PSG : le rouleau-compresseur parisien a démoli la Maison Blanche !
Toujours aussi impressionnant, le Paris Saint-Germain a surclassé le Real Madrid (4-0) mercredi lors de la demi-finale de la Coupe du monde des Clubs. Avec un pressing étouffant, le champion d'Europe n'a pas laissé la moindre chance à la Maison Blanche.

Une destruction en règle. Impérial, le Paris Saint-Germain a facilement écrasé le Real Madrid (4-0) à l'occasion de la demi-finale de la Coupe du monde des Clubs mercredi.
Fidèle à ses valeurs collectives, le champion d'Europe a récité un superbe football en étouffant les Merengue.
Le chef démolisseur Dembélé
Avec un pressing de tous les instants, symbolisé par les courses incessantes d'Ousmane Dembélé, le PSG a provoqué, en l'espace de 9 minutes, deux énormes erreurs pour faire vaciller l'édifice madrilène : Asensio, dans sa propre surface, a laissé le ballon au Français, qui a éliminé Thibaut Courtois en offrant l'ouverture du score à Fabian Ruiz, puis Antonio Rüdiger a idéalement lancé l'ancien Barcelonnais pour le but du break. «Ils commencent toujours comme ça, très forts. Il nous a manqué de mettre en place le plan du coach. On voulait jouer, mais sous leur pressing ils trouvaient très bien le joueur libre, surtout en première période. (...) Pour dégager, j'ai une demi-seconde pour réfléchir à l'endroit où donner le ballon, parce qu'ils sont prêts à te manger. (...) J'ai dit à Dembélé après le match qu'il pressait beaucoup et il m'a dit que c'est ce qu'il devait faire», a partagé Courtois face à la presse.
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Incapable de déjouer la pression francilienne, le Real a ensuite balbutié son football et a surtout évolué en bloc bas pour résister. Dos au mur, la Maison Blanche a bien tenté d'inverser la pression. Le résultat ? Une action collective de grande classe des Parisiens pour s'engouffrer dans une brèche madrilène sur un contre conclu par Ruiz. La destruction a été totale dans les derniers instants avec l'ultime but signé Gonçalo Ramos. «Le PSG est une équipe, alors que nous, on commence seulement. On a souffert, c'était difficile. Il y a beaucoup de choses qu'on veut améliorer. Mais ça fait mal», a noté l'entraîneur Xabi Alonso.
Chelsea, le dernier rendez-vous...
Déjà vainqueur de la Ligue des Champions, de la Ligue 1, de la Coupe de France et du Trophée des Champions cette saison, Paris se trouve désormais à une victoire d'un sacre supplémentaire. Et avant de défier Chelsea en finale dimanche, le PSG s'avance comme l'immense favori grâce aux certitudes acquises ces derniers mois.
«Normalement, nous sommes une équipe dominante, qui aime avoir le ballon. C'est compliqué pour l'adversaire de faire pareil. Je pense qu'on a imposé notre jeu dès le début, et dans les dix premières minutes, on a eu un peu de chance. Je crois qu'on a mérité la victoire. Il faut que nos joueurs et nos supporters profitent parce qu'on fait une grande saison», a apprécié Luis Enrique au micro de DAZN. Cette équipe injouable a encore une dernière formation à faire tomber pour achever son chef-d'oeuvre.
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