ASSE : "gagner des titres", le discours ambitieux du propriétaire !

Toujours sous la menace d'une relégation, l'AS Saint-Etienne peut compter sur le soutien de son propriétaire Larry Tanenbaum. Le milliardaire canadien assure qu'il ne lâchera pas le club en cas de descente en L2, et maintient de grandes ambitions.

Tanenbaum, le richissime propriétaire de l'ASSE.

Un petit bol d'air pour l'AS Saint-Etienne. Victorieux dans le derby face à Lyon (2-1), dimanche en championnat, les joueurs stéphanois ont non seulement battu leur grand rival, mais ils ont aussi réalisé une bonne opération au classement.

Sainté relancé dans la course au maintien

Ce week-end, l'ASSE est revenue à hauteur du Havre, le barragiste, battu par le PSG (1-2). Elle s'est également rapprochée à trois points d'Angers (15e), qui s'est incliné à Nice (1-2), et de Nantes (14e), qui joue ce mardi (20h45) un match en retard contre Paris. De quoi rêver d'un scénario optimiste à quatre journées de la fin du championnat.

Le club forézien reste toutefois relégable et doit encore marquer des points lors des quatre derniers matchs (Strasbourg, Monaco, Reims, Toulouse) pour se sauver, alors que plane la menace d'un retrait de point(s) suite au jet de projectile sur un arbitre assistant dimanche (lire ici). La menace d'une descente en fin de saison est donc toujours présente.

Tanenbaum restera même en cas de relégation

C'est dans ce contexte que le nouveau propriétaire du club, Larry Tanenbaum, a tenu à se montrer rassurant pour l'avenir des Verts. Dans les colonnes de L'Equipe ce mardi, le milliardaire canadien assure qu'il n'a pas l'intention de partir, même en cas de relégation en L2. «Ce serait un revers, mais cela ne changerait rien à notre projet», affirme-t-il.

L'homme d'affaires de 79 ans se projette sur le long terme, avec une grande ambition. «Il ne s'agit pas d'un investissement sur un an, mais de bâtir une génération capable de se battre pour des titres. Ce que nous devons faire, c'est continuer à construire, à planifier pour l'avenir. Que cela demande plus d'argent ou plus de temps, cela fait partie de notre plan», assure-t-il.

«Notre objectif reste le même : gagner des titres»

Tanenbaum n'affiche aucune inquiétude. Même face à la crise des droits TV en France : «Je suis désolé de ce qui se passe, mais je suis persuadé que les choses vont s'arranger. (…) Des solutions seront donc trouvées mais, comme je l'ai dit, cela ne change pas notre projet». Le Canadien, qui détient des équipes dans le sport américain (hockey, basket-ball, football américain), n'a pas non plus été refroidi par le système européen, sans franchises ni salary cap.

«Bien sûr, nous préférons l'équité au sein de la Ligue, où n'importe laquelle des dix-huit équipes aurait la possibilité de l'emporter. La concurrence loyale sur le terrain est le meilleur des systèmes. Mais en arrivant dans ce championnat, j'avais parfaitement conscience de la situation, et notre objectif reste le même : gagner des titres», conclut Tanenbaum. Un objectif qui demandera de la patience.

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