Vincent Tong Cuong (le directeur général) viré, Damien Comolli (le directeur sportif) encadré, Roland Romeyer (co-président) bombardé patron du sportif : l'AS Saint-Etienne remet de l'ordre dans son organisation. Et ce n'est peut-être pas fini : Willy Sagnol, ancien de la maison, pourrait débarquer début janvier. Explications.

L'AS Saint-Etienne profite des fêtes pour remettre de l'ordre dans son organisation. Mardi, le club forézien a décidé de relever de ses fonctions le directeur général, Vincent Tong-Cuong. Contrairement à ce qui avait été annoncé dans un premier temps, le directeur sportif Damien Comolli, responsable du recrutement opéré l'été dernier, restera lui en place. Mais avec des attributions sérieusement encadrées, puisque le cadre dirigeant sera sous la tutelle directe du président Roland Romeyer, bombardé grand patron du sportif. C'est ce qu'explique mercredi dans L'Equipe le second co-président des Verts, Bernard Caïazzo. «Pour l'instant, Comolli a toujours un contrat de travail de directeur sportif mais il dépend aujourd'hui directement de Roland Romeyer, affirme le dirigeant. Roland va prendre la tête du directoire qui sera responsable des décisions opérationnelles. Il va s'occuper du sportif et Comolli sera sous sa responsabilité. Il y aura un rapport beaucoup plus hiérarchique.»

Sagnol : «aucune offre, mais…»

Au-delà de cette réorganisation en forme de reprise en mains, d'autres changements, de plus grande portée symbolique et concrète, pourraient suivre l'année prochaine. Une conférence de prévue est programmée pour mardi. L'arrivée de Willy Sagnol, formé et lancé en L1 par les Verts, est évoquée avec insistance. L'ancien latéral droit des Bleus ne dirait pas forcément non à un poste de conseiller spécial. «Je n'ai reçu aucune offre à l'heure qu'il est, assure l'intéressé dans L'Equipe. Mais dans le foot, on ne peut jamais dire que c'est impossible. On ne peut pas dire que je ne serai pas vice-président du PSG dans quinze jours...»

Partisan notoire d'une arrivée de Luis Fernandez au poste d'entraîneur, Bernard Caïazzo avait vu l'animateur radio hésiter, mardi. L'heure semble donc être à la confiance en Christophe Galtier, adjoint d'Alain Perrin promu entraîneur principal ce mois-ci. «Je pense que Galtier est courageux, travailleur et droit, estime Caïazzo. Le groupe reprochait à Alain Perrin des sorties verbales humiliantes. Romeyer me dit qu'il a l'adhésion des joueurs. Je lui fais confiance. Après, pourquoi Galtier ? On peut se poser la question mais ce n'est pas ça qui va nous faire avancer... Aujourd'hui, il faut qu'il y ait une seule ligne directrice. C'est le directoire qui choisit et Roland (Romeyer) qui le dirige.» Et comme la décision du moment est de confier les commandes à Christophe Galtier, la solution Luis Fernandez ne saurait être envisagée que comme recours. Et son arrivée signifierait que le nouvel entraîneur n'a pas su redresser la barre.

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