OM : les reproches de Di Meco à la direction
Sèchement battu à Monaco (3-0) samedi en Ligue 1, l'Olympique de Marseille est en plein doute. Pour l'ancien Marseillais Eric Di Meco, l'équipe paie certains choix des dirigeants.

Cinq défaites lors des sept derniers matchs, à qui la faute ? A en croire son milieu Adrien Rabiot et la taupe de son vestiaire, l'Olympique de Marseille souffre d'un manque d'implication chez certains joueurs.
Les noms de Mason Greenwood et de Luis Henrique reviennent avec insistance. Mais les coupables désignés par Eric Di Meco se situent beaucoup plus haut dans la hiérarchie.
Di Meco pointe le mercato hivernal
L'ancien Marseillais, qui s'interroge sur les choix du coach Roberto De Zerbi, dénonce surtout ceux de la direction. L'observateur de l'OM s'étonne des décisions prises pendant l'hiver avec les arrivées du défenseur central Luiz Felipe, du latéral polyvalent Amar Dedic, du milieu Ismaël Bennacer et de l'attaquant Amine Gouiri.
«Le mercato hivernal a cassé une dynamique et un équilibre d'équipe qui existaient avant Noël, et qui étaient plutôt intéressants parce que ça avait permis à l'OM de rester deuxième pendant un long moment, regrette Di Meco. On peut faire ce constat, même si on ne sait pas si tu aurais connu ces mésaventures en ne recrutant pas ces joueurs-là.» Selon lui, le club phocéen n'a pas ciblé les bons secteurs de jeu.
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Le cas Mbemba
«J'ai quand même l'impression qu'on s'est renforcé à des postes qui n'étaient pas ceux où l'on en avait le plus besoin, a-t-il critiqué. Surtout quand tu vois aujourd'hui que tu es obligé de jouer avec trois défenseurs centraux qui ne sont pas des défenseurs centraux, et que tu en as pris un (Luiz Felipe, ndlr) qui ne joue pas.» Dans cette charnière centrale peu fournie et affaiblie par la blessure du capitaine Leonardo Balerdi, Chancel Mbemba aurait pu rendre service. Mais le Congolais en fin de contrat reste indésirable et Di Meco, qui s'est pourtant renseigné, ne comprend toujours pas sa mise à l'écart.
«Au début j'étais fortement monté au créneau parce que je ne comprenais pas la situation et je pensais qu'on se tirait une balle dans le pied. On m'a dit que c'était fini et que l'histoire était réglée, a raconté l'ex-latéral gauche. Je n'en ai plus parlé. Mais à un moment donné, il va falloir qu'on nous explique cette histoire quand même. Je veux bien qu'il soit un peu moins bien, qu'il soit en fin de carrière. Mais ceux que je vois là, ils ne sont pas en fin de carrière mais ils sont fatigués aussi…» Visés, les Kondogbia, Murillo ou Cornelius sont pourtant chargés de ramener l'OM en Ligue des Champions, soit l'objectif fixé par une direction devenue moins bavarde auprès des médias.
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