L1 : Al-Khelaïfi "tyran", Oughourlian "comprend rien", Textor "cowboy"... Une réunion explosive !
Lors d'une réunion de crise le 14 juillet dernier concernant la gestion des droits TV, plusieurs présidents de Ligue 1 ont échangé les amabilités. Au coeur des tensions, le patron du Paris Saint-Germain Nasser Al-Khelaïfi a eu des accrochages avec le Lensois Joseph Oughourlian puis le Lyonnais John Textor.

Le football français ne peut pas compter sur des présidents unis face à la crise... Avec le conflit en cours entre la Ligue de Football Français et le principal diffuseur du championnat, DAZN, la Ligue 1 se trouve sous la menace d'une nouvelle catastrophe.
Et le feuilleton de la gestion des droits TV l'été dernier a déjà généré de très fortes dissensions entre les patrons des clubs de L1.
Al-Khelaïfi-Oughourlian, le clash !
A l'époque, la LFP a choisi le tandem DAZN, 8 matchs par journée, et beIN Sports, 1 rencontre par journée, pour un total de 500 millions d'euros. Mais cette décision n'a pas fait l'unanimité lors d'une réunion le 14 juillet dernier. Remercié par le patron de la LFP Vincent Labrune pour l'offre de beIN (100 M€), le président du Paris Saint-Germain Nasser Al-Khelaïfi, qui gère aussi le média, a ainsi longtemps pris la parole pour défendre sa vision, avant d'être contesté par le boss du RC Lens Joseph Oughourlian. «Pourquoi ne pas donner le dernier match à DAZN ? Bon, on touchera un peu moins, on ne touchera pas les 100 M€ (de beIN, ndlr). Mais au moins, on aura toute la L1 sur une chaîne», a-t-il expliqué dans un document diffusé par France 2.
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«Moi, je n'ai pas compris Joseph, peut-être que vous avez un problème avec beIN ? Le plus important pour moi, c'est les clubs. Notre objectif, c'est de prendre le maximum de cash», a immédiatement lancé Al-Khelaïfi. «Je pense que tu devrais respecter les autres présidents», lui a répondu Oughourlian avant d'être coupé. «Ne parle pas au nom des autres présidents ! Tu es bon dans ton business, mais tu ne comprends rien aux médias, ok ?», a piqué NAK. «Je parle en mon nom ! Je parle en mon nom ! Il faut que tu comprennes un concept qui visiblement vous échappe chez beIN, ou au PSG, ou aux deux, qui s'appelle le conflit d'intérêts. Moi, ça me dérange, tu as pris trois fois la parole. Tu intimides tout le monde», a soufflé le dirigeant lensois. «Laisse beIN en dehors de tout ça ! Vas-y, amène ton média et achète les droits», a enchaîné un Al-Khelaïfi remonté.
Le «cow-boy» Textor recadré
Après ce premier accrochage, le calme est revenu grâce aux interventions de Labrune et du Niçois Jean-Pierre Rivère. La fin des tensions ? Absolument pas. Car le Lyonnais John Textor a également tenté de s'opposer à l'idée du Francilien. «Nous manquons de temps, il faudrait donner la parole à quelqu'un d'autre que Nasser. Nasser, tu tyrannises tout le monde», a déploré l'Américain.
«John, John, John, arrête de parler, tu n'y comprends rien. Tu es un cowboy qui vient de nulle part, et tu viens nous parler. Vincent (Labrune), Jean-Pierre (Caillot), je sors de cet appel, parce que lui vraiment il m'a fâché», a rétorqué Al-Khelaïfi. Finalement, dans ce climat très tendu, le collège a validé l'association DAZN-beIN à 16 voix contre 2. Sept mois plus tard, la crise menace à nouveau et les relations entre les présidents de L1 sont délétères...
VIDEO : les révélations sur la réunion explosive des présidents de Ligue 1
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