Et si le grand défenseur attendu au PSG était finalement Roberto Ayala ? Alerté par le souhait du club de la capitale de recruter une pointure en charnière centrale, l'agent de l'Argentin se trouve actuellement à Paris pour négocier. Mais le salaire d'Ayala pourrait rapidement refroidir les ardeurs parisiennes.

Paul Le Guen est toujours en attente d'un défenseur central d'envergure internationale, comme il l'a formulé à son président Charles Villeneuve. Après les pistes menant à Lilian Thuram, Marko Basa, William Gallas et Mikaël Silvestre notamment, l'élément défensif le plus proche de rejoindre le club de la capitale serait aujourd'hui l'Argentin Roberto Ayala. Alerté par le souhait du PSG de s'attacher les services d'un poids lourd en défense cet été, l'agent du joueur du Real Saragosse, relégué en deuxième division espagnole, a fait le trajet jusqu'à Paris pour négocier avec le club de la capitale, selon le quotidien ibérique Equipo.

2,5 millions d'euros annuels

A 35 ans, malgré une carrière très riche, Ayala ne souhaite toujours pas raccrocher les crampons. Un transfert au Paris Saint-Germain lui ferait notamment envie. Le recrutement ambitieux du club de la capitale n'est pas passé inaperçu hors de nos frontières. Et du côté du PSG, où il n'y a pas si longtemps Mauricio Pochettino et Gabriel Heinze avaient fait les beaux jours du club, la piste menant à l'ex-international argentin plaît beaucoup. Mais l'ancien défenseur vedette du FC Valence a un salaire qui pourrait poser problème aux finances parisiennes.

Ayala touche en effet 2,5 millions d'euros par an. Et il n'entend pas diminuer considérablement ses émoluments en rejoignant Paris, à l'image des conditions fixées par Ludovic Giuly et Claude Makelele avant lui. Néanmoins, l'agent de l'Argentin s'active pour réunir toutes les conditions facilitant la venue de son protégé. Celui-ci compte ainsi sur la prochaine naturalisation espagnole d'Ayala pour convaincre les dirigeants parisiens. Reste à savoir si cela sera suffisant pour persuader la direction du PSG de mettre la main à la poche.