LFP : réélu, Labrune allume ses détracteurs !
Ce mardi, Vincent Labrune a été facilement réélu à la tête de la Ligue de Football Professionnel pour les 4 prochaines années. Particulièrement décrié ces dernières semaines pour son bilan, l'ancien dirigeant de l'Olympique de Marseille a répondu à ses détracteurs.
Une victoire qui ne faisait aucun doute... Même si Cyril Linette a longtemps eu l'espoir de donner de l'intérêt aux élections pour la présidence de la Ligue de Football Professionnel, Vincent Labrune a été, comme attendu, réélu à la tête de l'instance française ce mardi.
Un succès écrasant pour l'ancien patron de l'Olympique de Marseille, choisi dès le premier tour avec 85,67% des votes.
Labrune règle ses comptes
En raison de son bilan global, et notamment son échec concernant la gestion des droits télévisés de la Ligue 1, Labrune a été particulièrement décrié ces derniers mois. Et après sa réélection, l'homme de 53 ans a pris le temps de répondre à ses détracteurs. «Une campagne animée, dense, dynamique, violente. C'est sans doute à l'image de notre société, du débat politique qu'on a pu observer ailleurs. À titre personnel, je regrette, de la part d'une minorité d'entre vous, les excès et les outrances à mon égard. J'ai été meurtri par certains propos», a-t-il soufflé face aux médias.
Dans le même temps, le dirigeant tricolore a également secoué la presse, responsable selon lui de faire la promotion du piratage, qui a explosé ces dernières semaines en raison des tarifs jugés importants du nouveau diffuseur DAZN. «Dès demain, on va s'attaquer au piratage sans peur sur tous les terrains : médiatique, politique, juridique. Le piratage c'est comme voler le sac d'une vieille dame sur un marché. Ici, on trouve normal que des médias expliquent comment un IPTV marche», a déploré Labrune.
Des échecs reconnus, un objectif clair
Pour autant, le natif d'Orléans a tout de même écouté certaines critiques constructives. Prêt à baisser son salaire, estimé à 1,2 million d'euros par an, pour alléger les charges de la LFP, Labrune a aussi reconnu plusieurs échecs. «Il y a deux choses que je vis comme un échec personnel assez fort. D'abord, le montant de notre appel d'offres sur la Ligue 1. Je ne le vis pas bien. Prioriser un diffuseur unique de façon à faire baisser les prix pour prendre en compte les difficultés économiques du moment et pour que tous les fans de foot puissent avoir un prix du football à la baisse était une ambition absolue qu'on avait annoncé dès septembre 2022. Je suis plus déçu encore de ne pas avoir réussi à avoir un seul diffuseur que le montant que nous avons obtenu», a-t-il avoué.
Avec un nouveau mandat de 4 ans, Labrune va avoir l'opportunité de se rattraper avec une véritable priorité. «On souhaite faire de nos championnats des marques iconiques, à l'image des Français et de ce qu'on a véhiculé pendant les Jeux Olympiques et les Paralympiques. Le football, ce n'est pas juste un match de football, c'est un pur divertissement. Le foot ne doit pas vivre que les jours de match, mais aussi la semaine. Il faut ancrer notre championnat dans le patrimoine français», a-t-il terminé. A lui d'être à la hauteur de sa mission...
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