La commission de discipline de la LFP n'y est pas allé de main morte cette semaine. Dans le viseur de l'instance, le milieu et capitaine parisien, Claude Makelele, sanctionné d'un match ferme plus un avec sursis, et le milieu niçois Emerse Faé, qui écope de trois matches ferme. Les réactions.

La commission de discipline de la LFP a eu la main lourde cette semaine. Jeudi soir, l'instance a infligé un match de suspension ferme plus un avec sursis au milieu du Paris Saint-Germain, Claude Makelele (36 ans, 8 matches de L1 cette saison), et trois matches fermes à son homologue de l'OGC Nice, Emerse Faé (25 ans, 6 matches de L1 cette saison). Dans le cas du capitaine parisien, la Ligue a suivi l'avis de son comité de visionnage, qui avait demandé une "requalification" de la faute commise par Claude Makelele durant la rencontre au Moustoir, alors sanctionnée d'un simple avertissement. Le club de la capitale n'a pas tardé à réagir officiellement à cette sanction, jugée disproportionnée.

Appel en vue

«[Le club] est déçu, catastrophé et consterné par la sanction infligée à Claude Makelele par la Commission de discipline pour une action de jeu sans réelle brutalité alors que lui-même est sorti suite à une blessure causée par un adversaire lors de ce même match» , dénonce un communiqué mis en ligne sur le site officiel du club de la capitale. «Le club se sent victime une nouvelle fois d'un emballement médiatique qui coûte à son capitaine une sanction qu'il juge disproportionnée. Le club se réserve le droit de faire appel de cette décision» , conclut le document. Présent jeudi devant la commission en compagnie du président Leproux, l'international tricolore n'a pas encore réagi à la sanction. Le joueur serait «catastrophé» , à en croire l'un de ses proches, cité vendredi matin par Le Parisien.

Outre la suspension d'un match ferme infligée au Grenoblois Sofiane Feghouli pour son bras d'honneur, une autre des décisions rendues publiques jeudi soir par la Ligue fait déjà couler de l'encre : les trois matches de suspension ferme infligés au milieu niçois, Emerse Faé. Expulsé dimanche après le coup de sifflet final de Lorient-Nice pour contestation auprès de l'arbitre la rencontre, Tony Chapron, l'international ivoirien ne s'attendait certainement pas à une sentence aussi sévère, pour des propos qu'il nie avoir tenu, ainsi que le rappelle vendredi l'OGC Nice, qui ne fera pas appel. Dans les heures suivant la rencontre, son entraîneur, Didier Ollé-Nicolle, l'avait réprimandé en public, et les dirigeants azuréens avaient déclaré vouloir sanctionner leur joueur. S'ils espéraient ainsi s'attirer la clémence de la Ligue, c'est raté. Reste une question : qu'a donc bien pu dire l'ancien Nantais à M. Chapron pour mériter une telle sanction ?

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