Lyon : Aulas, la dernière carte
Sous menace de relégation, l'Olympique Lyonnais doit injecter 100 millions d'euros immédiatement et garantir la même somme pour convaincre la DNCG et rester en Ligue 1. Dans ce bras de fer financier, le président historique, Jean-Michel Aulas, a décidé de reprendre la parole, oscillant entre neutralité fédérale et soutien actif.

Relégué en Ligue 2 par la DNCG le 24 juin, l'Olympique Lyonnais saura le 10 juillet si son appel peut inverser la sentence. Pour espérer sauver sa place, le club rhodanien doit réunir 200 millions d'euros : 100 injectés tout de suite, 100 garantis pour couvrir la saison.
Après l'éviction de John Textor, Michele Kang et Michael Gerlinger tentent un montage express pour répondre aux exigences de l'instance. Mais dans l'ombre, Jean-Michel Aulas reste un acteur clé, prêt à peser de son réseau et de son aura.
Une ligne rouge pour le football français
Au micro de BFM Lyon, le président historique a annoncé son choix de se mêler à ce capharnaüm. «L'Olympique Lyonnais est dans une situation qui n'est pas acceptable sur le plan du football français.» Aujourd'hui vice-président de la FFF, l'homme d'affaires a reconnu avoir été «touché droit au coeur» par la décision. Pour lui, la rétrogradation ne peut pas être une simple affaire de chiffres.
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Conscient de sa nouvelle posture, Aulas a juré sa neutralité. «En tant que vice-président de la Fédération, je dois être le plus impartial possible.» Mais il assume déjà son rôle de facilitateur : «Je vais aider, et j'ai commencé à le faire, dans le cadre de mes connaissances et non pas de mes responsabilités.» Un homme de réseaux qui veut s'en servir pour peser.
Kang, pari de la dernière chance
Pour convaincre la DNCG, Aulas mise gros sur la détermination de la nouvelle patronne, appelée en urgence pour sauver l'OL de la dérive. «Il faudra que Michele Kang soit extrêmement pertinente et je sais qu'elle l'est. Je la sens très motivée. Il faut faire inverser la décision» , a tenté de se rassurer Aulas, qui refuse de faire dans le fatalisme.
«ARES, qui est le grand financier prêteur et non pas actionnaire, est convaincu qu'il faut trouver une solution. Michele passe jour et nuit sur le sujet. Michael Gerlinger aussi. Un certain nombre de personnes qui connaissent parfaitement bien le dossier ont été approchés et vont apporter des solutions.» À six jours du verdict, Lyon joue sa survie. Aulas, lui, son ultime rôle.
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