OM : le soulagement après la qualification pour la Ligue des Champions
Vainqueur sur la pelouse du Havre (1-3), samedi, l'Olympique de Marseille disputera la prochaine Ligue des Champions. Un soulagement pour Medhi Benatia et Roberto De Zerbi après une saison usante.
La Ligue des Champions va effectuer son retour au Vélodrome. Après une saison éreintante qui se terminera dans six jours avec la réception de Rennes, l'Olympique de Marseille a sécurisé sa place sur le podium de Ligue 1 suite à son succès au Havre (1-3), samedi. Une qualification méritée qui a visiblement soulagé tout un club.
Benatia relâche la pression
«Heureux ? Peut-être que je le serai dans dix ans, une fois qu'on s'en rappellera, comme j'ai pu l'être avec des matchs dans ma carrière où on se dit 'ce match m'a rendu fier'» , a soufflé Medhi Benatia en zone mixte. «Aujourd'hui, je ne suis pas heureux, je suis juste soulagé. C'est ça qui est malheureux mais c'est comme ça. Je suis soulagé parce que c'est beaucoup de travail au quotidien, de beaucoup de gens au club, qui ont beaucoup donné.»
«C'était un peu le challenge d'une vie, même si j'ai fait ma carrière, comme Pablo (Longoria). Ce club-là, tu vis les choses différemment. Il n'y a pas un jour dans l'année où tu vas avoir une tranquillité» , a insisté le directeur sportif marseillais. «Même quand ça gagne, il y a toujours quelqu'un qui fait en sorte que tu ne puisses pas dormir tranquille. Toute l'année, c'est un peu pesant. C'est ce que j'ai combattu et ce que je vais combattre tous les jours.»
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Finir deuxième serait un miracle pour De Zerbi
Une pensée partagée par Roberto De Zerbi. «Finir deuxième avec tout ce qui est arrivé, à savoir un groupe parfois remanié, des polémiques d'arbitrage, des choses qui ont été inventées par les journalistes... Désolé, ça serait plus qu'un miracle de terminer deuxième derrière le PSG» , a souligné l'entraîneur italien en conférence de presse. «Vous avez peut-être sous-estimé ce qu'on a fait : on a baissé les salaires, on n'a pas dépensé comme les autres sur le mercato. Il faut se rendre compte du travail effectué.»
«Au début de la saison, on avait du mal à jouer au Vélodrome, le ballon était chaud, on tremblait un peu, c'était dur. On en a parlé. L'objectif était de rester ensemble, être uni, sans mettre le foot avant tout le reste. On a mis d'autres choses, on a passé de grands moments ensemble. On s'est moins entraîné, mais on a beaucoup travaillé sur l'union de l'équipe et ça s'est vu sur le terrain. On a vu une famille et avec ça, on a plus de chances de gagner» , a rajouté De Zerbi. Il faudra finir le travail dans six jours pour terminer à place de dauphin.
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