Déroute totale - Débrief et NOTES des joueurs (Bruges 4-1 Monaco)
Hors-sujet, l'AS Monaco a sombré sur la pelouse de Bruges (4-1), ce jeudi, pour son entrée en lice en Ligue des Champions. Un penalty raté en début de match, une défense aux abois et un adversaire en pleine réussite... La soirée a tourné au cauchemar pour l'ASM.
Une humiliation totale. Pour ses débuts en Ligue des Champions, Monaco a pris une leçon de football à Bruges (4-1), ce jeudi. Une soirée cauchemardesque pour le club princier, passé à côté de son sujet face à un adversaire nettement supérieur à tous les niveaux.
Akliouche se rate, Bruges sans pitié
Les Monégasques avaient pourtant l'occasion de frapper d'entrée avec un penalty obtenu par Biereth, mais Akliouche a vu sa tentative repoussée par Mignolet. Ce tournant a complètement relancé les Brugeois, qui ont ensuite chauffé les gants de Köhn à plusieurs reprises avant de prendre les commandes grâce à Tresoldi, buteur d'une pointe de pied sur un service en profondeur de Vanaken (1-0, 32e). Déchaînés, les hommes de Nicky Hayen accentuaient leur domination avec Onyedika, à la conclusion d'un corner mal défendu (2-0, 39e).
Toujours inspirés dans le jeu et portés par un Vanaken omniprésent, les Belges enfonçaient un peu plus le clou juste avant la pause : le capitaine, déjà passeur, ajustait Köhn d'une reprise splendide sous la lucarne (3-0, 43e). Bruges, étouffant par son pressing et ses enchaînements rapides, dominait dans tous les secteurs. Complètement dépassés dans l'impact et orphelins de Zakaria au milieu, les Monégasques ont subi de bout en bout, incapables de résister à l'intensité adverse durant 45 minutes.
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Le premier but d'Ansu Fati
Au retour des vestiaires, Adi Hütter tente d'apporter du sang neuf avec Kehrer et Coulibaly dès la pause, puis Ilenikhena et Ansu Fati à l'heure de jeu. Mais ces changements n'ont en rien impacté la physionomie du match. Bruges a continué de dominer les débats et a scellé sa large victoire grâce à Diakhon, opportuniste sur un ballon bien négocié par Seys (4-0, 75e). La suite a ressemblé à un long calvaire pour les Monégasques. Mawissa a quitté ses partenaires sur blessure, tandis qu'Ilenikhena manquait l'opportunité de sauver l'honneur. En face, Bruges a géré sereinement, Vanaken et ses partenaires se contentant d'administrer la fin de partie malgré un but signé Ansu Fati (4-1, 90e+1). Une soirée cauchemar pour Monaco.
La note du match : 6/10
Bruges a rapidement tué tout suspense dans cette rencontre. Les Belges ont imposé leur intensité et leur pressing, étouffant un Monaco incapable de répondre collectivement. Après le penalty manqué d'Akliouche, la différence d'impact est devenue criante avec un Bruges qui s'est procuré les meilleures occasions et a concrétisé ses temps forts. L'ASM, trop fragile défensivement et orpheline de repères au milieu, n'a existé que par séquences trop courtes. Un score lourd, mais totalement logique, qui reflète l'écart affiché ce soir entre les deux formations.
Les buts :
- Dans le coeur du jeu, Vanaken trouve Tresoldi d'un ballon en profondeur dans l'axe. L'attaquant italien résiste au retour de son vis-à-vis et conclut d'une pointe du pied droit dans le petit filet de Köhn (1-0, 32e).
- Sur un corner frappé côté droit par Vanaken, la tête de Stankovic est repoussée par Köhn. Forbs récupère le ballon au second poteau et remise en retrait pour Onyedika, dont la reprise du droit trompe le portier monégasque (2-0, 39e).
- Sur un coup franc excentré botté côté droit par Stankovic, Forbs gagne son duel aérien et remise de la tête vers l'axe. Vanaken, resté en embuscade, déclenche une reprise du droit qui se loge sous la lucarne de Köhn (3-0, 43e).
- Sur une transition rapide côté gauche, Tzolis fixe la défense avant de servir Diakhon dans la surface. L'attaquant, tout juste entré en jeu, profite du flottement défensif pour ajuster Köhn d'un tir placé après un joli crochet (4-0, 75e).
- Suite à un corner repoussé au second poteau, Minamino contrôle et remise en retrait pour Ansu Fati, qui enchaîne d'une frappe sèche du gauche au coeur de la surface pour sauver l'honneur (4-1, 90e+2).
Les NOTES des joueurs
Maxifoot a attribué une note (sur 10) commentée à chaque joueur.
L'homme du match : Hans Vanaken (8/10)
Le capitaine brugeois a livré une prestation majuscule. Passeur décisif sur l'ouverture du score, buteur juste avant la pause, il a illuminé le jeu par sa vision et sa justesse technique. Présent dans tous les circuits offensifs, il a constamment trouvé les intervalles et donné le tempo à son équipe. Dans les grands rendez-vous, il a rappelé pourquoi il est considéré comme le véritable métronome des Gazelles.
FC BRUGES :
Simon Mignolet (non noté) : le gardien belge a marqué le début du match de son empreinte en arrêtant le penalty d'Akliouche à la 10e minute, un tournant majeur. Malheureusement, il a été contraint de sortir sur blessure peu après. Court passage, mais décisif pour lancer son équipe. Remplacé à la 17e minute par Nordin Jackers (6), solide dans ses prises de balle et auteur d'un arrêt important face à Akliouche en seconde période.
Kyriani Sabbe (6,5) : le latéral droit belge a livré une prestation sérieuse. Toujours bien positionné défensivement, il a limité l'influence de Minamino et n'a jamais paniqué dans ses interventions. Il a aussi proposé quelques solutions offensives, sans excès mais avec justesse.
Joel Ordóñez (7) : le défenseur équatorien a fait preuve de sérénité. Sobre dans ses relances, concentré dans ses placements, il a souvent coupé les trajectoires adverses. Sa rigueur a contribué à l'impression de maîtrise de la défense brugeoise. On comprend mieux pourquoi l'OM souhaitait le recruter lors du mercato estival. Remplacé à la 81e minute par Jorne Spileers (non noté).
Brandon Mechele (7) : le stoppeur belge a tenu son rang avec autorité. Il a muselé Balogun et gagné la plupart de ses duels. Patron dans la surface, il a incarné la solidité d'un bloc défensif qui a rarement tremblé. Un duo d'acier avec Ordóñez.
Bjorn Meijer (6,5) : le latéral gauche néerlandais a bien contenu son couloir. Il n'a pas laissé d'espace à Biereth et a souvent coupé les trajectoires. Ses montées ont été plus prudentes, mais il a assuré l'équilibre collectif.
Raphael Onyedika Nwadike (7,5) : le milieu nigérian a imposé sa puissance et son volume de jeu. Présent dans l'impact, précieux à la récupération, il s'est aussi distingué par sa projection, en marquant le but du 2-0. Un vrai match de patron, qui a étouffé Camara et Bamba sans aucun problème. Remplacé à la 81e minute par Lynnt Audoor (non noté).
Aleksandar Stankovic (7) : le milieu serbe a été un rouage essentiel. Son coup franc parfaitement botté amène le troisième but, et son abattage constant a permis à Vanaken de rayonner plus haut. Propre dans ses transmissions, le joueur arrivé de l'Inter a couvert énormément de terrain.
Carlos Forbs (7,5) : l'ailier portugais a été un poison permanent pour Vanderson. Sa vitesse, ses dribbles et sa percussion ont déséquilibré la défense monégasque à chaque prise de balle. Il a offert une passe décisive à Onyedika et créé une multitude de situations. Une prestation de haut vol.
Hans Vanaken (8) : lire commentaire ci-dessus.
Christos Tzolis (7) : l'ailier grec a multiplié les percussions et a souvent mis Vanderson en grande difficulté. Même s'il n'a pas marqué, il a constamment créé du danger par ses dribbles et ses appels. Sa générosité et sa détermination ont pesé lourd. Remplacé à la 80e minute par Moussa Sylla (non noté).
Nicolò Tresoldi (7,5) : l'attaquant italien a montré un vrai sens du but avec son ouverture du score. Disponible dans ses appels, actif dans le pressing, il a harcelé la charnière adverse. Son but a lancé Bruges vers une soirée parfaite. Remplacé à la 72e minute par Mamadou Diakhon (non noté), qui a ajouté le quatrième but et conclu le festival brugeois.
MONACO :
Philipp Köhn (5) : le gardien suisse, qui prenait le relais de Hradecky, a longtemps retardé l'inévitable avec plusieurs arrêts importants, notamment devant Tzolis et Tresoldi. Mais ses relances approximatives ont fragilisé son équipe et il n'a jamais imposé d'autorité dans sa surface. Sauve ce qu'il peut, sans masquer la débâcle collective.
Vanderson (2) : un match cauchemardesque pour le latéral droit brésilien. Débordé par Forbs, humilié par Tzolis, il a accumulé les erreurs de placement et termine diminué physiquement. Trop faible défensivement, inexistant offensivement. Une soirée pourrie de bout en bout.
Eric Dier (3) : le défenseur central anglais, qui portait le brassard en l'absence de Zakaria, n'a jamais trouvé la bonne distance dans ses interventions. Mal placé, battu dans les duels, il a affiché une fébrilité inhabituelle. Son manque de sérénité a accentué le naufrage de la charnière.
Christian Mawissa (2,5) : le jeune défenseur français a sombré. Rapidement averti, souvent dépassé, il a multiplié les fautes grossières. Sa blessure a mis fin à un calvaire individuel. Le dur apprentissage du haut niveau. Remplacé à la 78e minute par Kassoum Ouattara (non noté).
Caio Henrique (3) : trop tendre défensivement, le latéral gauche brésilien a laissé d'immenses espaces dans son dos. Ses montées n'ont rien apporté et ses centres ont manqué de précision. Sorti logiquement à la pause. Remplacé à la 46e minute par Thilo Kehrer (5,5), qui a mis un peu d'ordre sans être transcendant.
Maghnes Akliouche (2) : son penalty raté à la 10e minute a fait basculer le match. Derrière, le milieu offensif français a sombré mentalement : frappes ratées, mauvais choix, perte totale de confiance. Une soirée cataclysmique pour le joueur censé porter son équipe.
Aladji Bamba (3) : le milieu français a été complètement dépassé. Lent, timide, il a enchaîné les passes neutres et n'a jamais influencé les transitions. Une prestation fantomatique jusqu'à sa sortie. Remplacé à la 46e minute par Mamadou Coulibaly (6), qui a eu le mérite de resserrer un peu la vis dans l'entrejeu.
Lamine Camara (3) : totalement transparent. Le milieu défensif sénégalais a été aspiré par le jeu brugeois, incapable de fermer les espaces ni de couper les transmissions. A subi sans jamais réagir, lui qui a été orphelin de Zakaria.
Takumi Minamino (4) : le milieu offensif japonais a couru et tenté, mais sans influence. Quelques frappes trop timides, un léger mieux en fin de partie avec la passe pour Ansu Fati, mais trop peu pour peser réellement.
Mika Miles Biereth (3) : l'attaquant danois a obtenu le penalty… puis s'est éteint. Trop isolé, dominé dans les duels, il a couru dans le vide sans jamais inquiéter la défense brugeoise. Remplacé à la 63e minute par George Ilenikhena (non noté).
Folarin Balogun (2) : inexistant du début à sa sortie. L'attaquant américain n'a ni pesé physiquement, ni menacé la défense. Pas un tir dangereux, pas un appel marquant. Une ombre. Remplacé à la 63e minute par Ansu Fati (non noté), qui a marqué son premier but avec Monaco pour sauver l'honneur.
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FC BRUGES 4-1 MONACO (mi-tps: 3-0) - LIGUE des CHAMPIONS - Phase de ligue / 1e journée
Stade : Jan Breydelstadion - Arbitre : Simone Sozza
Buts : N. Tresoldi (32e) R. Nwadike (39e) H. Vanaken (42e) M. Diakhon (75e) pour FC BRUGES - Ansu Fati (90e) pour MONACO
Avertissements :
FC BRUGES :
MONACO :
Vanaken a fait mal à Monaco
Diakhon, de la relégation avec Reims... à son premier but en C1 contre Monaco
Ansu Fati a ouvert son compteur avec l'ASM
