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Yachine, Beckenbauer, Pelé... Le onze des légendes disparues

Par Youcef Touaitia - Actu Générale, Mise en ligne: le 18/01/2024 à 22h00
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Meilleur joueur de l'histoire du football allemand, Franz Beckenbauer est décédé le lundi 8 janvier à 78 ans. La mort du Kaiser marque la fin d'une ère dans le sport le plus populaire. Maxifoot vous propose de retrouver son onze des légendes disparues.

Yachine, Beckenbauer, Pelé... Le onze des légendes disparues
Franz Beckenbauer et Johan Cruyff lors de la finale du Mondial 1974.

Le mot légende a souvent été galvaudé par les amoureux du ballon rond. Parmi les joueurs en activité, seuls Lionel Messi et Cristiano Ronaldo sont assurés de faire partie du panthéon du football puisque les deux stars, qui compilent 13 Ballon d'Or, feront encore parler d'eux dans plusieurs décennies. D'autres joueurs, plus vieux, à l'image de Michel Platini, Marco van Basten, Zinedine Zidane, Ronaldo, Andrés Iniesta, ont laissé une trace indélébile et resteront dans les mémoires aux côtés des plus grands.

Les plus grands, Franz Beckenbauer en fait partie. Aujourd'hui plus que jamais puisque le meilleur joueur allemand de l'histoire a rendu son dernier souffle, lundi 8 janvier, à 78 ans. Avec la disparition du Kaiser, c'est une page glorieuse du football qui s'est refermée. Longtemps mêlé dans le débat pour le titre du GOAT, le champion du monde 1974 a rejoint dans l'au-delà de nombreuses figures iconiques, elles aussi trépassées. Maxifoot vous propose de retrouver son onze des légendes disparues.

Yachine dans le but

Dans le but, qui d'autre que Lev Yachine ? Unique gardien à avoir remporté le Ballon d'Or en 1960, le Russe reste un véritable mythe. Élu meilleur portier européen à 9 reprises, celui qui a gardé la cage du Dynamo Moscou durant 20 saisons, disparu en 1990 à 60 ans, a remporté quatre fois le championnat d'Union Soviétique, les Jeux Olympiques 1956 et surtout le premier Euro en 1960. La référence absolue à son poste et peut-être le seul qui parviendra à gagner le plus prestigieux des trophées individuels.

Trois champions du monde en défense

En défense, il n'y a quasiment pas eu de débat. A droite, on retrouve le capitaine de la glorieuse équipe du Brésil championne du monde 1970, Carlos Alberto. Mort en 2016 à 72 ans, l'ancien joueur de Santos (40 buts 445 matchs) a marqué l'ultime but devenu mythique de la finale contre l'Italie (4-1). Son style ultra-offensif a été un véritable modèle pour ses plus jeunes compatriotes que sont Roberto Carlos, Daniel Alves ou encore Marcelo. A gauche, c'est son vis-à-vis durant cette rencontre légendaire qui prend place puisque Giacinto Facchetti a été retenu. Capitaine de la Nazionale, le défenseur italien a remporté l'Euro 1968 et reste une des plus grandes figures de l'Inter avec quatre Serie A (1963, 1965, 1966, 1974) mais surtout deux sacres en C1 (1964, 1965) et deux Coupes intercontinentales (1964, 1965). Décédé en 2006 à 64 ans, il a passé toute sa carrière au sein du club lombard dont il a été le président de 2004 à sa mort.

Dans l'axe, du costaud ! Sans surprise, Franz Beckenbauer fait partie de cette sélection. Le meilleur joueur allemand de l'histoire, inventeur du poste de libéro, a marqué son époque de sa classe. Son palmarès ? Deux Ballon d'Or (1972, 1976), trois C1 avec le Bayern Munich (1974, 1975, 1976), un Euro (1972), une Coupe du monde en tant que joueur (1974) et en tant que sélectionneur (1990). Probablement le palmarès le plus complet pour le Kaiser, symbole d'une Allemagne marquée par l'après-guerre et désireuse de retrouver sa grandeur d'antan. Pour l'accompagner, son rival de la finale de la Coupe du monde perdue contre l'Angleterre (2-4 ap) en 1966, Bobby Moore. Disparu prématurément en 1993 à seulement 51 ans, le défenseur central anglais n'a pas d'égal dans son pays depuis. Capitaine des Three Lions durant l'épopée victorieuse à domicile (avec deux passes décisives en finale !), le Londonien a fait les beaux jours de West Ham (544 matchs entre 1956 et 1974). Il y a remporté une Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de football (1965) et une FA Cup (1964).

Franz Beckenbauer, Carlos Alberto et Bobby Moore avec la légende parmi les légendes, Mohamed Ali

Deux Ballon d'Or dans l'entrejeu

Devant la défense, Maxifoot a décidé de retenir deux joueurs marquants de leur époque un peu moins connus pour les plus jeunes. Pays disloqué en 1993 pour laisser place à la République tchèque et la Slovaquie, la Tchécoslovaquie a pu compter sur Josef Masopust pour atteindre la finale de la Coupe du monde face au Brésil (1-3) en 1962. Buteur en finale, la légende du Dukla Prague, décédée en 2015 à 84 ans, a remporté 8 fois le championnat tchécoslovaque mais a surtout été élue Ballon d'Or en 1962, 41 ans avant d'être rejoint par Pavel Nedved parmi les lauréats de son pays. A sa gauche, Luis Suarez. Pas l'attaquant uruguayen mais bien le milieu espagnol, disparu en 2023 à 85 ans. Son palmarès est tout simplement exceptionnel. Deux Liga (1959, 1960), deux Copa del Rey (1957, 1959) et deux Coupes d'Europe des villes de foires (1958, 1960) avec le FC Barcelone, trois Serie A (1963, 1965, 1966), deux C1 (1964, 1965) et deux Coupes intercontinentales (1964, 1965) avec l'Inter. Il a aussi remporté l'Euro 1964 avec son pays et demeure le seul Ballon d'Or (1960) espagnol à ce jour.

Un quatuor magique en attaque

Pour animer ce onze de rêve, qui d'autre que Diego Maradona ? Champion du monde 1986 avec une équipe loin de faire rêver et finaliste malheureux en 1990, l'Argentin, parti en 2020 à 60 ans, a marqué son époque par son génie, sa patte gauche et ses frasques. Icone à Naples, avec qui il a remporté deux fois la Serie A (1987, 1990), la Coupe d'Italie (1987), la Supercoupe d'Italie (1990) mais surtout la Coupe UEFA (1989), le mythique numéro 10 a été le footballeur le plus populaire des années 1980 loin devant Michel Platini. Une carrière qui aurait pu être encore plus stratosphérique s'il avait été éligible au Ballon d'Or. Une récompense que Johan Cruyff est parvenu à gagner trois fois (1971, 1973, 1974). Plus grand joueur néerlandais de l'histoire, le meneur de jeu a mis les Pays-Bas, alors nain du football, sur la carte. Finaliste malheureux de la Coupe du monde 1974, l'Oranje, mort en 2016 à 68 ans, a réinventé son sport grâce à sa virtuosité. En tant que joueur, avec 18 titres avec l'Ajax dont un triplé en C1 (1971, 1972, 1973), deux avec Feneyoord et deux avec le FC Barcelone. En tant que coach du club catalan, il a remporté 11 titres avec Liga (1991, 1992, 1993, 1994) et la première C1 des Blaugrana en 1992. Le footballeur total.

Diego Maradona et Pelé, les deux plus grands ?

Pour accompagner ces deux ténors, Pelé, bien évidemment. Seul joueur de l'histoire à avoir remporté trois fois la Coupe du monde (1958, 1962, 1970), le Brésilien est, pour beaucoup, le plus grand de tous. Pourquoi ? Car il est tout simplement considéré comme le premier footballeur moderne, celui qui était capable de tout faire. En avance sur son temps, il a passé la quasi intégralité de sa carrière à Santos, avec qui il a gagné 23 trophées dont deux Copa Libertadores et deux Coupes Intercontinentales (1962, 1963). Comme El Pibe de Oro, l'homme aux plus de 1000 buts (amicaux compris), décédé à 82 ans fin 2022, aurait pu prétendre à plusieurs sacres au Ballon d'Or. Une récompense suprême dont a bénéficié Gerd MüllerDer Bomber, disparu en 2021 à 75 ans, a été élu meilleur joueur du monde en 1970. Celui dont le palmarès est quasiment similaire à celui de Beckenbauer, avec un Euro en 1972 et une Coupe du monde en 1974, a terrorisé toutes les défenses adverses : 570 buts en 605 matchs avec le Bayern Munich, 68 réalisations en 62 sélections avec l'Allemagne de l'Ouest. L'attaquant ultime avant l'arrivée d'un certain Ronaldo.

Football - Le onze des légendes disparues (au 18 janvier 2024)

Ils auraient également pu prétendre à une place dans la sélection : Alfredo Di Stefano (Argentine/Espagne), Ferenc Puskas (Hongrie), Eusebio (Portugal), George Best (Irlande du Nord), Raymond Kopa (France), Just Fontaine (France), Bobby Charlton (Angleterre), Uwe Seeler (RFA), Omar Sivori (Argentine/Italie), Jimmy Greaves (Angleterre), Florian Albert (Hongrie), Gaetano Scirea (Italie).

Quel est votre onze type idéal des légendes disparues ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …







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