Lyon : soulagement, 100% de contrôle pour Kang, objectif Europe... Les déclarations fortes après le verdict de la DNCG
Officiellement maintenu en Ligue 1 la saison prochaine après avoir obtenu le feu vert de la commission d'appel de la DNCG ce mercredi, l'Olympique Lyonnais a fait part de son soulagement par la voix de sa nouvelle présidente Michele Kang. Du côté de Reims, qui pouvait espérer un repêchage dans l'élite, pas de déception : un sauvetage des Gones était attendu.

La nouvelle est tombée au coeur de l'après-midi, et elle a soulagé tout Lyon. Rétrogradé administrativement en Ligue 2 par la DNCG le 24 juin, l'OL a obtenu gain de cause en appel ce mercredi. Une nouvelle dont s'est félicitée la nouvelle présidente du club Michele Kang, choisie par le propriétaire John Textor pour prendre le club en main et réussir cette nouvelle intervention devant le gendarme financier.
«Je suis ravie de partager cette nouvelle avec vous. Cela a été rendu possible grâce au travail acharné de toute l'équipe, de nos prêteurs et de nos actionnaires. On a travaillé 24h/24. Je suis fière de ce qu'on a pu accomplir. Nous avons tout donné. (...) Je remercie les supporters qui ont dû être très stressés sur les dommages que cela aurait causé à l'équipe», a-t-elle fait savoir en conférence de presse, dans la foulée du verdict de la DNCG.
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Kang, qui assure avoir «100% de contrôle» sur l'OL, promet que «personne d'autre va interférer». L'essentiel est là : «On a tout fait pour sauver le club. (...) Je remercie la DNCG qui a pris le temps d'expliquer les règles spécifiques et sa politique. Ce sont des bénévoles et ils ont passé beaucoup de temps pour que je comprenne toutes les règles. Sans cela, je ne sais pas si j'aurais pu arriver à ce résultat en neuf jours», a ajouté la femme d'affaires américiane.
Quel avenir à court terme ?
Une question se pose désormais : comment la crise d'austérité annoncée, afin de favoriser le retour à l'équilibre des comptes, va-t-elle se caractériser ? Pour le nouveau directeur général Michael Gerlinger, «ce n'est pas un plan d'austérité, c'est un plan de discipline financière. (...) On va analyser avec l'équipe sportive l'impact du budget qu'on a soumis à la commission d'appel. Pour moi, il n'y a pas beaucoup de changements, mais on va analyser ça dans les prochains jours.»
Si le dirigeant allemand confirme «qu'il y a des cessions de joueurs» incluses dans le budget présenté, ces ventes, ainsi que les ajustements financiers, ne sont pas synonymes de baisse drastique des objectifs. Il n'est, certes, plus question d'un objectif de qualification assumé en Ligue des Champions, mais «notre but reste l'Europe, on veut jouer dans les compétitions européennes. On va trouver les moyens pour se battre, comme la saison dernière. On veut refaire cette bataille pour l'Europe la saison prochaine», a indiqué Gerlinger.
Reims s'y attendait
Le sauvetage de l'OL en Ligue 1 a pour conséquence directe d'entériner la relégation du Stade de Reims, qui aurait été repêché en cas de décision défavorable à l'encontre des Gones, en Ligue 2. Or, le président champenois Jean-Pierre Caillot l'assure, il ne s'est jamais fait l'illusion de ce scénario.
«Comme je l'ai toujours dit, on n'a pas vraiment vécu dans l'incertitude, car on n'a jamais pensé que Lyon serait rétrogradé. Il y avait trop d'enjeux pour que les actionnaires lyonnais ne couvrent pas les errances de Textor, que j'avais dénoncées depuis deux ans ! On a tourné la page de la saison dernière et depuis notre reprise, on prépare notre groupe pour la Ligue 2», a commenté le dirigeant rémois pour France Info. «C'est la vie», a-t-il conclu : cela n'a failli plus l'être pour l'OL.
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