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OM, souffler n'est pas jouer
Par Rodolphe Cazejust - 100% Clubs, Mise en ligne: le 10/12/2003 à 23h09
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Après son match nul obtenu à Belgrade, l’Olympique de Marseille a retrouvé quelques couleurs. Toutefois, l’avenir de l’entraîneur Alain Perrin à l’OM reste indécis. Les deux dernières rencontres de Marseille en 2003 et la trêve devraient éclaircir les interrogations sur son sort, comme sur le futur du club phocéen.

Soulagement à Belgrade

Enfin une bonne nouvelle pour l’OM ! Certes, les Olympiens n’ont pas gagné contre le Partizan Belgrade, mais le match nul (1-1) ramené mardi soir de Serbie-Monténégro ressemble fort à une victoire. Une victoire avant tout morale. Au-delà de la qualification obtenue pour les seizièmes de finale de la Coupe de l’UEFA et donc la possibilité pour Marseille de poursuivre sa route en Coupe d’Europe, c’est la volonté et la combativité affichées par les joueurs phocéens face au Partizan qu’il faut mettre en avant. Sorti sur blessure (problème musculaire) dès la quinzième minute, Philippe Christanval, à l’issue de la partie, félicitait ses partenaires d’avoir «montré beaucoup de solidarité et d’envie» .


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Défaits lors de leurs trois dernières rencontres – contre le Real Madrid (1-2), le Paris Saint-Germain (0-1) et l’AS Monaco (1-2) –, les joueurs marseillais, atteints psychologiquement, devraient retrouver un minimum de confiance. «Ces derniers temps, on jouait bien mais on n’arrivait pas à gagner les matchs. Ce soir, c’est vrai que l’on n’a pas été à la hauteur de nos dernières prestations mais l’important était d’abord d’obtenir le résultat» , expliquait Alain Perrin au micro de Canal plus, avant d’ajouter : «Je pense que cela va nous permettre d’emmagasiner de la confiance pour aborder les prochains matchs» . Car les Marseillais espèrent bien que ce point arraché à Belgrade marque le début d’une nouvelle série, positive cette fois-ci, faite de réussites et de joies collectives.

Du répit pour Perrin ?

Si le dernier match de l’année des Phocéens en Ligue des Champions n’a pas levé toutes les incertitudes – loin de là – qui concernent le véritable niveau de l’effectif marseillais, le nul obtenu à Belgrade a permis de calmer quelque peu le bouillant entourage de l’Olympique de Marseille. Sous pression depuis presque deux mois, Alain Perrin peut se donner un petit peu d’air. Une défaite contre le Partizan, synonyme d’élimination définitive et prématurée de l’OM de toute compétition européenne cette saison, aurait sans doute mis fin au contrat de l’entraîneur avec le club marseillais. Toutefois, la qualification pour la Coupe de l’UEFA n’a pas fini de faire taire les rumeurs sur l’avenir de l’ancien coach troyen. Beaucoup d’observateurs prédisent une issue fatale au manager olympien en cas de mauvais résultats lors des deux derniers matchs que dispute l’OM avant la trêve (à Sochaux en Coupe de la Ligue le 17 décembre et contre Toulouse en championnat le 20). On évoque ainsi la possible arrivée d’Elie Baup pour remplacer Alain Perrin dès le Mercato d’hiver.

Toujours est-il que l’entraîneur marseillais tient encore bon et que ce dernier possède aujourd’hui trois atouts non négligeables. En premier lieu, le technicien phocéen semble avoir compris qu’il devait limiter les rotations d’une rencontre à l’autre et ainsi mettre en place une équipe-type composée de joueurs capables de trouver des automatismes. Hormis face à Belgrade où Perrin ne pu titulariser Camel Meriem (cheville) et Fabio Celestini (côtes), blessés, le coach a concocté le même onze de départ depuis le match remporté à Lille le 22 novembre (2-0), sauf très rares exceptions (par exemple, Sytchev à la place de Vachousek contre le PSG).

Vivement la trêve !

En second lieu, Alain Perrin dispose à l’heure actuelle de la confiance de son président, Christophe Bouchet. Celui-ci déclarait à la fin du match contre le Partizan qu’ «il ne [fallait] pas déstabiliser une équipe qui est suffisamment déstabilisée elle-même par l’enchaînement des défaites» et que ce n’était «donc pas la peine de changer quoi que ce soit maintenant» . Fidèle à ces principes, le président de l’Olympique de Marseille reste un adepte de la stratégie à moyen et long termes. Solidaire de son entraîneur depuis le début de la saison, Christophe Bouchet prêche pour la stabilité et pense qu’un changement de coach ne pourrait qu’aggraver les choses. «Il y a une respiration naturelle, c’est la trêve. Quelque soient les résultats des deux prochains matchs, on se réunira, on regardera, on fera le point, et on prendra des décisions avec Alain (Perrin)» , précise t-il. La trêve, justement, parlons-en ! Cette coupure est le troisième et dernier moyen pour le coach olympien de sortir l’OM de la crise. Si elle peut sceller le sort de l’entraîneur phocéen, elle constitue également le moment propice souhaité par Alain Perrin pour relancer son groupe.

Certaines critiques à l’égard de Perrin touchent ses méthodes de gestion vis-à-vis des joueurs. Si Christophe Bouchet fait le choix de reconduire son entraîneur dans ses fonctions, il sera obligé de suivre les opinions d’Alain Perrin concernant certains de ses joueurs. On sait déjà que Fabien Barthez intégrera l’effectif phocéen dès le début du mois de janvier. Ecarté contre Belgrade et sans doute absent jusqu’à la trêve, Vedran Runje devrait quitter la Canebière. Un souci en moins pour Perrin…, à moins que ce départ ne provoque la colère de certains de ses partenaires, attristés par la situation du gardien croate. Daniel Van Buyten, très proche de Runje, souhaiterait d’ailleurs changer d’air le plus vite possible. Le marché des transferts qui débute le premier janvier prochain permettrait enfin à Alain Perrin de recruter les joueurs qui manquent à l’équilibre marseillais. Un meneur de jeu de talent est attendu. Pour y voir plus clair et connaître l’avenir d’Alain Perrin et celui du club olympien, il faudra donc patienter jusqu’à la trêve.

Le joueur, la stat et la décla : Mido en force

Le joueur du moment à l’OM, c’est sans contestation possible, l’Egyptien Mido. Agé seulement de vingt ans mais déjà idolâtré dans son pays, l’attaquant phocéen fait preuve d’une étonnante maturité. Contre Belgrade, il fut le joueur le plus combatif sur la pelouse, pesant fortement sur la défense adverse grâce notamment à sa technique et son physique (1m90 pour 81 kilos). D’abord éclipsé par son compère Didier Drogba auteur d’un début de saison fracassant, l’ancien pensionnaire de l’Ajax Amsterdam et du Celta Vigo commence à prendre de l’ampleur au sein de l’effectif marseillais. De plus en plus présent dans le groupe sur et en dehors du terrain – il encourage et harangue de plus en plus ses partenaires avant et pendant les matchs –, l’avant-centre olympien est devenu efficace devant le but : il a inscrit les quatre derniers buts de l’OM (contre Lille, Madrid, Monaco et Belgrade), dont celui contre le Partizan qui qualifie son club pour la Coupe de l’UEFA. Avec cinq réalisations en championnat et deux en Ligue des Champions, Mido semble avoir enfin trouvé sa place à Marseille. Preuve en est, il adopte le même discours que son coach et ses coéquipiers : «Les dernières périodes étaient difficiles pour nous. Ce résultat contre le Partizan va nous redonner beaucoup de confiance» .

Marseille est finalement parvenu à se qualifier pour les seizièmes de finale de la Coupe de l’UEFA. Mais l’OM n’en a pas pour autant terminé avec la mini crise que subit le club depuis presque deux mois. Le marché des transferts qui débute en janvier pourrait bouleverser l’organigramme ou l’effectif phocéens.



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