe de France, où des places restent à prendre à quatre gros mois du Mondial. Enjeu immédiat pour Samir Nasri, le derby londonien, dimanche face à Chelsea. Balayé par Manchester United (3-1) sur leur terrain le week-end dernier, Arsenal ne peut plus traîner en route. «La défaite est intedite. Elle signifierait la fin de nos chances de titre, estime Nasri dans L'Equipe vendredi. Mais tout autre résultat nous laisserait en course.»

A titre personnel, l'ex-chouchou du Vélodrome assure que sa période d'inactivité forcée lui a permis de revenir plus fort. Samir Nasri se juge bonifié dans tous les domaines. «Tactiquement, je sais jouer sur un côté même si je reste persuadé que je donne mes pleins moyens dans l'axe. Je défends beaucoup mieux. Techniquement, je suis plus fluide aussi, dans le jeu à une touche de balle. Ça n'était pas forcément le cas à Marseille. Mon pied gauche s'est amélioré. Devant la cage, je suis plus tueur aussi» , assure le joueur formé à l'OM.

Les Bleus en tête

Ce retour en forme, Samir Nasri entend bien le valider par un retour en sélection. De retour en forme sous les couleurs d'Arsenal, Samir Nasri repense du coup à une carrière internationale mise entre parenthèses depuis le 28 mars 2009, et un match éliminatoire du Mondial en Lituanie. La Coupe du monde, justement, le fin technicien y pense. «Le joueur qui dirait le contraire, je lui conseillerais de changer de sport» , s'amuse-t-il. Avant de, peut-être, faire partie du voyage en Afrique du Sud, la perspective du match de préparation du 3 mars aiguise son appétit. «Les Bleus me manquent. Mais il y a un grand match le 3 mars, contre l'Espagne. J'espère y être» , conclut Nasri en un appel du pied à Raymond Domenech.