Newcastle : le fonds saoudien s'était intéressé à Bordeaux !
Copropriétaire de Newcastle et partenaire du Fonds souverain d'Arabie saoudite, Amanda Staveley a révélé avoir étudié le rachat de plusieurs clubs avant d'opter pour les Magpies. Sur la liste figurait un club français : Bordeaux.

A Bordeaux, tous les maux ne sont pas guéris. Dix-huitième de Ligue 1 après 13 journées, le club aquitain se trouve toujours dans une situation sportive compliquée. Mais c'est un moindre mal après les secousses vécues au printemps dernier, et la décision de l'actionnaire King Street de lâcher les Girondins.
Au bord de la faillite et racheté durant l'été par Gérard Lopez, l'ancien propriétaire du Lille OSC, Bordeaux est aujourd'hui toujours en vie. Mais selon les révélations d'Amanda Staveley, le club au scapulaire aurait aussi pu tomber entre les mains de… l'Arabie Saoudite !
Bordeaux était l'un des clubs visés
En marge de la nomination du nouvel entraîneur Eddie Howe, la co-propriétaire de Newcastle et partenaire du Fonds souverain d'Arabie saoudite a reconnu avoir songé au rachat d'autres clubs avant de reprendre l'actuel 19e de Premier League. Les Girondins de Bordeaux faisaient partie de la liste.
«Nous avons discuté avec l'Inter Milan et le Milan AC. Le problème, c'est que la structure du championnat était une catastrophe. Nous avons aussi brièvement regardé Bordeaux» , a raconté la nouvelle patronne des Magpies dans des propos relayés par The Independent. Une déclaration qui peut faire sourire, mais aussi grincer des dents en Gironde.
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Newcastle prépare un mercato agité
Aujourd'hui, les actifs du Fonds souverain d'Arabie saoudite s'élèvent à environ 346 milliards d'euros. A titre de comparaison, Qatar Sports Investments, le fonds souverain qatari qui détient le Paris Saint-Germain, est valorisé à 260 milliards d'euros. Ce qui permet de qualifier Newcastle de «nouveau club le plus riche du monde» .
A l'occasion du prochain mercato hivernal, les Toons auront d'ailleurs l'occasion d'étaler leur nouvelle puissance financière à la vue de tous pour renforcer un effectif relégable. «Ce n'est pas une fenêtre dans laquelle nous voudrions normalement investir, car vous effectuez rarement de bonnes affaires, mais c'est quelque chose qu'il est important de faire dans notre situation actuelle» , a reconnu Staveley. Du côté de Bordeaux, le mois de janvier s'annonce plus calme.
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