OM : Gouiri, la preuve par 9
Depuis son transfert à l'Olympique de Marseille cet hiver, Amine Gouiri marche sur l'eau. Élu meilleur joueur du mois de février en Ligue 1, l'attaquant algérien, replacé à son poste favori, a confirmé sa bonne forme avec sa sélection.

Il n'est jamais trop tard pour confirmer son potentiel, et à 25 ans, Amine Gouiri est en train de montrer à tout le monde le fabuleux joueur qu'il était avant sa rupture du ligament croisé du genou gauche en 2018, capable d'inscrire 31 buts en 40 matchs des U16 aux U19 en équipe de France.
Auteur de 48 réalisations en 77 rencontres chez les Bleuets si l'on compte ensuite les U20 et les Espoirs, avant son changement de nationalité sportive, le nouvel attaquant de l'Olympique de Marseille semble avoir passé un cap depuis son transfert cet hiver, estimé à 19 millions d'euros, hors bonus.
Plus décisif en 7 matchs avec l'OM qu'en 19 rencontres avec Rennes
Souvent l'ombre de lui-même avec le Stade Rennais en première partie de saison, l'international algérien n'avait inscrit que 3 buts en 19 rencontres de Ligue 1 (pour 2 passes décisives délivrées). En seulement sept matchs avec l'OM depuis le 2 février, Gouiri a donc plus marqué (4 buts), et plus distribué d'offrandes (3 passes), que sur l'ensemble de son début d'exercice en Bretagne.
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Une entrée en matière canon à Marseille, qui lui a valu le titre de meilleur joueur du mois de février en Ligue 1 devant les Parisiens Ousmane Dembélé et Achraf Hakimi, et qui se répercute aussi avec l'Algérie. Sous le maillot des Fennecs, vendredi contre le Botswana (3-1), dans le cadre des éliminatoires pour la Coupe du monde 2026, l'ancien Lyonnais a confirmé sa forme étincelante en ajoutant un but et une passe décisive.
Enfin placé en numéro 9
La période faste de Gouri ne saurait être dissociée de son repositionnement. À l'OM, le coach Roberto De Zerbi l'a placé dans l'axe, en véritable numéro 9, alors qu'à Rennes, et à Nice précédemment, le joueur formé à l'OL avait tendance à occuper un rôle d'ailier gauche contre-nature qui bridait forcément les qualités de joueur axial.
«Dans le jeu, il a les qualités d'un numéro dix, mais face au but, il doit avoir l'efficacité d'un neuf, il doit toujours bien se situer par rapport à la cage. Il me rappelle le profil des grands numéros 9, comme Gonzalo Higuain, dans sa façon de se déplacer sur le terrain, de faire jouer l'équipe. Amine a tout pour être un des plus grands avants-centres européens, il faut juste qu'il y croie lui, en premier», osait même le manager italien en conférence de presse le mois dernier. Un sacré challenge pour son nouveau protégé.
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