PSG : Al-Khelaïfi mis en examen pour complicité d'abus de pouvoirs !
Dans le cadre de l'affaire Arnaud Lagardère, le président du Paris Saint-Germain Nasser Al-Khelaïfi a été mis en examen le 5 février dernier. Le patron du PSG est actuellement soupçonné de complicité d'achat de vote, d'abus de pouvoirs et d'atteinte à la liberté du vote.

Même sans concerner directement le Paris Saint-Germain, le club de la capitale, par l'intermédiaire de son président Nasser Al-Khelaïfi, va faire l'actualité ! D'après les informations de l'AFP ce jeudi, le Qatari a été mis en examen le 5 février dernier dans le cadre de l'affaire Arnaud Lagardère.
Le patron du PSG est actuellement soupçonné de complicité d'achat de vote, d'abus de pouvoirs, mais aussi d'atteinte à la liberté du vote.
Al-Khelaïfi, une influence auprès de QIA ?
En effet, la justice se demande si Al-Khelaïfi, en l'échange de contreparties de la part de Lagardère, n'a pas utilisé son influence pour que le fonds souverain de l'émirat du Qatar (Qatar Investment Authority), actionnaire principal du groupe Lagardère à l'époque, change de position en 2018 dans une histoire interne concernant la gouvernance de la société.
Entendu mercredi dernier, NAK a livré sa version des faits. «Je suis surpris d'être ici aujourd'hui, je n'avais aucune influence sur ce dossier. Je me retrouve au milieu de ce dossier dans lequel je n'ai aucune connexion simplement sur la base d'une seule communication téléphonique concernant un problème avec le Qatar, une question que j'ai transmise et mon rôle s'est limité à ça. Ils disent : 'Nasser ci, Nasser ça'. Pour se défendre, ils citent mon nom. J'aimerais que la situation soit plus claire, surtout au vu de la réponse de QIA», a-t-il commenté face aux enquêteurs.
Son entourage dénonce «un processus complètement fallacieux»
Du côté de l'entourage d'Al-Khelaïfi, une intervention rapide a été réalisée pour dénoncer la procédure visant l'homme d'affaires de 51 ans. «Ce dossier n'a absolument et catégoriquement rien à voir avec Nasser Al-Khelaifi, mais comme d'habitude, il sera traîné dans un processus complètement fallacieux en tant que nom célèbre, qui est apparemment responsable de tout et n'importe quoi, jusqu'à ce que tout disparaisse tranquillement sans aucun fondement dans quelques années», a fait savoir un proche du boss parisien. Un dossier à suivre...
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