Inter Miami : premières secousses pour Messi et sa bande
Après des débuts prometteurs, l'Inter Miami traverse une période délicate en MLS. Malgré la présence de Lionel Messi et de ses anciens coéquipiers du FC Barcelone, les résultats récents soulèvent des interrogations sur la viabilité du projet floridien avant sa participation pour la Coupe du monde des clubs de la FIFA.

Depuis le 18 décembre 2022, tout ce que réalise Lionel Messi sur un terrain de football n'est que du bonus. Mis sous pression durant de nombreuses années, l'attaquant argentin a fini le jeu en permettant à son pays de broder une troisième étoile sur son maillot et de marcher fièrement aux côtés de Diego Maradona.
Pour beaucoup, La Pulga aurait pu décider de tirer sa révérence pour couler des jours heureux, loin de la pression médiatique. Il a finalement décidé de rallier l'Inter Miami, la franchise dont David Beckham est le co-propriétaire, pour bénéficier d'une pré-retraite dorée sous le soleil de Floride.
La magie n'opère plus
Son bilan jusqu'ici ? Bon, voire très bon, avec 44 buts et 21 passes décisives en 56 matchs. Des chiffres soignés pour un joueur qui va fêter ses 38 ans en juin. Vainqueur de la Leagues Cup 2023 et de la Supporters Shield 2024 mais finaliste de la Coupe MLS en 2023, l'octuple Ballon d'Or garde un rythme constant malgré les nombreux pépins physiques connus ces dernières semaines avec 10 réalisations et 3 offrandes en 17 sorties cette saison. Des prestations qui ne suffisent pas à maintenir son club plus haut au classement.
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Après 14 journées, l'Inter Miami pointe à la 6e position de la conférence est en MLS. Un rang inhabituel pour l'équipe qui a remporté haut la main la dernière saison régulière. Elle reste néanmoins sur une dynamique préoccupante avec trois revers sur les cinq derniers matchs en championnat face au FC Dallas (3-4) – sans Messi - à Minnesota (4-1) et contre Orlando (0-3), la nuit dernière, sans oublier l'élimination sans appel face aux Vancouver Whitecaps en demi-finales de la CONCACAF Champions Cup (0-2, 1-3).
La crainte de se faire humilier en mondovision
A Miami, on se pose déjà la question du modèle choisi par la franchise avec un effectif clairement déséquilibré. D'un côté, Messi et ses plus fidèles amis en carrière, comme Jordi Alba, Sergio Busquets et Luis Suarez, plus proches de la quarantaine que de la trentaine, de l'autre, des joueurs bien plus modestes, notamment en défense, loin du niveau des clubs concurrents. Sans compter la présence de Javier Mascherano, un autre confident de Messi, sur le banc, et qui ne convainc pas du tout depuis son arrivée.
Un passage peu rassurant avec la Coupe du monde des clubs de la FIFA pour laquelle la jeune écurie a été conviée en tant qu'invité de marque. Messi et sa bande défieront le FC Porto, Palmeiras et Al Ahly, des adversaires plus coriaces que ceux affrontés sur la scène nationale, au premier tour du tournoi. Si certains pensent que c'est le moment de bénéficier d'un coup de publicité, d'autres craignent que l'Inter Miami serve de sparring-partner en mondovision. Reste à savoir si la franchise floridienne brillera sous les projecteurs… ou s'effondrera sous leur poids.
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