Mercato : Mbemba, un moteur à redémarrer

Mis au placard pendant quasiment toute la saison pour s'être opposé à sa direction, Chancel Mbemba s'apprête à tourner la page de l'Olympique de Marseille. Le défenseur central congolais, toujours étincelant en sélection, espère relancer une carrière stoppée net.

Chancel Mbemba va bientôt rejouer.

La priorité de l'OM cet été ? Refaire sa défense. Un chantier immense, à l'image des carences affichées cette saison dans ce secteur. Et pourtant, un joueur de calibre international a été tenu à l'écart tout au long de l'exercice.

Une saison à l'arrêt, une sélection en plein essor

Certains l'ont probablement oublié : Chancel Mbemba (30 ans) appartient encore au club phocéen. Plus pour longtemps, son contrat arrivant à terme dans un mois. Mis au ban pour avoir refusé de partir l'été dernier, dans un contexte de tensions avec Ali Zarrak, l'adjoint de Mehdi Benatia, le Congolais s'apprête à quitter le club dans l'anonymat. Sa dernière apparition remonte au 19 mai 2024, sur la pelouse du Havre (1-2)... brassard de capitaine au bras.

Invisible à Marseille, mais incontournable ailleurs. Depuis un an, Mbemba a enchaîné les prestations pleines avec la République démocratique du Congo, disputant neuf des dix matchs des Léopards sans jamais céder sa place. Sébastien Desabre, son sélectionneur, n'a jamais douté de lui. Pilier d'un groupe rajeuni et ambitieux, Mbemba vise désormais un retour à la Coupe du monde en 2026. Il sera naturellement présent pour les matchs contre le Mali (5 juin) et Madagascar (8 juin).

Un marché ouvert

Délesté de son contrat marseillais, Mbemba va pouvoir choisir sa prochaine destination dans les semaines à venir. En Ligue 1, Nantes et Rennes ont tenté leur chance lors du dernier mercato hivernal sans trouver d'accord avec l'OM, resté inflexible pour ne rien laisser à son défenseur. En Angleterre, Leicester avait manifesté un intérêt, mais sa relégation en Championship a sans doute refermé la porte pour de bon.

Libre et expérimenté, Mbemba ne manquera pas de propositions. En Europe, ou plus loin. Un exil doré dans le Golfe est loin d'être exclu. L'été dernier, Al Shabab lui proposait un contrat de 4 millions d'euros annuels. Gourmand, il avait temporisé. Cette fois, sans indemnité de transfert, les discussions pourraient aller plus loin. Où relancera-t-il la machine ? Le mystère reste entier. Mais une certitude demeure : le moteur, lui, n'a pas calé.

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