Nice : Haise pense à une petite révolution

Après un regain de forme en octobre, l'OGC Nice a replongé. Battu trois fois en huit jours, le club azuréen devrait revoir ses ambitions dans le jeu à la baisse et adopter une tactique plus prudente.

Haise devrait adopter une stratégie plus pragmatique.

Revigoré en ayant pris un total de 10 points contre Monaco (2-2), Lyon (3-2), Rennes (2-1) et Lille (2-0) en octobre, l'OGC Nice n'était pas sorti d'affaire pour autant, après son début de saison plus que poussif.

En l'espace de huit jours, le Gym s'est incliné à la dernière seconde face au Paris Saint-Germain (0-1) en championnat, a encore déçu en Ligue Europa contre Fribourg (1-3), puis a été battu à Metz (1-2), dimanche en L1. Revoilà les Aiglons replongés dans leurs doutes.

Nice forcé de changer 

9e au classement après 12 journées, mais loin d'être largué dans la course à l'Europe (seulement trois points de retard sur Lille, 5e, et cinq sur Strasbourg, 4e), Nice devrait profiter de cette nouvelle petite crise de résultats et de la trêve internationale pour modifier son projet de jeu. Au grand désespoir de l'entraîneur Franck Haise, ce dernier ayant confié, en conférence de presse, que la guérison passera sans doute par une revue à la baisse des ambitions niçoises.

«Je ne suis pas inquiet sur le fait qu'on va devoir changer. Mais ça m'embête. Ça m'embête de devoir changer tous mes principes. Sachant que je ne suis même pas certain que ça soit la solution. Si j'étais sûr de la solution, qu'il suffisait de mettre un bloc médian ou bas et qu'on ne joue que les contres... Il faut aussi avoir les joueurs pour jouer les contres. On peut les trouver, mais il y aura forcément des changements, des adaptations à faire», a assuré le technicien du Gym.

Place au pragmatisme

Haise a visiblement tenté beaucoup de choses avant de se résoudre à changer de philosophie, en témoigne son désemparement après le revers en Moselle. «Ce que j'ai dit à mes joueurs après le match ? Rien. Je parle assez ces derniers temps, je pense. Je vais être minimaliste parce que… Le premier fautif c'est moi, très clairement. On ne montre pas assez de choses, on ne récupère pas un ballon haut, ça ne sert à rien de faire un pressing. Il faut changer les choses, je ne sais pas encore lesquelles», a-t-il soufflé sur Ligue 1+, dans la lignée de sa prise de parole musclée, jeudi, après la déroute en C3 (voir article ici).

«Il faut peut-être changer de système mais quand on défend à quatre, je ne suis pas sûr qu'on soit beaucoup plus solides. Ou alors changer certains principes de jeu, ce qu'on a fait lorsque l'on a pris des points récemment. On l'avait fait presque plus par la force des choses en raison de la qualité de nos adversaires mais peut-être que c'est une option, même si ce n'est pas celle qui me plaît le plus», a-t-il regretté. Reste à voir si le pragmatisme portera ses fruits à Nice.

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